Dent de Vaulion – 10.04.2025
Rendez-vous est donné par Catherine, notre organisatrice en gare de Palézieux, départ à 8h03 pour Vallorbe. Nous sommes 8 personnes, deux autres nous rejoignent en cours de route. Arrivé à 9h15.
Le temps est magnifique et ensoleillé, ce qui nous réjouit d’autant plus d’entreprendre cette course.
Avant d’entrer dans la forêt pour commencer la grimpée, nous avons le plaisir de voir quatre chevreuils à quelques dizaines de mètres de nous. Nous commençons la montée à travers la forêt. Catherine nous guide à travers les chemins qui sont parfois différents de ceux de l’itinéraire balisé. Ceci afin de nous éviter une marche sur route et de nous faire profiter un maximum de la nature. Tout au long de notre marche nous partageons diverses conversations entre nous et faisons ainsi connaissance pour les nouveaux participants.
La bonne humeur est au rendez-vous. Après environ 2 heures 30 nous sortons de la forêt et pouvons déjà profiter d’un magnifique paysage sur les Alpes. Une petite pause s’impose, pour un petit grignotage et se désaltérer. Nous reprenons notre course et passons à travers les pâturages avant d’entamer une dernière montée avant la crête de la Dent de Vaulion. Et là c’est un paysage absolument magnifique avec vue sur le Lac de Joux et Le Lac de Brenet, le Jura sur la droite. Sur la gauche la chaîne des Alpes, splendide ! une vue à 360o. Les connaisseurs reconnaissent les sommets les plus célèbres comme le Mont Blanc, les Dents du midi, la Dent Blanche et j’en passe. Une table d’orientation est à disposition, mais rien ne vaut les yeux avertis de certains. Nous pouvons devinez les différents lacs toutefois pas très visibles en raison d’une légère brume. Une très forte bise nous oblige à nous mettre en contrebas pour la pause pique-nique. Nous avons encore le plaisir de nous retrouver face à quatre chamois en train de brouter, pas farouches et pas effrayés du tout.
Nous reprenons notre route toujours sous la guidance de Catherine, en direction de Le Pont.
La descente est assez douce et Catherine avec ses connaissances nous évite à certains endroits de prendre les chemins sur route en privilégiant les chemins de traverses. Tout au long de la descente nous avons le Lac de Joux face à nous. Arrivé à Le Pont, on se croirait presque dans un endroit de vacances.
Pas le temps de boire une petite bière ou autre, Catherine qui veille sur nous et nous donne l’horaire du prochain train et il reste seulement environ 10 minutes. Une prochaine fois !
De retour à Palézieux à 16h11 tout le monde se salue et se réjouit de la prochaine course.
Merci Catherine pour cette belle journée !!!
Elisabeth
Bivio-semaine senior-16 au 22 mars 2025
Jour 1, lundi 17 mars
Cette semaine est une nouvelle page blanche à écrire. On aimerait qu’elle devienne un tableau strié de nos courbes harmonieuses dans une poudreuse immaculée et luisante au soleil.
La première heure était un tableau blanc ! Le vrai jour blanc ! Pourtant la météo annonçait que le ciel se dégagerait assez vite. On était monté avec le ski-lift (oui on s’excuse, on ne le fera plus, quoique 😊), on espérait voir plus loin que nos spatules mais ce n’était pas le cas.
Dave nous propose alors un changement de programme : on va redescendre sur la piste bleue jusqu’à Bivio et se déplacer un peu plus loin vers l’est où semble-t-il la montagne est un peu mieux dégagée.
Et là on mesure ce que c’est un vrai jour blanc, sans aucun relief, aucun point de repère dans un brouillard si épais qu’on pourrait presque le former en boule. On ne sait plus où est le haut et le bas, sauf si on regarde nos skis. L’un de nous dit que c’est comme si on était plongé dans une piscine de lait. On tombe en s’arrêtant, on est pris de vertige, notre cerveau ne sait plus comment gérer la situation. On redécouvre le chasse neige, sur une piste bleue, la honte !
Tant bien que mal on arrive à Bivio, on embarque dans les voitures et on monte le col du Julier. Et là, … on ne voit rien, ce n’est pas mieux ! On descend vers Silvaplana, et la luminosité augmente un peu, plus loin on voit un coin de ciel et bientôt tout un paysage, YES ! On a parcouru 7 km à vol d’oiseau et c’est une autre météo !
Nous sommes au bas de la vallée qui monte vers le Piz Lagrev, on l’attaque à notre rythme de vaillants seniors, aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire, et dans la bonne humeur retrouvée.
Dave nous trace un itinéraire de géomètre, avec une pente continue à 14,32 %, et cerise sur le gâteau, il nous épargne la multitude de conversions que d’autres avaient tracées avant lui.
Le danger 3 d’avalanche nous contraint à renoncer 100 m avant le sommet, vers 3000m, pour rester dans des pentes inférieures à 30 degrés. D’autres plus téméraires s’y lancent et l’atteignent, mais déclenchent des petites coulées de poudreuse à la descente. On est bien rassuré par le choix de Dave !
Et c’est là que nous commençons le dessin sur la page blanche. Nous traçons nos courbes harmonieuses dans une pente vierge. Oui, elles sont harmonieuses nos courbes ! La neige est profonde, dense et un peu lourde, elle demande à être travaillée pour être sillonnée élégamment. En bas on se retourne et on repère notre trace parmi celles des autres. C’est celles de droite. Et ce n’est pas si mal pour des seniors ! Bon, le guide c’est autre chose, mais c’est seulement parce qu’il est en télémark 😊
Poudreuse, poudreuse et encore poudreuse, jusqu’aux voitures !
