Course du 7 janvier 2021, Morgins
COurse prévue: La Motte au dessus de Bovonne au pied de l’Argentine sur la commune de Gryon.
Suite au manque de neige, nous avons opté pour la Pointe de l’Au en partant de Morgins.Voyage jusqu’à Morgins, selon les prescriptions de l’OFSP; parking bien organisé par la station.
Skis au pied, nous avons d’abord suivi le cours de la rivière: la Vièze de Morgins. Puis nous sommes montés dans une pente boisée de pins et de broussailles : la Forêt de la Grande Jeur. La trace est bien souvent raide, en dévers et dure: nous nous sommes assez rapidement équipés de couteaux.
Arrivés sur la crête du Pertuis de Chetrain, nous avons pu admirer les belles pistes situées au-dessus de Champoussin et les Dents du Midi. Nous avons poursuivi la randonnée en passant par la Grande Aiguille, qui ne ressemblait pas à une aiguille, puis sommes allés à proximité de la Pointe l’Au. En fait, nous avons suivi un parcours du Rando Parc de la station.
Malgré un froid intense (-10) nous avons bénéficié d’un soleil radieux, ce qui nous changeait de la chape de plomb dont nous avons bénéficié les jours précédents dans notre région.
La descente s’est effectuée sur la piste de ski, une agréable récompense!
Catherine, Grethe, Martine, Jean-François et Alexandre
Le départ se fait d'Abländschen (pour les besoins urgents de dernière minute, toilettes propres et chauffées derrière le parking) en deux groupes de 4 personnes ainsi que les guides du jour, Caroline et Philippe. Après environ 1 heure de montée, nous décidons de faire une pause après le 2eme chalet puis nous continuons vers le sommet. La nature est magnifique vu les dernières chutes de neige, les arbres ont vêtu un lourd manteau blanc. Très joli tout ça mais aucun dégagement au somment et aucune vue, le brouillard étant tenace. Nous voyons tout de même la croix couverte de givre et de neige. Après quelques photos, nous entamons la descente dans une belle poudre, tentons un petit slalom entre les arbustes puis remettons les peaux afin de traverser la combe. Arrivés sur l'autre versant, nous trouvons un chalet accueillant avec tables et bancs sous réserve de dégager un peu la neige et le tour est joué, nous pouvons passer au pique-nique. La fin de la descente s'effectue toujours dans une belle poudreuse, les plus expérimentés donnent de précieux conseils techniques à ceux dont le style manque :-), j'en fait partie et je dois dire que c'est toujours agréable ! Nous arrivons à deux pas du parking, la course est terminée, nous n'avons pas vu le soleil mais il était quand même présent, à travers la bonne humeur et la joie de chacun.
Christine
Quelle situation spéciale en cette année de Covid !
Les sorties CAS sont limitées à 5 participants maximum. A ce tarif, il est difficile de contenter tout le monde. Avec Stephan, nous avons créé 2 courses identiques afin de satisfaire tout le monde.
La météo est difficile à cerner. Très changeante, même les météorologues s’y perdent.
Initialement prévu le 28 décembre, des vents tempétueux nous ont obligés à décaler la course au 30. Ce qui fût le bon choix. Le soleil était même de la partie. Et la neige… à cause du froid et des récentes petites chutes de neige, elle était excellente, sauf que la quantité manquait encore pour pouvoir submerger les cailloux. Là, les skis en ont pris un coup.
Nous entamons donc notre montée en 2 groupes. Stephan devant avec Marianne, Véro et Pavel. Nous suivons quelques dizaines de mètres derrière avec Caroline, Marc Hauri, Titus et Anne-Marie.
Même que nous soyons partis tôt, la trace de montée est déjà toute faite, y’a qu’à suivre ! En 2h1/2, nous venons à bout des 900m de dénivelé. Au sommet, la température est clémente, sans vent, mais vue la foule agglomérée sur si peu de place, nous ne nous attardons pas et choisissons de profiter des pentes Est, moins tracées que la descente classique. La neige est excellente, légère et poudreuse. Trop peut-être pour certains qui se lancent, tête dans le guidon, au risque de choper quelques cailloux… et pas des moindres. Heureusement, pas de blessé à part quelques raies sur les semelles.
Nous atteignons le fond de la vallée, presque un peu trop vite, où nous terminons la course en longeant la « Tornesse ».
Très belle course, avec un peu de chance au niveau météo. Seul bémol, à cause des restrictions sanitaires, pas de bistro d’ouvert, donc pas de bière pour clôturer cette belle journée.
Jean-Marie
Les Rodomonts, jeudi 12 novembre 2020
Avant le départ, je cherche toujours à connaître un peu l’histoire du lieu où nous allons grimper. Je n’ai rien trouvé sur les Rodomonts mais sur Rougemont et voilà ce que nous dit Wikipédia :
« La colline dominant le village s'appelle "Rodomont". Sur le Rodomont affleurent des couches rouges du lias, (l'époque géologique du Jurassique inférieur, autrefois nommée Lias, est la dénomination chronostratigraphique internationale de la série inférieure du Jurassique.) ce qui a donné "Rubeus mons" en 1104, puis "Rougemont" en français. Le nom est en quelque sorte "descendu" de la hauteur vers la petite agglomération en contrebas. »
Corona virus oblige, nous sommes 4, Catherine notre guide, Martine, Grethe et moi, venues masquées dans 2 voitures ! Nous respectons les consignes de sécurité.
Rendez-vous donc à Rougemont pour commencer notre marche depuis le village. Le soleil n’est pas encore venu réchauffer la vallée, c’est plutôt frisquet ! Les inscriptions sur certaines anciennes maisons retiennent notre attention mais il faut continuer la montée pour se réchauffer.
C’est à peine vingt minutes après notre départ, sur le sentier que nous suivons en bordure des pâturages que nous voyons se dessiner plus loin une silhouette blanche et brune. C’est un petit veau. Plus nous approchons, plus nous sommes en mesure de comprendre la situation. La vache venait de vêler dans le pré en pente, et le veau avait roulé sur le sentier en contrebas. Il avait froid et semblait mal en point. Que faire ?
Martine téléphone à Alex qui s’y connaît mieux que nous en vêlage, il nous conseille de ramener le veau vers sa mère. Pendant que l’une nous ouvre l’entrée du pré et surveille la vache, les 3 autres soulèvent le veau par les pattes et nous l’amenons à sa mère qui aussitôt se met à le lécher. Nous sommes fières de notre intervention mais avisons toutefois le premier passant qui survient. Il nous répond que ce ne sont ses vaches mais qu’il va en avertir le propriétaire.
Nous poursuivons notre marche mais souvent l’une de nous jette un regard en arrière pour voir si le veau s’est levé. Dans cette pente abrupte nous avons vite perdu de vue la scène mais chacune en espère un dénouement heureux.