La première journée est une belle réussite, on a depuis longtemps oublié le brouillard du matin et nos virages qui ressemblaient à ceux de débutants les yeux bandés !
L’after-phoque se passe attablé devant une boisson rafraîchissante à Bivio, et on se dit tous que la semaine commence rudement bien !
Charles et Chantal
J2, mardi 18 mars 2025
Ce deuxième jour s’annonce prometteur, le brouillard de la veille fait place à un grand soleil matinal. Nous prenons à nouveau le téléski Camon depuis Bivio, cette fois avec visibilité, puis celui de Al Cant. 800m d’ascension de gagnés !
Afin de nous distancer de plusieurs grands groupes qui s’engouffrent dans la belle vallée de l’Eva da Lunghin, nous prenons encore un peu de hauteur, après un premier champ de poudreuses, pour nous mettre l’eau à la bouche, nous entamons la montée par la droite. Une ascension régulière de plus de 600m nous attend, jusqu’au pied de l’arrête entre le Piz dal Sasc et le Piz Lunghin.
Une superbe descente de plus de 1400m, jusqu’à la porte de l’hôtel, nous ravi. Majorité de poudreuse, un peu de carton pas trop méchant et quelques restes de brouillard de la veille, laissés sur le côté. Merci Dave pour ta recherche perpétuelle et ton flair pour nous guider sur les meilleures pentes.
Une très belle journée qui se termine sur la terrasse ensoleillée du café Roccabella !
Jean
J3, mercredi 19 mars 2025
Il est 8h30 lorsque nous débutons notre rando du jour au départ du téléski, à quelques pas de l'hôtel Poste. La destination est le Piz Scalotta qui culmine à 2991 m. La neige est dure, la nuit était claire et froide ! Le soleil nous réchauffe déjà sous un ciel tout bleu. Un premier arrêt au nord de la ferme du Val Reiva nous permet d'observer un troupeau de bouquetins sur l'arrête mi-enneigée du Crap da Radon à quelques centaines de mètres au-dessus de nous. Le chant d'une bartavelle nous alerte. Les jumelles de Dave nous permettent de la voir. Une deuxième est juste à côté. Une chance pour nous de rencontrer de tels animaux sur notre chemin. La montée se poursuit, les dos se mouillent, le rythme diminue, il est l'heure de faire la pause pique-nique, afin de reprendre des forces pour le final. Le « rocher du lion » situer au bas du Val Gronda se prête admirablement bien pour se moment gastronomique. Une demi-heure plus tard nous partons pour les derniers 300 m. de dénivelé. Un dépôt des skis à 70 mètres du sommet est nécessaire. Après la traditionnel séance de photos de toute l'équipe au Top, la descente débute par une partie bien technique que tous maîtrisent avec succès. Pour la suite de la descente, Dave champion pour trouver une neige bien praticable, nous conduit dans de belles pentes où nous nous régalons. Nous contournons le Crap da Radon par l'ouest pour rejoindre l’arrêt de bus de Stalvedret. Troisième belle journée, merci.
Ueli
J4, jeudi 20 mars
7h30, après un bon petit-déjeuner, nous prenons la route. Arrivés devant le restaurant La Veduta, Jean-François sort son tabouret escamotable pour accéder au coffre de toit et en sortir nos skis. Charles lâche un envieux : « Faut que je m’en achète un ».
Objectif du jour : Piz Surgonda, 3195 mètres. Nous entamons la montée sous un soleil radieux, entourés de paysages à couper le souffle. À mi-parcours, Dave propose une option : ceux qui le souhaitent peuvent pousser jusqu’au sommet pendant que les autres patientent plus bas. Charles, Jean, Ueli et moi acceptons le défi.
Jean-François et Catherine optent pour le col, tandis que les autres attaquent la dernière montée à pied. Une petite arête plus tard, nous atteignons le sommet, et Jean, inspiré par l’altitude, propose une Holà.
Retour à la troupe, mais Dave, fidèle à lui-même, a une nouvelle idée: remonter un bout pour s’offrir une belle descente en poudreuse. On suit, et il avait raison… Une neige de rêve, du pur bonheur !
Puis vient la dernière descente jusqu’au point de départ… du lundi. Petit détail : nos voitures sont encore deux kilomètres plus loin. Option 1 : marcher (bof). Option 2 : trouver une bonne âme motorisée. C’est là qu’Ueli entre en scène, sort son plus beau sourire et charme une conductrice allemande au volant d’une petite voiture bleue. Elle accepte d’embarquer trois d’entre nous. Jean-François, Charles et Ueli partent donc en mission récupération, avec un démarrage façon Grand Prix.
Quelques minutes plus tard, mission accomplie : les voitures sont là, le matériel est chargé, et nous rentrons à l’hôtel, fatigués mais ravis.
Encore une belle journée en montagne, avec du soleil, de la bonne neige et quelques anecdotes à raconter au souper !
Charles-Henri
J5, vendredi 21 mars
Ce matin là un changement de temps est annoncé : «vent et sable du Sahara dans le ciel» dit la météo !
Au départ de la Veduta, ça souffle ça oui, c’est gris aussi mais c’est bien motivés que nous nous mettons en route pour le dernier sommet de la semaine Nous laissons passer les autres groupes, histoire d’être tranquilles.
Une première montée un peu raide nous amène au lac de Grevasalvas. Là une couche d’eau sur la glace et sous la neige me fait tester étanchéité de mes chaussures, eh oui j’aurai du tasser la neige avec mes skis avant de les ôter…
Du lac l’itinéraire que nous allons emprunter nous paraît raide au dessus d’une barre rocheuse et nous impressionne ; en fait comme souvent une fois dans la pente , il n’en sera rien.
A la pause près de la bifurcation pour le col de Grevasalvas, un gant gît dans la neige, Dave fait un handshumännli pour le signaler, nous rencontrerons son propriétaire un peu plus haut dans la combe.