A chaque virage, une appellation : Echelettes, Brevalle, Le Leyti, Pra Borni, Rodomont Devant qui nous conduit au sommet des Rodomonts à 1878 m.
Nous prenons là notre pique-nique, dans un décor magnifique. Pas un nuage à l’horizon et des sommets enneigés au loin. Au premier plan, des crêtes , des vallons, des chalets d’alpage reliés entre eux par de fins rubans carrossables. Martine nous ouvre son application « Peak finder » et nous pouvons sans peine identifier un certain nombre de sommets. Quelle joie d’en découvrir au loin certains que nous avons déjà gravis.
A la descente, peu ou pas de virages : la pente est plutôt raide. Je comprends mieux pourquoi Catherine avait mentionné dans le descriptif de course, des chaussures avec bons profils ! Le sentier est creusé par le passage des vaches et en certains endroits, les sapins et les pins viennent former un dôme sur nos têtes et couvrir le sol de fines aiguilles. Plus loin les cailloux roulent avec avidité sous nos pieds. Pas question de lever la tête il faut être attentif pour avancer en restant debout !
Nous arrivons finalement vers le village avec les muscles des jambes bien réchauffés ! Les quelques exercices d’étirement proposés par Catherine sont les bienvenus.
Quelle belle randonnée.
Jeanne
La Berra – (Remplacement du Tour du Linleu) jeudi 22 octobre, un jour de vacances automnales
Swiss météo a bien renseigné notre cheffe de course… ainsi, le tour du Linleu s’est transformé en tour et sommet de la Berra… Vue magnifique tout autour… du triangle indiquant le point culminant.
Voitures à la Valsainte etdébut d’ascension en forêt couleur d’or et de feu…
Pause... avec respect des distances oblige!
Et puis le reste de la montée en pâturages à découvert…dur… dur dit une amie invitée et débutante !!!
Sommet et pause-repas magnifiques…le silence s’impose.
Rigolades et jeux avec le chien pour la descente…
Bel effort pour chacun…avec quelques questions spirituelles en retrouvant la Chartreuse...
9 âmes ravies et emplies de gratitude… rentrent au bercail
Anouchka
Dernier week-end de l'année pour la jeunesse et pas des moindres. Malgré la météo qui poussait à rester à la maison, on s'est motivé pour profiter de ces deux jours et pas une goutte de pluie nous a effleurée...
1er jour sous terre , en compagnie de la chauve-souris jurassienne et bien souriante, on a profité de son expérience et de son matériel pour nous faire découvrir un petit bout du monde souterrain en spéléo.
Après un petit coup de grimpe dans la plus vieille salle de suisse romande, nous sommes montés dormir dans un chalet au val de travers. Soirée fondue, préparation du programme de l'année prochaine et finalement petit film pour bien finir.
2ème jour: réveil tranquille avec de la tresse fraîche et départ pour les gorges de l'areuse où on a été se pendre dans le toit d'une énorme grotte, escalade à l'ancienne sacrément physique et tout ça pour redescendre au sol avec le tourni...
De nouveau grillade à midi, et finalement retour tranquille à la maison.
Bref un super week-end de plus avec une super équipe.
Merci à Angelique pour l'organisation.
Et merci à Myriam, Raphaël, Richard, Simon et Romain pour leur participation.
Randonnée au sommet du Husegg le jeudi 24 septembre 2020
Pour ce 1er jeudi de l’automne, on nous annonce une météo très changeante mais qui, selon notre guide Catherine, devrait tenir jusqu’à 14h, heure prévue de notre fin de randonnée. Donc départ à 7h45.
Catherine, Nadia et moi arrivons à Ablandschen , sous un ciel nuageux mais stable. Nous entamons notre marche dans des pâturages presque tous déjà désertés par leurs habitantes à cornes. Ces dernières semblent avoir laissé la place aux aboiements des chiens… la saison de la chasse est ouverte.
C’est après une montée à travers champs, sous un ciel de plus en plus clément, que nous arrivons à un alpage fermé pour l’hiver mais, pendu à l’auvent, oscille un chamois fraîchement abattu. Les chasseurs qui discutent à proximité semblent fiers de leur prise. Le chien semble aussi content de son travail ! Nous les saluons et poursuivons notre chemin tout en commentant les joies et les dangers de la chasse pour nous, marcheurs.
La vue sur les Gastlösen à notre droite, ces pics rocheux et ces marbrures dans divers tons de rose nous obligent à marcher la tête haute.
Nous poursuivons jusqu’à la Grubenberghutte. Depuis là, le vent souffle depuis les vallées environnantes et nous oblige à passer une couche d’habits supplémentaire. Nous entamons la montée sur le Husegg. Les derniers mètres sont plus abrupts et le vent de plus en plus violent. Depuis là-haut la vue est magnifique sur 360°.
Repérage des divers sommets avec notre guide et on s’engage dans la descente pour s’arrêter à la cabane, à l’abri du vent, déguster notre piquenique.
On reprend la marche vers la Husegghutte, tout au pied de la Wandflue et un petit crachin de quelques minutes, nous surprend. La pluie cesse vite et soudain on aperçoit dans un coin de verdure de la montagne, deux chamois qui broutent malgré les aboiements des chiens aux alentours.
Le chemin prévu, indiqué sur la carte, qui nous permettait de rejoindre Undere Ruedersberg semble avoir été envahi par les arbustes et les rhododendrons. Nous poursuivons donc jusqu’à Oberi Bire et ensuite vers Stägelhalte , ce qui prolonge d’environ une heure notre marche.
La dernière descente dans la forêt est sûrement pittoresque mais elle est aussi abrupte et la fatigue se fait sentir… Après 5h de marche, 860m. de dénivelé, nous atteignons Ablandschen, fières et heureuses de notre randonnée. C’est seulement à notre retour à la voiture que la pluie froide nous rejoint.
Jeanne
v
Jour 1:
Le camp commence par le rendez-vous au Samvaz à 8h. Nous partons tous ensemble en direction du Val d’Aoste à bord du minibus. Après un petit arrêt à Martigny pour prendre le guide et un peu de route, nous arrivons à Ru où commencera notre montée vers le refuge de Crête Sèche. Une fois arrivés à la cabane sous le soleil d’Italie, nous nous lançons dans une voie de quelques longueurs pour nous remettre sur pieds et, pour certains, revoir quelques noeuds et techniques en vue du lendemain. La journée se termina avec ce qui deviendra une tradition au fil de la semaine : une petite partie de 10’000 avant d’aller au lit ;).
Jour 2:
M – marche d’approche dans les éboulis au lever du jour
A – arête de dingue et magnifique spectre de Brocken dans les nuages
N – nono au soleil
G - gâteau à la cabane, mhhh
E – escalade en jardin et technique de corde
R – retour à la cabane pour la bière et la traditionnelle partie de 10'000, et même une petite douche de luxe
Jour 3:
Descente rapide de la cabane jusqu’au parking afin d’éviter la pluie qui heureusement pour nous n’était pas au rendez-vous !
Départ avec le mini bus direction le Valsavarenche puis montée à la cabane Chabod sous un soleil magnifique !
Après-midi détente à la cabane pour certains et baignade (très rafraîchissante) pour d‘autres. Sans oublier la partie de 10’000 avant d‘aller au lit !
Jour 4:
4h00: Déjeuner puis départ de la cabane à la frontale. Une fois sur le glacier, on s'encorde et
on marche jusqu'à un champ de crevaces ou un Italien passe dans l'une d'elles et ou Simon doit aller aider à le ressortir. Suite à ça, on continue l'ascension jusqu'au sommet où l'on fait quelques photos avant de redescendre en direction de la dernière cabane.
Jour5:
En route pour la dernière journée, le sommet du Ciarforon pour les autres, ça devait être drôle de voir un reste d’hélicoptère au sommet. Moi je reste à la cabane me reposer et goûte au dernier plat italien, les gnocchis aux champignons. Les autres ont eu bien du plaisir, nous redescendons tous à la voiture, c’était vraiment beau.
Partage convivial dans la voiture avec les restes de picnic, et pas de 10'000 ce soit car nous sommes à la maison.
Montée au Col de la Dent de Lys, 10 août 2020
Météo du jour : Entre canicule, orages épars prévus en journée sur le valais, régions épargnées par la pluie jusque dans l’après-midi, notre guide du jour, Catherine, renonce au Bel Oiseau prévu et opte pour le Col de la Dent de Lys où la météo est plus prometteuse jusqu’en fin d’après-midi.
Parties de bon matin, rv à 7h au stationnement de Borbuintse. L’air est encore frais et les 3 marcheuses, Yolande et moi, guidées par Catherine entamons notre marche . D’abord en pente douce, le chemin nous conduit à travers les prés d’alpages. On y croise des troupeaux de génisses occupées à ruminer en nous regardant passer sans montrer d’émotions particulières. Catherine apprécie particulièrement leur zénitude ! Et dans un tournant, sur un écriteau : viande de vache du Limousin à vendre, mais 1/4 de bœuf ça fait beaucoup !
Plus nous avançons, plus la montée devient raide. En prenant de la hauteur, les pentes verdoyantes, les prés jaunis et les forêts de conifères forment une mosaïque des plus harmonieuse. Mais mieux vaut regarder ses pieds si on veut atteindre le sommet !
Arrivées au Col de Lys, Catherine propose de poursuivre notre montée jusqu’au Mys Derrey. (1863m.)
Ce ne sont plus de douces pentes vallonnées que nous avons devant les yeux mais une multitude de pointes acérées au premier plan (Catherine et Yolande les connaissent par leur prénom à force de les côtoyer alors que pour moi c’est l’émerveillement ). Dans le lointain, les Dents du Midiet le Mont Blanc. A droite le Léman apparaît des plus paisible malgré l’arrivée au loin des cumulus.
Pause sur ce sommet pour goûter et jouir de la vue . C’est en grignotant notre pique nique que l’on voit soudain un troupeau de chamois dévaler la pente à toute vitesse. Quelle agilité sur ces roches escarpées !
Nous entamons la descente d’abord par le même chemin jusqu’au collet du Pralet. Puis nous contournons cette fois-ci le Pralet par le nord jusqu’à rejoindre le chalet de Borbuintse, ensuite nous rejoignons notre point de départ par le sentier direct. Plus on redescend, moins la fraîcheur est au rv en ce jour de canicule. Alors c’est l’école buissonnière afin de parfaire nos connaissances en botanique. C’est à l’aide d’applications sur le portable que l’on s’amuse à chercher le nom scientifique des brises lunettes, d’identifier l’euphrésia, la menthe sauvage…
Après 12 km de marche, 725 m de dénivelé, nous terminons la marche par une glace et un verre de thé de menthe bien frais chez Catherine.
Jeanne
Après la montée d’un bout de la route de l’alpage de l’A Vieille, nous étions 6
( Sandrine, Ronald, Grethe, Yolande, Nadia et Catherine) à débarquer sur le parc de la
cabane dans la forêt de Fruimic où deux petits degrés incitèrent à mettre, qui son
bonnet et ses gants, qui sa doudoune.
Les premiers rayons du soleil eurent tôt fait de nous réchauffer dans la pente couverte
de genévriers, bruyères et myrtilliers. A l’alpage de l’A Vieille nous passons
stoïquement devant le buvette sans nous arrêter mais avec la promesse d’une buvette
à la descente. Nous admirons les chottes joliment rénovées ainsi que la petite
chapelle.
Au dessus, dans le pâturage, les marmottes nous guettent, Nadia les repère la
première comme toujours !
La pente se redresse, le pâturage fait place à un paysage minéral de différentes
couleurs. Encore un petit effort et nous voilà au Pas de Lona.
Nous nous engageons sur la large arête qui mène à la cabane, bien vite nous trouvons
des asters qui nous indiquent qu’il faut rechercher les edelweiss. C’est bientôt un
tapis d’edelweiss que nous repérons tout près du sentier ! Un peu plus loin nous
arrivons aux petits lacs et admirons au loin le lac de Lona. Encore 140m et nous voilà
à la cabane, notre objectif du jour. L’endroit est fréquenté alors nous nous éloignons
un peu pour notre pique nique. Le panorama est toujours saisissant de beauté. D’un
coté, la pointe de Vouasson, les Aiguilles Rouges d’Arolla, la Ruinette, le Mont Blanc
de Cheilon, la Serpentine, le Pigne d’Arolla ; de l’autre, le Bishorn, le Weisshorn, le
Zinal Rothorn, la Dent Blanche et tous ceux qu’il serait trop long de nommer ici. La
petite crachée de neige de la veille vient accentuer les contrastes pour le plaisir le
l’oeil.
La météo est si stable, la température si agréable que nous choisissons de redescendre
par le Haut Vallon de Réchy et le Pas de Lovegno. J’aime tant cet endroit que j’en ai
un peu oublié le temps, mais n’est-ce pas cela là, la magie de la montagne par bonnes
conditions ?
Le sentier descend dans un cadre toujours très minéral, à la croisée de la plaque
africaine et de la plaque européenne. Des roches variées se côtoient, au début de la
descente nous voyons une large bande de corniaule jaunâtre puis plus bas une doline
dans le gypse. Ronald s’aventure pour en voir le fond, il en revient avec une
magnifique pierre aux reflets argentés en surface. Plus loin, nous devinons le glacier
pierreux sous les Becs de Bosson.
Plus bas, les plantes ont colonisé cet univers minéral, le sol est couvert de petites
gentianes bleues.