Le ciel s’est dégagé et la visibilité est maintenant bonne.
Une courte grimpette après le dépôt de ski nous mène au sommet, là une fois de plus nous sommes subjugués par le panorama.
Nous nous préparons pour la descente . Jean constate qu’il a perdu une pièce de sa fixation et que celle-ci ne tient plus. Les Mac Gyver du groupe, des colsons et du fil de fer font miracle et Jean descendra sans trop de peine.
Malgré les nombreuses traces, la descente est encore bonne et c’est heureux que nous terminons la course devant shorley, bière et délicieuses tartes aux noix à la Veduta.
« Chi va piano va sano e va lontano », ainsi le groupe des seniors et moins seniors aura gravi le Piz Lagrev, Le Piz dal Sasc, Le Piz Sugonda, ,le Piz d’Emmat Dadaint, et l’équipe sera arrivée au complet au Piz Scalotta, gravissant 1250 m pour le plus grand bonheur de tous
Catherine et Jean-François
Course annulée suite à de multiples annulations et à une météo très médiocre
Course annulée suite à de multipl ...
Week-end ski de fond à la vallée de Conches en remplacement de la vallée de Joux
Samedi 1er février
Départ à 7h45 de la gare de Remaufens pour Palézieux, Vevey, Brig et Gluringen pour Yolande et Eric rejoints par Catherine, Jeanne et Jean-François à Vevey.
Fin de matinée, dépose de nos bagages dans le local ski du Wallisersonne. L’hôtel n’ouvrant ses portes qu’à partir de 15h00, Jeanne part à la recherche de toilettes. Quelle n’est pas sa surprise en ouvrant une porte de se retrouver nez à nez avec un gros cochon tout rose et bien dodu.
Une fois équipés de nos lattes, en route pour la glisse sur les pistes de fond de Goms. La neige est bonne, la température assez douce, le ciel voilé. Chacun va à son rythme en direction d’Oberwald au fond de la vallée, la piste passe par Reckingen, Münster, Ulrichen. Jeanne et Yolande, nos deux gazelles du week-end, s’arrêtent à Münster pour pique-niquer avant de poursuivre sur Ulrichen afin de boire un thé et prendre la piste de retour pour l’hôtel. Catherine et Jean-François pousseront également jusqu’à Ulrichen avant l’arrêt repas, la faim les tenaille et c’est déjà largement passé 13h00, bien tard pour dîner, n’est-ce pas Jean-François ? Je les rejoins pour une Gulaschsuppe et un Sauermoscht avant de poursuivre sur Obergesteln puis de faire demi-tour pour rejoindre l’hôtel après 2h30 de glissade.
Soirée autour d’un bon repas avec quelques bons rires et une discussion sur les « traumatisés de l’école », traduction « les membres en délicatesse avec la rédaction d’un récit pour notre bulletin. »
Eric
Récit de course dimanche 2 février
« Fonder dans la vallée » (Sur un air de “Siffler sur la colline » de Joe Dassin)
J’les ai vus près d'un wagon où ils grimpaient pour faire du fond
Quand j'ai demandé d'où venait leur passion, ils m’ont dit
C'est de Catherine qui connaît si bien la région
Puis quand j'ai dit qu'avec eux je s’kierais volontiers aussi
Ils m’ont dit :
Ils m’ont dit de les rejoindre au Wallisersonne
Là-bas où Yolande, Jeanne, Eric et puis Jean-François
Fourbus, attablés autour d’un r’pas bien arrosé
J'ai cherché et parcouru la chambre deux cent trois.
Aux abords du village, le matin nous avons chaussé
Attention les jeunes la glace est bien souvent source de chutes
Rouge le train qu’nous avons pris pour réduire le dénivelé
Une fois au bout d’la vallée c’est des longueurs qu’on exécute
On se dit :
La vie est si belle sous le soleil du Haut Valais
Que faire une pause n’est jamais inenvisageable
Même quand on ne peut pas discuter en français
A défaut les rires n’ont vraiment rien de bien coupable.
Nous a dit d'aller commander nos billets d’retour
De nous retrouver à la gare changés et tout secs
Z’ont longé le Rhône et vers ses rives ils accourent
Cath’rine, merci pour le ski dans cet’ lointaine Mecque.
MJM, février 2025
Ce fut une journée incroyable et inespérée ! Rendez-vous à Samvaz à 7h30, nous voilà partis, une fine équipe composée de Françoise, Elyne, Fréd E., Fréd B., Philippe, Pavel et Charles-Henri, pour un départ des Cerniers vers 9h00. Une jolie montée variée nous amène au sommet après moins de 2 heures. La vue est imprenable sur les Dents du Midi et les montagnes environnantes. Après les différentes poses photos de circonstance, nous entamons un petit portage jusqu’au refuge de la Dent de Valerette où Pavel y dépose sa bûche portée dans son sac à dos depuis mi-parcours ;-). Après une pause bien méritée et sans vent autour du kern, nous redescendons par une jolie pente recouverte d’une dizaine de centimètres de poudre. Notre sortie se termine par une petite bière ou café sur la terrasse du la brasserie d’alpage des Cerniers pour rentrer avant les bouchons. Merci à tous pour votre bonne humeur ! Caro
Pour cette 3ème sortie, nous avons à nouveau mis le cap sur la Lécherette. Après quelques pistes d’échauffement, nous avons exercé le virage stem. Ce n’est certes pas le plus élégant, mais cela permet de franchir des passages compliqués dans des neiges compliquées. Pour varier les plaisirs et renforcer nos cuisses, nous avons également vu le virage par abaissement (cross under). Lorsqu’il y a beaucoup de neige, c’est une technique qui offre de la liberté aux skis et permet des changements de direction très rapides.