Puis c’est la traversée plus ou moins horizontale sur le Pas de Lovegno suivie d’un
bout de descente raide avant de retrouver des pentes plus douces qui nous mènent à
l’alpage du même nom où nous attend une buvette. La halte est bienvenue et nous
permet de nous réhydrater. Encore une demi-heure de chemin à l’ombre de la forêt et
nous voilà à notre point de départ.
Nous aurons marché près de 5 heures et grimpé plus de 1000m, bravo et merci à tous
pour cette belle journée et votre bonne humeur.
Catherine
Belle randonnée, déroulement comme prévu. Quelques adaptations aux transports étaient nécéssaire pour des travaux sur les lignes des CFF..
La météo était formidable, juste quelques nuages bienvenues pour qu'il fasse moins chaud à la montée.
Bel hôtel au Kemmeribodenbad avec Hot Pot et Sauna en arrivant de la randonnée.
Belle randonnée, déroulement  ...
Randonnée à la Pointe de Mandelon mercredi 8 juillet 2020
Nous sommes 5 au rendez-vous : Catherine notre cheffe de course, Alexandre, Jeanne, Nadia et moi-même sans oublier le soleil, il fait un temps magnifique ! Départ à 7h00, direction le Val d’Hérémence.
Notre randonnée débute à 1761 m d’altitude par une jolie forêt de mélèzes et de sapins avant de traverser un immense alpage fleuri. Nous apercevons au fond de la vallée le majestueux barrage de la Grande Dixence. Un troupeau de vaches d’Hérens pâturent juste à côté de nous et leurs cloches semblent nous souhaiter la bienvenue dans ce paradisiaque paysage. Notre pas lent nous permet de discuter entre-nous et de faire un peu plus connaissance. Alexandre nous apprend même quelques mots de patois.
Nous passons juste à côté de la buvette du Mandelon et apercevons de nombreuses marmottes qui s’amusent entre les pierres. Outre les nombreuses fleurs, nous admirons également au bord du chemin de vieux mélèzes aux troncs marqués par le temps.
Après une petite pause, nous voici maintenant sur un sentier au milieu des rhododendrons fleuris, myrtilliers, anémones, orchis vanillés ou encore gentianes bleues. Nous suivons une arête peu pentue, certainement une ancienne moraine de glacier, et marchons sur un tapis de mousse sèche parsemé de jolies asters des alpes, de joubarbes et de rochers. Après une dernière montée un peu plus abrupte au pas de la boille, nous voici arrivés à la Pointe de Mandelon qui culmine à 2558 m d’altitude.
Le panorama sur toutes les montagnes environnantes est juste splendide avec en toile de fond le ciel bleu azure. Pendant que nous profitons de pique-niquer, Catherine et Alexandre nous les énumèrent les unes après les autres, le Glacier des Diablerets, la Maya, les Becs de Bosson, le Weisshorn, le Bishorn ou 4000 des Dames, la Dent Blanche et même le Cervin, et tant d’autres dont j’ai déjà oublié le nom.
Il est déjà temps de songer à redescendre et nous empruntons le même parcours que pour la montée. Cette fois-ci nous nous arrêtons à la buvette avant de continuer la descente et de bien terminer par un petit stretching orchestré par notre cheffe de course. 😉
Un immense MERCI à Catherine pour la super organisation et la belle découverte !
Alicia
C’est à six que nous partons le samedi matin direction Orvin-city, motivés à bloc pour ces sympathiques deux jours de grimpe avec nuit sous tente.
Arrivés dans cette belle région qu’est le Jura bernois et plus précisément dans ce petit village en pavé qu’est Orvin, nous trouvons quelques difficultés à se parquer. Une fois parqués, c’est parti pour la marche d’approche qui nous mène au secteur appelé… « Pizzeria » ! Après nos voies pizzaéennes consommées et l’explication du fameux mouvement standard donnée par Blaise, nous nous mettons en route pour nous installer sur une terrasse au bord de LA rue d’Orvin. C’est ici que nous rencontrons des gens du coin qui nous conseillent le bon emplacement pour installer nos tente. C’est donc après avoir discuté avec eux que nous trouvons la place et que nous plantons nos tentes. Programme de la soirée : apéro, fondue et discussion autour du feu.
Le lendemain, après avoir tout rangé, nous partons en quête d’un nouveau secteur. Nous grimpons beaucoup et bien, jusqu’à satiété. C’est pour cela qu’en fin d’après-midi nous décidons que nous avons mérité cette brioche dont on parle depuis notre arrivée à Orvin, à la vue de la boulangerie « La Brioche ». Celle-ci engloutie, nous nous mettons en route pour le retour dans notre patrie qu’est la Veveyse, avec de supers souvenirs de bonne ambiance et d’amitié. Merci pour ce beau weekend !
Raphaël
C’est par une météo tristounette que nous sommes 7 à nous retrouver derrière l’église de Morgins ( Grethe, Nadia, Aurélie, Christel, Lorelise, Jean-Marie et Catherine) ce lundi matin. Nous commencons par emprunter la route d’alpage en direction de Culet, puis enfin nous trouvons le sentier bien plus agréable. Le brouillard nous acceuille aux Porte de Culet. La flore est magnifique en ce mois de juin. De là, le sentier suit l’arête en direction de la Pointe de Mandelon, nous y rencontrons quantité d’anémones à fleurs de narcisses. Deux patous, protégeant leur troupeau de moutons nous accompagnent et nous aboient sur un long bout, heureusemnent notre sentier longe l’enclos et à notre grand soulagement nous n’avons pas à le traverser. Au sommet, le brouillard se déchire enfin et notre regard plonge dans la combe de Dreveneuse en contrebas. Le vent n’étant pas de la partie, il ne fait pas trop froid ce qui nous parmet de faire une pause pique nique dans des conditions relativement agréables. Nous entamons la descente sur le pâturage de Chanso. Malheureusement, Lorelise glisse sur le terrain gras et se foule la cheville. Jean-Marie se propose pour aller chercher sa voiture et part avec Aurélie et Christel. Lorelise marche tant bien que mal, en serrant les dents jusqu’à la buvette du Ferrage oû Jean-marie nous rejoint. Un dernier verre au bistrot de Morgins et c’est le chemin du retour. Merci à tous et particulièrement à Jean-Marie d’avoir été chercher sa voiture. Et bon rétablissement à lorelise!
Catherine
VTT aux portes du Gantrisch
Rendez-vous est donné par Markus, notre chef de course à 9h00 à Riffenmatt chez nos voisins bernois. Sont présents Aurélie, Christelle, Marie-Pierre, Gérald, Jean-Michel et l’auteur du récit.
Le parcours du jour est une boucle qui va nous permettre de monter sur la crête du Gurnigel par son versant est et de suivre un tronçon de celle-ci en direction du sud-ouest avant de replonger sur le point de départ.