Nous n’avons pas trouvé de neige fraîche ce jour là, mais les conditions étaient étonnamment bonnes même en hors piste. Nous avons organisé la pause autour d’un petit chalet et vibré en regardant la descente d’Alexis. Un bon hiver à tout le monde. Fréd
Course effectuée, mais changement de but : Galm au lieu de Albristhubel.
Très peu de neige.
Nous nous sommes retrouvés sur le domaine de la Lécherette pour cette 2ème journée de ski en neige non-préparée. La station se prête très bien à ce genre de formation et nous avons pu profiter des nombreux bords de pistes. Les conditions de neige étaient idéales pour apprendre car il y avait toutes sortes de neige. Du carton dur à de la neige presque poudreuse. Du coup, nous avons profité de revoir les fondamentaux du ski sur la piste puis de mettre en pratique en neige non-préparée. Nous avons passé une belle journée dans la bonne humeur et sommes rentrés juste avant la tempête !
Les crêtes du Jura
Jeudi 14 novembre, 7h. am , départ en train pour Ste-Croix. Les quais de gare sont plutôt frisquets à cette heure, de surcroît avec la bise ; les correspondances sont trop courtes pour un café ! Catherine bat la mesure et Éric, Nadia, Grethe, Jean-François, Jean-Jacques et moi-même tenons le tempo.
Depuis Ste-Croix jusqu’à la «Casba», nous avançons sur un sentier tapissé de feuilles, aussi moelleux qu’un tapis persan. La montée est douce, de forêts en pâturages, de clairières en boisés, y alternent les hêtres et les résineux. Parfois à notre droite s’ouvre un dégagement permettant de voir à nos pieds, une mer de brouillard coiffée de sa couronne alpestre. Du Mont Blanc jusqu’au Teysachaux, chaque sommet est identifié par les érudits du groupe. Moi je tente de mémoriser…
Face Nord, le sol est gelé mais pas pour les taupes et les sangliers qui y ont effectué un labourage digne des charrues sophistiquées de nos agriculteurs de la plaine. Un habitant au pelage roux se glisse furtivement entre les sapins, fier de parcourir son domaine tout en tolérant notre présence.
Au sortir du boisé, la bise se renforce, ici et là, persistent entre les pierres, des amas de neige fraîche de la nuit. Près du point de triangulation du Chasseron (1,608m.) on a intérêt à tenir son chapeau ! Le vent picote les joues et le brushing est massacré en quelques minutes ! Mais la vue est époustouflante sur le lac de Neuchâtel, le plateau, les Roches Blanches sans oublier la lignée des massifs alpins à l’horizon.
Pour la pause de midi, nous redescendons sur la Grandsonne Dessous , pour mieux nous mettre à l’abri du vent. L’alpage est magnifiquement entouré de murs en pierres sèches ; près de la ferme, un réservoir bien dissimulé capte l’eau de pluie. Ce pays a décidément, dans chacun de ses cantons, sa particularité et son originalité liés à sa culture et à son paysage.
Depuis là, retour direction Les Cluds en traversant d’une combe à l’autre. Un sentier vallonné où j’observe les différentes essences d’arbres. Profitant de marcher non loin d’Éric, je peux verbaliser mes observations. J’apprends alors que les résineux de la région serviront entre autres, dans les alpages, pour la fabrication du fromage car moins calorifique que le hêtre. Explications très intéressantes quant à l’utilisation des diverses essences pour le bois d’œuvre. Jean-François complète ces informations à partir de son expérience dans le travail du bois. Comme quoi, chemin faisant on apprend toujours quelque chose et on s’instruit!
Depuis les Cluds, on marche jusqu’à Bullet pour y prendre le bus qui nous ramène à la gare de Sainte-Croix.
Je terminerai en remerciant Catherine pour la préparation et le guidage ainsi que toute l’équipe pour sa bonne humeur. Et laisserai le mot de la fin à Jean-Jacques Rousseau qui , en 1764, de passage au Chasseron, écrivait dans « Rêveries d’un promeneur solitaire » : « J’étais seul, je m’enfonçai dans les anfractuosités de la montagne … des roches coupées à pic et d’horribles précipices que je n’osais regarder qu’en me couchant sur le ventre ».
v
Jeanne
Les Merlas et le Vanil du Van – Jeudi 7 novembre 2024
Nous sommes 8 participants : notre cheffe de course Catherine, Jean-François, Jeanne, Ronald, Jean-Jacques, Grethe, Yolande et Nadia.
Châtel est sous le brouillard. Départ en voiture direction Grandvillard où quelques chamois nous souhaitent la bienvenue au bord de la route nous menant au parc des Baudes à 1264 m.
Ici pas de brouillard, l’imposant Vanil Noir est à l’ombre et l’air est frais. Nous avons vite fait de mettre nos bonnets et de fermer nos vestes. La randonnée débute par une route goudronnée qui nous même tout tranquillement jusqu’aux Chablets Dessus.
Puis c’est un joli sentier le long d’une crête qui nous attend, c’est simple : Droit haut au bord du pâturage !
Le bétail est redescendu en plaine, les volets et portes des chalets de montagne sont fermés, les pâturages sont décloués, tout est déjà prêt pour l’hiver ! Pour notre plus grand bonheur, il n’y a pas de bruit, si ce n’est le ronronnement de la plaine.
A la hauteur du chalet des Vanils, Jeanne ne se sent pas très bien. Elle préfère nous attendre et ne pas continuer la randonnée.
Les rayons du soleil nous accompagneront toute la journée et la température est si agréable que nous échangeons rapidement nos bonnets pour nos chapeaux ou casquettes et certaines personnes marchent même en t-shirt ! Le sentier continue de monter en ligne droite et au bout de deux bonnes heures de marche nous voici arrivés à la croix des Merlas à 1907 m. La vue automnale et panoramique sur les montagnes environnantes est magnifique. Nous remarquons la croix du Vanil du Van qui brille au soleil et décidons de nous y rendre. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voici sur le somment suivant à 1965 m. Un chamois s’arrête de courir pour nous regarder furtivement avant de continuer son chemin et le temps pour Jean-François d’écrire quelques mots dans le carnet de la croix que nous redescendons sans tarder jusqu’au petit col précédent où Yolande et Grethe nous attendent.
Nous pique-niquons non loin de là sur le bord du chemin tout en admirant le vol d’un parapentiste qui s’est élancé, après notre passage, depuis le Vanil du Van. Sous le ciel bleu, la plus belle des montagnes est en face de nous : La Dent-de-Lys qui est vraiment superbe d’où que nous l’admirions !
Le sentier de la descente commence à flanc de coteau puis rejoint rapidement celui de notre montée et nous récupérons avec plaisir Jeanne qui a retrouvé de meilleures couleurs.
Il ne reste plus qu’une course programmée pour la semaine prochaine et c’est un brin nostalgique que je finis ce récit en me rappelant toutes les randonnées effectuées cette année. Un immense MERCI à Catherine ainsi qu’à Eric pour leur bienveillance et patience, l’organisation toujours au top de tous ces jeudis inoubliables !
Nadia
L’Ar du Tsan
Vous vous souvenez, le Klondike, la ruée vers l’or, la promesse de grandes richesses ?
C’est ce que nous a offert Catherine, aux « jeudistes » : Jean-François, Yolande, Nadia, Ronald et moi, le 24 octobre dans la région du Val d’Anniviers.
Depuis Chalais, télé jusqu’à Vercorin, ; bien entassés dans la cabine avec les sacs à dos comme tampons entre les voisins, un parapentiste valaisan nous met gentiment au parfum des habitudes locales : 1- on n’entre pas par la sortie. 2- on prend note des infos sur les pictogrammes avant de monter. 3- Ensuite on peut discuter ! Yolande et moi étions tout ouïe car la conversation a ensuite bifurqué sur la joie du parapente.
De Vercorin à Sigeroulaz (1860m.) aussi en téléphérique mais maintenant on connaît le « dress code » valaisan !
L’itinéraire prévu au départ doit être adapté car le sentier du haut est fermé pour chutes de pierres. On s’engage alors sur une route forestière où les pépites de cuivre et d’or ondulent aux branches des arbres. Le soleil se met de la partie pour faire miroiter ces brindilles de mélèzes dans des nuances ambrées. C’est le Klondike ! C’est aussi une grande richesse pour les yeux. En second plan, sur la droite, le Val de Réchy, marbré de mélèzes dorés et de conifères sombres où coule la Rèche. En relevant le regard : la cascade de Pichioc qui marque le passage entre le Bas Vallon et le Moyen Vallon de Réchy.
Vers 2100m, une barrière et un parc à vélo : interdiction d’aller plus loin à vélo sur le sentier. Un contrevenant s’y risque mais est aussitôt raccompagné à pied jusqu’à la barrière, par le garde forestier ! Ici on respecte le site protégé.
Nous traversons la Rèche qui, en amont de la cascade de Pichioc, semble bien inoffensive, pour aboutir à un vaste plateau, l’Ar du Tsan, lui aussi cuivré par les herbes folles du marécage. Une magnifique prairie alpine où ondule paresseusement la Rèche ! Nous grimpons encore un peu pour mieux voir les méandres à nos pieds et faire la pause de midi. Plusieurs papillons viendront nous tenir compagnie et déguster, par la même occasion, notre picnic.
S’en suit une montée plus abrupte jusqu’au Col de Cou (2529m.). Une vue dégagée sur le Mont Noble, le Mont Gauthier, La Maya et sur l’autre versant : le Val d’Hérens.
Le retour se fait sous un ciel bleu et à nos pieds, l’Ar du Tsan n’en est que plus doré. Nos pas se font légers et chacun profite du paysage enchanteur.
Soudain Jean François pose la question qui ramène sur terre : à quelle heure est le départ du dernier télé ??? On presse le pas, on accélère et la seule pensée de redescendre depuis Sigeroulaz à Vercorin à pied, à la noirceur, nous donne des ailes.
Nous arrivons bien à l’heure, même en avance. Chacun reprend son souffle et c’est au resto de Vercorin que je suis élue à l’unanimité « compte-rendeuse » de la course !
Merci à Catherine et à toute l’équipe pour cette belle journée. C’était vraiment le Klondike sous tous les plans.
Jeanne
Cabane du Vélan 03-08-24
Par un samedi matin, post 1er août, bien aiguillée par notre organisatrice de course Catherine, départ de l’équipe : Grethe, Nadia, Anne-Marie, Charles-Henri, Jean-François, Ronald, Claude, Sigi et moi-même, pour Bourg Saint-Pierre.
Le ciel est bien chargé, mais pas de pluie en vue selon les applications météo et nous sommes confiants de trouver le soleil là-haut. A peine après avoir quitté le village, nous découvrons, sur une grande pierre camouflée par de hauts herbages, un colloque de marmottes. Elles sont cinq et semblent occupées à faire des commentaires sur la qualité des marcheurs utilisant ce sentier. Nous passons sans trop nous faire remarquer, à voix basse…
Nous poursuivons la marche près du torrent du Valsorey. Ce dernier est alimenté par de nombreux glaciers qui forment les massifs du Vélan et du Grand Combin. Un torrent qui, parfois quasiment à l’étale, laisse paître les vaches sur ses îlots verdoyants, parfois impétueux, dont le flux vient se briser avec fracas sur les écueils de roches, des éboulis chaotiques. Cheminant depuis le départ sur sa rive droite, un écriteau nous indique de passer sur la rive gauche en cas de forte pluie. Nous enjambons alors une fine passerelle au dessus du torrent blanc d'écume, bouillonnant, écumant et fougueux. La montée y est plus escarpée que sur la rive droite mais nous avons les pieds au sec.