On débute par une route goudronnée menant au col afin de rejoindre les contreforts forestiers du Gurnigel. Très rapidement, nous quittons le goudron pour grimper les bonnes pentes de l’ancienne route puis bifurquer sur un pâturage afin d’éviter au maximum la route principale que nous retrouvons pour encore quelques centaines de mètres avant de prendre un chemin forestier qui part à flanc de coteau, tournoyant de ci de là dans des forêts clairsemées. De temps en temps, un pâturage ou une trouée en forêt nous permettent d’admirer le magnifique paysage très vallonné et accidenté qui s’étend devant nous. Le passage d’une passerelle, de quelques ruisseaux et secteurs bien humides met du piment à cette partie du parcours. Après une première longue descente peu intéressante sur route goudronnée, nous entamons la grosse grimpée du circuit par une route forestière assez roulante, au pourcentage régulier. Les forêts et les pâturages se succèdent, ces derniers sont magnifiques avec des prairies fleuries et un grand choix de couleurs différentes. Marguerites, œillets de poète, géraniums des bois et boutons d’or agrémentent ces prés.
Arrivés au col, nous poursuivons par la variante du jour de Markus : un joli sentier piétonnier superbement aménagé avec du gros gravier et des petites passerelles en bois. Il faut être concentré car elles sont étroites et la chute ferait du dégât. Nous voici sur la crête. Dépose des vélos et circuit à pied dans la réserve naturelle en marchant sur une immense passerelle qui permet de dominer la végétation. L’on voit les vestiges de Lothar et la nouvelle forêt qui s’installe, nous sommes sur des terrains tourbeux, acides couvert de myrtilliers, de sorbiers des oiseleurs et d’épicéas. Depuis la passerelle, le paysage est grandiose sur le Gantrisch, malgré un ciel chargé cachant quelques sommets.
Nous continuons à VTT sur le sentier jusqu’au point culminant de la crête, 1665m, entouré par les rhododendrons qui commencent leur floraison.
Pic-nic au soleil, à l’abri du vent et devant un panorama magnifique.
Nous entamons la descente toujours sur le sentier pédestre le long de la crête. Arrivés à l’alpage Underi Hällstett, nous bifurquons à droite et commençons la partie la plus technique du parcours : boue, cailloux instables, racines glissantes agrémentées des petits cris de Marie-Pierre nous accompagnent avant le retour sur un chemin forestier et une route nous ramenant au point de départ.
Nous avons encore le temps d’apprécier la terrasse d’un resto avant que l’orage ne survienne et nous accompagne pour le retour à Châtel.
Une fois encore, timing parfait et variante sympa de notre chef de course. Merci à tout le groupe pour le bon moment et plus particulièrement à Markus.
Éric
Sortie VTT du 11 juin 2020
Parcours 987 SwissMobile
Nous nous retrouvons à 10 pour entamer ce parcours au départ de Ste-Croix. Markus, Fabienne, Laurent et Eric s’y sont rendus en train alors que Christel, Aurélie, Sandrine, Muriel, Anne et moi sommes allés en bagnoles. Un petit café au buffet de la gare nous permettra de mieux nous caler sur notre vélo, départ direction le Chasseron. Nous commençons par monter au col des Etroits pour attaquer le Chasseron par derrière, c’est-à-dire par le vallon de Noirvaux. La météo est bonne, mais le terrain un peu gras. Du coup, les vélos sont vite encrottés ainsi que les mollets et les bas de dos. Les chemins sont très roulants, par contre, la pente qui mène au Crêt de La Neige est rude, 22%. Même Markus a dû mettre pied à terre et pousser. Le sommet est en ligne de mire. Encore quelques slaloms pour éviter les trous creusés par le passage des vaches et nous voilà au point culminant du jour. La vue sur le plateau et le lac de Neuchâtel est magnifique par contre, c’est un peu brumeux sur les Alpes. C’est l’heure de la pause pique-nique, mais une petite bise ne nous incite pas à nous éterniser. Un bon café à l’Hôtel du Chasseron nous réchauffe un peu pour entamer la descente.
Puis, c’est parti plein gaz en direction de Bullet. Les chemins ne sont pas trop techniques, quoique… Sandrine et Anne ont fait de gros progrès sur les singles et les passages de racines, cailloux et autres. Mais, probablement par excès de confiance, Sandrine a tout de même embrassé un arbre suite à une racine mal négociée. Heureusement, à part l’amour propre, il n’y a pas eu de blessure.
Nous rejoignons Ste-Croix par des petits singles bien sympathiques. Une bonne bière nous attend sur la terrasse ensoleillée de notre hôtel de France.
Jean-Marie
Vendredi 12 juin 2020
Après une bonne nuit de repos et un regard sur le ciel qui est en notre faveur malgré quelques nuages, nous prenons quelque force autour d’un bon petit déjeuné afin d’attaquer notre deuxième journée sur le parcours 988.
9h15 nous enfourchons notre fidèle destrier et nous partons de Sainte-Croix capital de la boîte à musique par une petite descente jusqu’à la Sagne. Notre chemin est fait tantôt de revêtement dur et tantôt naturel.
Vers le Montjovet derrière les Aiguilles de Baulmes nous nous éloignons quelque peu du parcours pour faire une petite boucle direction le Suchet par une petite partie technique dans la forêt plus ou moins bien maitrisé selon le chevalier, qui, dans sa dernière ligne droite nous conduira sur un chemin de revêtement naturel à Grangeneuve. Là nous profiterons d’une petite pause bien méritée afin de reprendre des forces avec une croûte au fromage gigantesque pour les uns et plus raisonnable pour les autres !
Après cette petite escapade nous rejoignons le col de l’Aiguillon puis descente sur l’Auberson ou il y a un magnifique musée familial de boîtes à musique et automates. Notre parcours se termine par la Chaux et le col des Etroits où nous avons une vue sur le Chasserons que nous avons gravi la veille.
Merci à Aurélie et Markus pour ces 2 jours dans cette belle région.
Sandrine
Récit de course du weekend des 30 et 31 mai 2010 : parcours VTT 44 : Chasseral-Weissenstein Bike
Parcourir Neuchâtel-Soleure en vtt permet d’avoir un bel aperçu d’une partie du Jura suisse, peut-être méconnue de certains Romands plus habitués à se diriger dans la région de Sainte-Croix ou de la Vallée de Joux. Ici, c’est le Jura à l’état pur: collines bucoliques, ravins abrupts et auberges de montagne. L’étape suit sans cesse la crête de la chaîne extrême sud du Jura avec une vue magnifique sur le Seeland bernois, les méandres de l’Aar et les Alpes pour se terminer par une belle descente dans la ville baroque de Soleure.
Le rendez-vous était donné samedi à 7h30 à la Gare de Palézieux pour se rendre en train à Neuchâtel où nous rejoignait le dernier compère de la bande du weekend, Olivier.