Ce sentier étant prévu pour les courses en famille, la dernière étape est animée pour les enfants, par de petits animaux jouets posés ça et là. Anne-Marie préfère motiver l’équipe en évoquant le crumble aux pommes célèbre de la cabane du Vélan. Et ça marche !
Après la montée sous un ciel nuageux rafraîchissant, un pique-nique frisquet à la cabane et un crumble pour dessert, la descente se fait au soleil où seules les cimes restent emballées dans une masse cotonneuse. Grethe a beau scruté le ciel pour voir le Grand Combin, il reste dans sa couche nuageuse.
Nous revenons par la rive droite du torrent et traversons cette fois-ci en sautant de pierres en pierres avec comme appui une simple corde. Personne n’a pris un bain et les chaussures semblent sèches arrivés sur l’autre rive. Une équipe de randonneurs tout-terrain !
Au bistro, après six heures de marche, 14km. et 1,080m. de dénivelé (ce qui est un exploit pour moi), nous poursuivons les échanges culturels. Et Sigi profite de ce moment pour nous enseigner la bonne recette d’une bière Monaco : d’abord la grenadine, ensuite la limonade et à la fin la bière. Surtout ne pas inverser l’ordre comme l’a fait la sommelière, sinon on aura une bière Monte Carlo !
Merci à Catherine pour l’excellente préparation et à toute l’équipe pour la bonne ambiance.
Jeanne
Cabane de Plan Névé – Jeudi 18 juillet 2024
Nombre de joueurs : 9
Bina, Catherine, Christian, Grethe, Jean-François, Jean-Jacques, Nadia, Ronald et Timo.
Âges : de 14 à 79 ans
Case de départ : 1264 m Pont de Nant
Case d’arrivée : 2269 m Cabane de Plan Névé
Un magnifique soleil nous accompagnera durant toute la partie mais le début de l’échiquier est à l’ombre et la température est parfaite pour marcher. Nul besoin de lancer le dé pour commencer car comme à notre habitude, les compétiteurs du jour se déplacent chacun à leur propre rythme par petits groupes. Un chemin caillouteux entre-coupé de petits ruisseaux traverse des prés fleuris et constitue les 1ères cases du jeu. Une poutre en bois déposée entre deux berges d’un petit torrent nous permet de tester notre équilibre et d’avancer sans perdre de temps. C’est ensuite un sentier plus raide qui nous attend. Il chemine dans la forêt avec quelques endroits glissants. Nous faisons attention de ne pas glisser par malchance et de nous retrouver bien plus bas à la case départ.
Les 1ers pions sortent du bois et sont arrivés à l’alpage Le Richard. Ils doivent laisser passer leur tour en attendant un peu les retardataires. L’endroit est très joli et se prête parfaitement à une petite pause. On découvre ici la vue sur le Lion d’Argentine qui nous surveillera durant le reste de notre randonnée.
La pente est maintenant plus abrupte et exposée au soleil mais une petite brise souffle par endroit pour notre plus grand plaisir. D’innombrables fleurs sont au rendez-vous et embaument l’air de leurs parfums délicats, un torrent s’écoule entre les rochers. Au bout de notre 2ème heure de marche, un nouveau tour de pause nous est proposé et nous profitons de bien nous ravitailler.
Le paysage est plus alpin et vraiment superbe. Nous cheminons le long du torrent à l’eau transparente et aux pierres noires. Nous le traverserons avec plaisir avant de continuer notre ascension au milieu d’un pierrier.
Le drapeau rouge à croix blanche de l’arrivée est maintenant visible et nous donne du courage pour franchir les derniers mètres de dénivelés. Les 1ers joueurs ont atteint la cabane de Plan Névé bien avant les autres, on pourrait penser qu’ils ont eu la chance de tomber sur une échelle ou deux et d’avoir été propulsés sur le dernier carré de l’échiquier ! Ils peuvent ainsi tranquillement regarder arriver les suivants, il est vrai que la vue est vraiment superbe de là-haut : Au fond, le bout de la plaine du Rhône jusqu’au lac Léman, les Cornettes de Bise suivies du Grammont entre-autres, puis la Motte et l’arête de l’Argentine, la Pierre qu’Aboste avec le col des Chamois, l’arête Vierge et le massif des Muveran.
Tout le monde a atteint l’arrivée et bien mérité un petit pique-nique tiré du sac au milieu des rochers suivi d’un petit dessert ou café sur la terrasse de la cabane.
La 2ème partie du jeu débute, la descente qui fera chauffer un peu nos cuisses. Nous redescendons pour commencer par le même sentier abrupt avant de bifurquer par l’alpage de la Varre et de rejoindre à nouveau celui du Richard.
Tout le monde a gagné bien entendu car l’important est d’avoir la chance de pouvoir y participer !
Nadia
Vallon de Novel (France) – 27.06.2024
En ce dernier jeudi de juin, le temps est radieux et nous sommes sept répartis dans deux voitures à nous rendre en dessus de Saint-Gingolph en France voisine, Catherine notre cheffe de course, Jean-François, Jeanne, Ronald, Grethe, Christian et moi-même.
Notre randonnée démarre au lieu-dit « La Planche » sur la commune de Novel. Le chemin est humide et traverse pour commencer une forêt. Nous marchons en silence et pouvons ainsi apprécier le chant des oiseaux. Au loin, de l’autre côté de la vallée, un berger appelle son troupeau. Le sentier devient ensuite un peu plus raide et c’est maintenant les clapotis de l’eau d’un torrent qui nous accompagne, sur notre gauche la Dent du Vélan. Nous nous trouvons au milieu de grandes herbes sauvages et de fleurs multicolores toutes plus belles les unes que les autres.
Arrivés aux petits chalets de Neuteu, assis sur des gros cailloux au milieu des fleurs nous faisons une petite pause tout en admirant la vue sur le lac Léman au fond de la vallée. Nous lui tournions le dos durant la montée et comme pour nous rappeler d’où nous venions, nous remarquons que juste en face de nous, nous pouvons reconnaître facilement la montée du Niremont côté Grande Moille et Le Moléson.
Nous poursuivons notre montée au milieu d’un charmant alpage où quelques moutons broutent au bord du chemin. Nous sommes toujours entourés d’innombrables fleurs pour notre plus grand plaisir : diverses anémones, myosotis, primevères, boutons d’or, trolls, orchis jaunes et fuchsias tachetés, petites et grandes gentianes bleues mais aussi jaunes et pourpres, centaurées, raiponces, rhododendrons, civettes, œillets, lys martagon encore en bouton, marguerites, pensées sauvages, euphorbes, etc. mais cela n’est encore rien par rapport aux autres merveilles qui nous attendent un peu plus haut.
Juste avant d’arriver au col de Pavis, nous remarquons assez rapidement que nous ne sommes pas seulement entourés de champs de fleurs mais également de nombreux bouquetins qui ont pour certains de majestueuses cornes. Il y en a un peu partout, un troupeau entier est installé dans un pierrier, plusieurs se trouvent juste à côté de nous et nous pouvons les entendre brouter paisiblement, il y en a même un qui dort coucher sur le flanc au bord du sentier, un autre sort sa tête de derrière un rocher que nous venons de contourner. Petit moment merveilleux suspendu dans le temps.
Il a bien fallu se résigner à continuer notre marche et après avoir franchi le col de Pavis, nous redescendons de l’autre côté avec précaution car le sol est glissant. Nous pouvons admirer en contre-bas le joli lac vert de Darbon et sur notre droite la Dent d’Oche. Une fois arrivés juste en dessus du lac, nous remontons jusqu’au col de Floray où nous découvrons en face de nous la Pointe de Bénévent et à notre gauche Les Cornettes de Bise ainsi que le 3ème col que nous allons franchir, le col de Bise. Mais avant de nous y attaquer, nous redescendons et pique-niquons un peu plus bas assis dans l’herbe ou sur des rochers.
Un nuage et un petit vent ont la bonne idée de nous accompagner durant la montée au col de Bise où là encore une nouvelle vue s’offre à nous sur le Grammont, le lac de Neuteu juste en contre-bas et sur le Léman. Il ne nous reste plus qu’à redescendre et Catherine nous propose un autre itinéraire en passant par un chemin forestier au-dessous de l’alpage de Neuteu, certainement un peu plus long mais aussi moins raide.
A force de monter et descendre, nous avons effectué 12 km de marche avec environ 1'100 mètres d’ascension et autant de descente ! Un immense merci à Catherine pour cette superbe découverte et la parfaite organisation comme à son habitude ainsi qu’à toute l’équipe pour leur charmante compagnie.
Nadia
Drôle de météo qui nous accompagne depuis ce printemps. Nous en avons encore fait l’observation ce dimanche 09.juin lors de notre randonnée au Schopfenspitz. Mais je ne vous explique pas la difficulté à opter pour un choix judicieux. On y a, on n’y va pas… ???
Finalement, et comme l’expérience me la déjà démontrée, je décide de tenter le coup quitte à faire demi-tour si les conditions devaient s’aggraver.
Le choix a été payant. Nous avons profité d’une journée magnifique entre deux créneaux d’averses. « Un jour volé » comme on dit !
Personnellement, je n’ai jamais vu une situation pareille. Les nuages étaient très bas, englobant les reliefs des Préalpes. L’atmosphère était tropicale (chaleur humide).
Nous avons un créneau entre 8h du matin et 14-15h pour passer entre les gouttes.
Danielle, Muriel, Jean-Michel et moi prenons la route depuis Châtel. Stephan, Marianne et Véro nous rejoignent au départ de la course dans le vallon de l’Essert près de la Valsainte.
Le ciel est presque dégagé, juste un voile de nuage d’altitude nous cache un soleil très timide.
Nous pensions trouver un sol gras et glissant, vu les précipitations des jours précédents mais, étonnement, rien de tout ça.
La progression est rapide et nous atteignons le sommet au bout de 3 petites heures. La vue est très surprenante. Le plateau est englobé dans un stratus bas, le Moléson est dans la gniole et du côté des Gastlosen, c’est très manaçant. Et nous, au milieu de tout ça, sommes au sec. Même que le soleil fait quelques apparitions de temps à autre.
Pour la descente, nous passons par la longue arête qui rejoint le Patraflon. Nous ferons une brève pause pic-nic à la hauteur de la Pointe de Balachaux. Nous ne nous attardons pas si nous ne voulons pas nous faire rincer et nous rejoignons les voitures bien avant les averses annoncées. Même que le ciel nous gratifie d’une belle éclaircie pendant que nous clôturons la journée sur une terrasse à Charmey devant un rafraichissement bien mérité
Jean-Marie
Jeudi 9 mai 2024
Départ tôt le matin avec 6 petits degrés depuis Palézieux où nous nous sommes donnés rdv pour prendre le train à 6h30. Nous partons 4 jours à VTT pour effectuer une partie de la GTJ (Grande traversée du Jura) avec Aurélie, Markus, Florence, Laurent et moi-même les musculaires ainsi que Fabienne, Mumu, Olivier et Roby les moteurs.