L’équipe était constituée de Markus, chef de course - aussi à l’aise dans l’organisation des transports que dans les contacts humains, qui plus est quand il s’agit de passer commande en suisse-allemand dans une auberge de montagne soleuroise - , de Sandrine, Aurélie, Christel, Muriel, Jean-Marie, Olivier, Jean-Michel, Eric et de la soussignée.
Il était dit, dans les communications d’avant-course, que les VTT à AE étaient les bienvenus et seuls deux participants en ont utilisé.
La course à proprement parler débute donc par la montée sur Chaumont, au-dessus de Neuchâtel, une bonne « bavante » ,comme certains disent parfois, et à l’issue de laquelle Jean-Marie s’aperçoit qu’il a perdu l’écrou de l’axe de sa roue arrière : comment le retrouver ? Par chance, après quelques aller-retours sur cette pente, la chance sourit à notre camarade John qui ne manquera d’ailleurs pas de nous dépasser dans quasi toutes les descentes. Suivent alors de jolies traversées de pâturages permettant de jeter un coup d’oeil intéressé sur les vallons du Jura bernois que nous retrouverons le lendemain et finalement la montée sur le Chasseral, point culminant du parcours, partagé entre les cantons de Neuchâtel et Berne. Nous nous arrêtons dans l’auberge du même nom et ne sommes pas les seuls en ce samedi de Pentecôte : randonneurs,motards, cyclistes (majoritairement de route à ce moment-là du parcours) et automobilistes, comme nous, affrontant le frais mordant du sommet renforcé par une bonne bise.
La descente n’est alors que récompense bien méritée pour les efforts fournis (1500m de dénivelé) lors de la montée. Le village de Sonceboz marque l’entrée du vallon de Saint-Imier sur la route dite « horlogère » reliant Bienne à La Chaux-de-Fonds. C’est là que nous sommes chaleureusement accueillis par le patron de l’Auberge du Cerf, restaurant gastronomique et hôtel proposant aussi une cuisine de brasserie. L’accueil est sympathique, la nourriture délicieuse et généreusement servie (nous avons droit à une « repasse », terme sortant de la bouche de notre jeunes serveuse, Parisienne pas timide pour un sou qui nous avoue que par rapport à la banlieue parisienne d’où elle vient, « ici, ça change un peu ! »)
Le dimanche matin, il s’agit de ne pas traîner au lit car la deuxième étape de notre périple s’annonce aussi physique que la première et longue de quelques kilomètres supplémentaires. Nous l’entamons par une belle montée dont le premier tronçon suit la route du col de Pierre-Pertuis et se termine aux abords d’une première Métairie – ferme restaurant typique du Jura bernois.
C’est alors que nous en prenons plein les mirettes qui ne sont pas trop de deux pour admirer tantôt les magnifiques érables, tantôt les murs de pierres sèches si caractéristiques des paysages jurassiens, tantôt la flore tendre des montagnes ou encore pour jeter un coup d’œil renouvelé sur les villages et bourgs du Jura bernois que sont Reconvilier, Tavannes et Tramelan : nous sommes à la frontière des langues et notre chère Sandrine (dont c’est ici l’origine) peut nous aider à distinguer les villages les uns des autres.
Tournons-nous notre regard du côté du Plateau, c’est alors l’Aar qui s’impose avec ses méandres romantiques et ses entrelacs de cours d’eau et de lacs.
Une pause s’impose pour reprendre des forces et nous la prenons à l’alpage de l’Obergrencherberg qui propose une cuisine simple et roborative. Suit une descente qu’il s’agit de faire en partie à côté de son « boguet », comme dit Eric, avant de rattaquer pour une, deux, trois montées, ... j’ai un peu oublié tant il y en avait. « Un peu casse-pattes », même pour Aurélie dont nous envions pourtant tous l’énergie et la jeunesse...
Notre course se termine par la descente sur Soleure (sans être toutefois, « sur Soleure ») après avoir jeté un regard enchanté sur une bonne partie du Plateau suisse depuis le Weissenstein.
Retour en train via Berne pour les plus fourbus, prolongation du pédalage pour Jean-Michel, Olivier et Markus jusqu’à Bienne, au moins... et peut-être pour un jour de plus.. pour Markus ?
Chers lecteurs-clubistes, un conseil : partez à la découverte du Jura, aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire !
Madeleine Jaquier Monachon
Semaine de randonnée à ski dans le Beaufortain (F)
Etant donné les circonstances mondiales spéciales et dramatiques de ce début mars 2020, ce récit ne devrait pas rester dans les annales des événements joyeux de la section. A l’heure de l’écrire, le pic de contamination du virus de la grippe Covid 19 n’est pas encore atteint.
Vendredi 13 (même pas peur…), des premières dispositions cantonales sont prises pour tenter de maîtriser l’évolution de cette méchante grippe, très contagieuse.
Samedi 14, le départ est prévu vers midi. Alexandre, notre président, et Néné nous font part de leur détermination courageuse à privilégier le choix de ne pas s’exposer d’avantage et de rester à la maison. Véro a un refroidissement et préfère s’assurer que ce n’est pas la grippe. Elle propose de nous rejoindre dans un jour ou deux si tel n’est pas le cas.
On se concerte et décidons de partir malgré tout. Les signaux ne sont pas encore au rouge, et nous pensons, à raison ou à tort, que l’air des montagnes de Savoie ne sera pas plus dangereux. Nous ne devrions pas côtoyer un trop grand nombre de semblables.
Nous arrivons au gîte Viallet, dans le hameau de Le Bersend, au-dessus de Beaufort en cours d’après-midi. Notre guide Sylvain est déjà sur place. La météo est au beau fixe. L’air est quand même assez frais, mais on nous promet de ne pas avoir froid. Le printemps se profile déjà.
Nous, ce sont Jean-Marie, qui a organisé tout ça (les bonnes choses, pas ce satané …virus), Sandrine, Lulu et Roby, Moteur et moi-même.
Les discussions tourneront beaucoup autour du « sujet », tantôt sur un ton dramatique, et tantôt sur le ton habituel de la plaisanterie, des fois que ça ait un effet thérapeutique…
Une bonne nuit de sommeil et nous voilà partis dimanche matin de bonne heure pour s’attaquer à un sommet visible depuis le gîte, la Légette du Mirantin (env. 2350m). Une belle pente nord-est que nous atteignons après un petit 1200m, en partant du lieu-dit Ladray, juste au-dessus de Arêches. Nous passons par une butte, avant de devoir redescendre quelques mètres sur un flanc nord assez dur et traverser des coulées durcies. Ensuite, une grande cuvette, avant de s’attaquer à cette belle face bien exposée, qui se termine les 300 derniers mètres par un petit 35°. La neige est encore dure, et les derniers 50 mètres se font à pied avec les skis sur le sac. Le sommet nous offre un superbe coup d’œil sur le Mont-Blanc et la Pierra Menta, pour ne citer que les connus.
Les pentes de tous côtés nous offrent de beaux dessins en arabesques, certainement faits par des rigoles dues à la pluie (il a plu jusqu’à 2400m ces derniers jours).
La descente est belle, grâce à une couche ramollie, juste ce qu’il faut ! Nous hésitons un peu pour profiter un maximum des pentes, quitte à nous éloigner de notre point de départ : nous avons de la chance (surtout le flair du guide) de retrouver une route qui nous ramène sur la trace de montée. Les derniers virages sur une neige de printemps, jusqu’à la limite de la neige… devant les voitures !
Il fait soif. A Arêches, les monte-pentes sont fermés et les restaurants également. Une ou deux personnes sur une terrasse : on demande et le tenancier accepte de nous servir malgré tout. Satanée ambiguïté de choisir entre la crainte (de côtoyer des gens de trop près) et le plaisir (le dilemme de Milou et son ange contre son démon…). Finalement, on ne prend que le risque du service par un gars très sympa, qui a le bagou à Colombin, et un accent que, personnellement, je n’ai encore jamais entendu. L’ambiance commence vraiment à être spéciale, hors du temps, hors du monde.
Ça continue à notre arrivée au gîte, les consignes se renforcent : ils n’ont plus le droit de servir au restaurant, mais ne peuvent tout de même pas nous mettre dehors. « Entre les lignes », nous allons donc manger dans nos chambres (définition de la chambre à éclaircir…).
Sans détermination précise et définitive, nous concernant, de la situation en France et encore moins celle de Suisse (même si, logiquement, la prudence est de mise), nous décidons de partir en course demain. Sylvain est ok. Mais ça sent le roussi, et on le communique à Véro pour lui éviter de nous rejoindre.
Lundi 16, nous partons par Haute-Luce (nous avons les Saisies sur la gauche de notre direction) et laissons les voitures à Annuit. L’itinéraire nous fait monter dans les bords d’un torrent. Le manque de neige et la pente requièrent un portage des skis. Nous grimpons un sentier dans la forêt avant de rejoindre la limite supérieure des sapins et de changer complètement de décor. La suite de notre progression se fera dans un monde particulier de « dunes » immenses encerclées de gorges profondes. Le tout dessiné comme hier d’arabesques verticales tracées par la pluie.
Pas de technique compliquée. Le principal souci de Sylvain étant de trouver un itinéraire de descente qui évite le passage en forêt que nous avons fait à la montée.
Nous atteignons un sommet arrondi dans cet ensemble nommé les Enclaves. Les Rochers des Enclaves plus précisément, à environ 2300m.
De nouveau un superbe coup d’œil sur le Mont-Blanc ! Egalement un point de vue sur le barrage de la Girotte, barrage à voûtes multiples, dont on voit bien la forme, car libre d’eau.
Pour la descente, Sylvain nous fait passer dans des dédales de raies profondes avant de se retrouver au-dessus de pentes assez raides, que nous pouvons prendre, grâce à la neige suffisamment ramollie. Un bout de route, puis encore quelques derniers virages dans les prés, avant la route, un peu plus bas que les voitures. Ce seront les derniers de la semaine, bouh !!
Pour le deuxième jour consécutif, après une petite restauration servie par Colette, tenancière sympa et volontaire, nous passons le reste de l’après-midi au soleil : parasol, boissons houblonnées, ou pas, et toujours le « sujet » ! Toujours ce big dilemme de rester ou rentrer.
Finalement, les circonstances décident pour nous, à plus d’un titre, même si nous ne nous sentons pas plus en insécurité sanitaire ici que chez nous : Sylvain ne peut plus nous accompagner pour une histoire de priorité aux soins (il ne doit pas prendre le risque d’un accident et de péjorer les urgences sanitaires) et Colette ne pourra plus nous servir. Nous devons rentrer. On reste quand même pour la nuit, par solidarité envers nos aubergistes sympas, et… par plaisir.
Dans la soirée de lundi, le président Macro prend le micron (ou le contraire…) pour affermir les dispositions sanitaires au niveau national. La Suisse rappelle les 6 derniers ressortissants encore à l’étranger (ça doit être nous…)
Nous partons mardi matin. Quelques emplettes à Beaufort pour soutenir le commerce local (avec les distances recommandées) et nous prenons la route. Nous ne sommes par très loin, finalement... Sauf qu’à la douane franco-suisse, c’est la gabegie !!!, et le retour sera très long !
Nous sommes forcément déçus d’écourter une semaine si prometteuse, mais sommes conscients d’avoir un peu bravé les consignes qui venaient de plus en plus précises par rapport à la gravité de la situation.
Situation qui, même que dramatique, ne divisera en rien nos amitiés de montagnards.
Michel Villard
La Tita da Terra Naire
Dimanche 1e mars… les conditions de neige m’obligent à modifier ma course initialement prévue à la Para, en versant Sud, où les pentes sont un peu raides pour un degré d’avalanches de 3.
J’ai découvert sur un des derniers bulletins des Alpes, une suggestion de course qui décrivait un sommet du côté du Sanetsch avec des pentes pas trop soutenues et surtout… c’est un sommet qui n’est pas très connu… La Tita da Terra Naire, plus communément appelée « Tête Noire » par les locaux.
J’opte pour cette course afin de faire découvrir une nouvelle région aux 11 participants.
Déjà, l’organisation de la course a été difficile, comme toutes les courses de cet hiver, au vu des conditions météo très capricieuses. Donc, neige, pas de neige, trop de neige ? Il faut attendre le dernier moment pour décider. Avec de la chance, ils annoncent un créneau météo favorable de 7 heures du matin jusqu’à 15 heures… juste ce qu’il nous faut.
Sur place, la neige est abondante. Il a neigé 50 à 60 cm durant la nuit. Heureusement, j’avais prévu des voitures 4x4 au cas où la route ne serait pas déneigée. Et c’était le cas sur les 2 derniers kilomètres. Donc, nous voilà les premiers au point de départ.
Bon, la neige, c’est bien joli, mais va falloir tracer. Au début, on suit un chemin pas trop pentu, donc ça va, mais dès que les pentes se redressent, ça devient plus dur. Nous nous relayeront pour faire la trace, heureusement.
Malgré le fait que j’étais déjà venu faire la course en repérage une semaine avant, j’ai de la peine à retrouver le bon cheminement tellement il avait neigé. Finalement, je retrouve le passage clé… le fameux pont couvert de neige à hauteur des barrières, et où il ne vaut mieux pas passer en-bas. C’est une gorge étroite et profonde d’une vingtaine de mètres.