Une météo clémente avec 4 jours de beau successifs se profilent (je crois bien les 4 premiers depuis le début de l’année). D’ailleurs, il aura fallu jouer un peu à Tetris avec les vélos dans le train car bcp de monde a eu la même idée. Après 4h de train, nous arrivons à Porrentruy où le soleil se fait timide. Markus nous commente le parcours du jour: 44km et 500m de dénivelé pour se chauffer gentiment mais sûrement les guiboles. Joli parcours à travers les champs fleuris qui s’est finalement transformé en véritable jungle avec de gros arbres qui nous barraient le chemin. Olivier en décrocha et cassa même sa sacoche.
Juste après la frontière, Roby nous trouva un joli petit coin au moulin de la Doue pour pique-niquer. En fin de parcours, nous longeons le Doubs jusqu’à St-Hippolyte. Chacun prend possession de sa chambre à l’hôtel Bellevue. Après un petit apéro, nous soupons comme des papes et allons nous coucher le ventre bien plein, demain les choses sérieuses commencent 😉.
Charlotte
VTT GTJ 2ème étape, 10.05.2024
St-Hippolyte vers Le Pré de la Biche
La joyeuse équipe démarre pleine d’énergie, dans un vrai temps d’automne, frais et brouillardeux. La première montée, pour la mise en jambes, voit l’arrivée du soleil accueilli avec enthousiasme.
Notre périple nous permet de tester l’adhérence et les capacités d’équilibre de nos valeureux vététistes. Nous suivons de jolis chemins de forêt, parfois très pentus, alternant par des singles, plus sportifs, dont certains plutôt mouillés, voire très gluants ! N’est-ce pas Aurélie ? Le bain de boue , c’est bon pour la peau ;-)
Un bref passage à Fesse…villers, clin d’œil à certains propos, parfois en dessous de la ceinture (que seul le groupe saura garder pour lui ;-)
600 m de dénivelé plus tard, nous voilà à Goumoins - village frontière - pour le repas de midi, au restaurant Savagnin, avec un service très lent, à tel point qu’on a ouvert la bouteille de rouge nous-mêmes ! Certains sont aussi restés sur leur faim… et je cite « pas une truite, un alevin, ouais ! ».
Redémarrage plutôt piano… par de superbes chemins et sentiers, le long du Doubs, entre Suisse et France.
La dernière montée jusqu’au lieu dit « le Pré de la Biche », nous offre une magnifique vue sur les Franches-Montagnes et le Chasseral. Vue que certains ont eu le temps d’admirer plus longuement, en poussant, avec des jambes « sans jus », voire plus de jus dans la batterie !
Cette superbe journée se termine par un sympathique apéro au soleil - avec une agréable température - et de délicieux menus à choix pour le souper, arrosé selon la capacité de chacun.e à absorber, voire distiller - burp, et qu’est-ce que c’est bon !
Laurent
GTJ Samedi 11 mai 2024
Après le petit-déjeuner traditionnel, nous partons à 08h00 du Bois de la Biche avec la batterie bien pleine ! Départ en direction d’Hauterive-la Fresse en passant par Fournet, Le Barboux, le Lac des Brenets, Morteau, Grand’Combe-Châteleu. Certains se trouvent un peu léger… mais il ne faut pas oublier de mettre le sac à dos ! Nous traversons : pâturages, forêts avec de longues descentes sur chemins secs en gravier et aussi parfois un peu boueux. Longeons des haies et suivons le Doubs sur une partie de notre parcours sans oublier un petit single, mais en montée. Nous admirons enfin quelques chevaux et modzons qui sont séparés par des passages VTT. Chacun essaie de les passer avec une certaine chorégraphie plus ou moins artistique… A midi nous mangeons à Morteau ou Markus essai d’envoyer un mail concernant le Bivouac en compagnie de deux excellentes secrétaires. Le soir après la douche nous avons eu assez de temps pour prendre l’apéro car le souper prévu à 19h00 est arrivé plutôt vers 20h00. Nous avons dégusté une salade et une tranche de viande spéciale au « bois fumé ». Personne n’a été malade même ceux qui en ont mangé un tout petit peu !!! Nous avions vraiment faim après les 57 km et 1’600m de montée. Après réclamation, le patron nous a apporté un deuxième plat de demies pommes de terre et une deuxième salade. Le dessert est enfin arrivé vers 22h00. Le ventre bien rebondi nous nous sommes couchés.
Roby
Récit du dimanche 12 mai 2024
Nous quittons notre jolie « Auberge de la Perdrix » aux environs de 8 heures pour nous rendre direction Les Fourgs. Ouf, personne n’est malade suite à la succulente viande ingurgitée la veille par la plupart des participants… Aujourd’hui nous avons droit à une montée régulière dans la forêt nous amenant à un magnifique point de vue sur le Château de Joux. Puis, le groupe se divise en deux, et c’est rejoints par Jean-Mi que nous nous retrouvons à la Pizzeria « L’Hermitage », à Les Fourgs ». Un merci particulier à Roby et Charlotte d’avoir demandé un explicatif de la recette de la succulente pâte à pizza ! Grâce à eux, nous avons patienté un peu à l’abri de la flotte avant de poursuivre notre route. Une monstre « embojâlée » et un axe pété pour Olivier… merci Michelle pour le taxi du retour 😉 ! Puis, direction Métabief avec montée en télésiège et réparation de crevaison pour Mumu. Petite remointse sur le Mont-d’Oret nous entamons la longue descente sur Vallorbe. Nous prenons le train du retour à Le Day.
Merci à Aurélie et Markus pour ce magnifique week-end, avec une organisation au top et une excellente météo ! On se recommande…
Flo