Passé la limite des mélèzes, nous voyons le sommet en face de nous. Vu la quantité de neige, je ne pense pas monter jusque-là. Mais finalement, tout en cherchant le meilleur itinéraire pour éviter les pentes raides, nous arrivons jusqu’à l’attaque de l’arête sommitale. Nous ne nous lancerons pas sur cette dernière, ça nous prendrait en tout cas une bonne heure aller-retour.
Pendant que nous dépeautons, nous surprenons une perdrix des neiges qui logeait dans le coin.
Une fois équipés, nous entamons la descente en visant les pentes plutôt orientées Est car, en versant Sud, ça devient déjà lourd. La neige en quantité, c’est bien joli, mais il faut de la pente pour avancer. Mais chacun y trouvera son compte pour aligner quelques belles tresses sur ces pentes immaculées.
Même à la descente, ce n’est pas facile de trouver le meilleur cheminement et de ne pas se faire piéger par une gorge ou une aspérité de terrain infranchissable. Mais ce sont les aléas de la découverte !
Et nous nous retrouvons aux voitures, calées derrière des murs de neige poussée par le chasse.
Une bonne bière à Conthey clôturera la journée.
Jean-Marie
Récit d’une course…à la recherche de neige ! 8 février 2020
Le Massif du Gantrisch s’est déplacé côté Valais, « yaq’çad’vrai » !!!
On cherche un peu de neige, tout simplement. David a passé du temps sur les cartes pour trouver un plan B.
Et c’est plein d’espoir que l’on se dirige vers Bourg-St-Pierre (1650m). En vue : Beaufort (3048m), massif des Alpes Pennines W.
Quelque peu sceptiques au parking, il semble qu’il n’y a pas beaucoup plus de neige que chez nous ☹.
Mais … on va y aller. En recoupant la route du Vallon de Valsorey on se dirige vers Azerin (2046m), puis on passe à Challand d’En-Haut (2222m) où se trouve de ravissants petits mazots de pierre, 1 croix de bois. On gagne la Combe de Challand que l’on remonte entièrement.
Les conditions ne sont pas si mauvaises mais le peu de neige nous fait craindre pour la descente ! Le ciel est bleu, quelques légers voiles par moment, il fait bon, pas assez froid pour la saison.
On dépose les skis une centaine de mètres au-dessous du sommet, beaucoup trop à vif…de cailloux, que l’on rejoint en marchant pour pique-niquer dans une ambiance printanière, entourés de prestigieux sommets comme les Combins, le Vélan, la chaine du Mont-Blanc…
Mais l’heure avance, il faut rechausser. Le profil de descente est quasi le même que pour la montée, mais David va en « éclaireur » nous cherchant les meilleures pentes…et il les trouve ! Fabuleux ce qu’on peut profiter de la moindre neige qui n’a pas trop transformé, on est en février quand même. On tirera un peu plus sur la gauche pour terminer par suivre la route de Valsorey, les dernières pentes en forêt sont impraticables.
Seul petit bémol de la sortie : Siggi a « encore » 😊 cassé sa fix (réparée entre temps). Heureusement il a prévu le matériel de dépannage et réussi malgré tout à prendre du plaisir avec un un tel handicap !
Les heureux clubistes du jour étaient : Jessica, Caroline, Virginie, Aurélie, Sophie, Marie-Pierre, Siggi, Moteur dit « Marcel » 😊, Jean-Marie, sous la houlette de notre génial chef de course David.
Comme le disait l’autre : « un Beaufort qui en VALAIS le coup »
MPierre
Les Monts Telliers
Samedi 1 février 2020
Entre danger marqué, fonte, vent, et avec une météo qui se gâte fin de matinée, ce n’était pas gagné d’avance ! Nos trois chefs de course (on a été gâté ce jour- là !) Fabienne, Hervé et Vincent n’ont pas opté pour cette course par hasard ! Un dénivelé de 1000 m environ, son itinéraire entre 2000 et 3000 mètres d’altitude, peu exposé aux risques d’avalanches, orienté Est, et à l’abri du fort vent ce jour-là.
Départ… Rendez-vous à Châtel 7h30. Nous embarquons les sept (Virginie, Jessica, Fabienne, David C., Hervé, Vincent et moi-même) dans deux voitures, direction Bourg-St-Bernard. Etant donné que nous n’avons pas beaucoup de temps à dispo à cause de dame nature, nous décidons de na pas trainer. La montée est bien groupée avec un bon rythme. Nous nous arrêtons de temps à autre (oui, oui quand même !) pour enlever des couches, boire, manger un p’tit truc et surtout contempler le paysage magnifique qui s’offre à nous. Juste avant le sommet, nous sommes comblés par la vue du magnifique roi des Alpes, notre ami le gypaète barbu !!! Arrivés à la dépose des skis, nous finissons les quelques mètres qui nous séparent du sommet à pied. Point de vue époustouflant sur le Grand Combin, le Vélan, le Mont Blanc… Les nuages sont déjà là et le vent également. Hop, hop, la photo du groupe et via pour la dérupe !
Nous trouvons des pentes encore vierges à tendance poudreuse, cachés derrière des bosses, trop dingue ! Nous avons tous été surpris des conditions encore assez bonnes, malgré un vendredi un peu chaud. Un dernier petit schuss et le parking se présente déjà à nous.
Une matinée passée avec une chouette équipe et le dernier mot de Virginie : “cool on a encore toute l’après-midi devant nous ! “
Merci encore à nos trois chefs, au top comme d’habitude.
Joëlle
Les Monts Telliers
...15 participants, dont 5 de dernières minutes, départ de Samvaz à 7h30, départ ski au pied du clou à 9h.
Pas de nouvelle neige depuis des semaines, neige très dur, les couteaux sont prèts dans le sac.
On monte direction Lèchère-Dessus. Parfois, il faut bien tenir les batons pour éviter de glisser.
La neige est tellement tassée qu’on ne voit plus aucune trace de montée, on se repère avec l’altitude, mais il y’a beaucoup de reliefs qui prètent à confusion. Vers le Crêtet de la Gouille, on se rends compte qu’on est 50m trop à gauche par rapport à l’itinéraire, pas de panique, on corrige, on déchausse juste sur quelques mètres pour rejoindre le bon tracé.
L’itinéraire est très irregulier, certains trouvent ça un peu éprouvant.
On reste au fond des Taves du Dolent jusqu’à 2400m environ, on est en danger 2 donc ça passe, on ne serait pas passé par là en danger 3. On tire à gauche sur le chemin d’été, pour atteindre le sommet à midi pile.
On ne s’attarde pas, car le temps se couvre, on se congratule, on grignotte, on fait la photo et hop on rechausse pour la descente.
Condition de piste pour la descente, comme si le ratrac était passé, retour aux voitures sans problème.
Une bonne bière au bistrot de la gare à Orsière, on a quand même fait tout ça pour ce moment-là ;-)
Philippe Malera