Cabane du Vélan 03-08-24
Par un samedi matin, post 1er août, bien aiguillée par notre organisatrice de course Catherine, départ de l’équipe : Grethe, Nadia, Anne-Marie, Charles-Henri, Jean-François, Ronald, Claude, Sigi et moi-même, pour Bourg Saint-Pierre.
Le ciel est bien chargé, mais pas de pluie en vue selon les applications météo et nous sommes confiants de trouver le soleil là-haut. A peine après avoir quitté le village, nous découvrons, sur une grande pierre camouflée par de hauts herbages, un colloque de marmottes. Elles sont cinq et semblent occupées à faire des commentaires sur la qualité des marcheurs utilisant ce sentier. Nous passons sans trop nous faire remarquer, à voix basse…
Nous poursuivons la marche près du torrent du Valsorey. Ce dernier est alimenté par de nombreux glaciers qui forment les massifs du Vélan et du Grand Combin. Un torrent qui, parfois quasiment à l’étale, laisse paître les vaches sur ses îlots verdoyants, parfois impétueux, dont le flux vient se briser avec fracas sur les écueils de roches, des éboulis chaotiques. Cheminant depuis le départ sur sa rive droite, un écriteau nous indique de passer sur la rive gauche en cas de forte pluie. Nous enjambons alors une fine passerelle au dessus du torrent blanc d'écume, bouillonnant, écumant et fougueux. La montée y est plus escarpée que sur la rive droite mais nous avons les pieds au sec.
Ce sentier étant prévu pour les courses en famille, la dernière étape est animée pour les enfants, par de petits animaux jouets posés ça et là. Anne-Marie préfère motiver l’équipe en évoquant le crumble aux pommes célèbre de la cabane du Vélan. Et ça marche !
Après la montée sous un ciel nuageux rafraîchissant, un pique-nique frisquet à la cabane et un crumble pour dessert, la descente se fait au soleil où seules les cimes restent emballées dans une masse cotonneuse. Grethe a beau scruté le ciel pour voir le Grand Combin, il reste dans sa couche nuageuse.
Nous revenons par la rive droite du torrent et traversons cette fois-ci en sautant de pierres en pierres avec comme appui une simple corde. Personne n’a pris un bain et les chaussures semblent sèches arrivés sur l’autre rive. Une équipe de randonneurs tout-terrain !
Au bistro, après six heures de marche, 14km. et 1,080m. de dénivelé (ce qui est un exploit pour moi), nous poursuivons les échanges culturels. Et Sigi profite de ce moment pour nous enseigner la bonne recette d’une bière Monaco : d’abord la grenadine, ensuite la limonade et à la fin la bière. Surtout ne pas inverser l’ordre comme l’a fait la sommelière, sinon on aura une bière Monte Carlo !
Merci à Catherine pour l’excellente préparation et à toute l’équipe pour la bonne ambiance.
Jeanne
Cabane de Plan Névé – Jeudi 18 juillet 2024
Nombre de joueurs : 9
Bina, Catherine, Christian, Grethe, Jean-François, Jean-Jacques, Nadia, Ronald et Timo.
Âges : de 14 à 79 ans
Case de départ : 1264 m Pont de Nant
Case d’arrivée : 2269 m Cabane de Plan Névé
Un magnifique soleil nous accompagnera durant toute la partie mais le début de l’échiquier est à l’ombre et la température est parfaite pour marcher. Nul besoin de lancer le dé pour commencer car comme à notre habitude, les compétiteurs du jour se déplacent chacun à leur propre rythme par petits groupes. Un chemin caillouteux entre-coupé de petits ruisseaux traverse des prés fleuris et constitue les 1ères cases du jeu. Une poutre en bois déposée entre deux berges d’un petit torrent nous permet de tester notre équilibre et d’avancer sans perdre de temps. C’est ensuite un sentier plus raide qui nous attend. Il chemine dans la forêt avec quelques endroits glissants. Nous faisons attention de ne pas glisser par malchance et de nous retrouver bien plus bas à la case départ.
Les 1ers pions sortent du bois et sont arrivés à l’alpage Le Richard. Ils doivent laisser passer leur tour en attendant un peu les retardataires. L’endroit est très joli et se prête parfaitement à une petite pause. On découvre ici la vue sur le Lion d’Argentine qui nous surveillera durant le reste de notre randonnée.
La pente est maintenant plus abrupte et exposée au soleil mais une petite brise souffle par endroit pour notre plus grand plaisir. D’innombrables fleurs sont au rendez-vous et embaument l’air de leurs parfums délicats, un torrent s’écoule entre les rochers. Au bout de notre 2ème heure de marche, un nouveau tour de pause nous est proposé et nous profitons de bien nous ravitailler.
Le paysage est plus alpin et vraiment superbe. Nous cheminons le long du torrent à l’eau transparente et aux pierres noires. Nous le traverserons avec plaisir avant de continuer notre ascension au milieu d’un pierrier.
Le drapeau rouge à croix blanche de l’arrivée est maintenant visible et nous donne du courage pour franchir les derniers mètres de dénivelés. Les 1ers joueurs ont atteint la cabane de Plan Névé bien avant les autres, on pourrait penser qu’ils ont eu la chance de tomber sur une échelle ou deux et d’avoir été propulsés sur le dernier carré de l’échiquier ! Ils peuvent ainsi tranquillement regarder arriver les suivants, il est vrai que la vue est vraiment superbe de là-haut : Au fond, le bout de la plaine du Rhône jusqu’au lac Léman, les Cornettes de Bise suivies du Grammont entre-autres, puis la Motte et l’arête de l’Argentine, la Pierre qu’Aboste avec le col des Chamois, l’arête Vierge et le massif des Muveran.
Tout le monde a atteint l’arrivée et bien mérité un petit pique-nique tiré du sac au milieu des rochers suivi d’un petit dessert ou café sur la terrasse de la cabane.
La 2ème partie du jeu débute, la descente qui fera chauffer un peu nos cuisses. Nous redescendons pour commencer par le même sentier abrupt avant de bifurquer par l’alpage de la Varre et de rejoindre à nouveau celui du Richard.
Tout le monde a gagné bien entendu car l’important est d’avoir la chance de pouvoir y participer !
Nadia
Vallon de Novel (France) – 27.06.2024
En ce dernier jeudi de juin, le temps est radieux et nous sommes sept répartis dans deux voitures à nous rendre en dessus de Saint-Gingolph en France voisine, Catherine notre cheffe de course, Jean-François, Jeanne, Ronald, Grethe, Christian et moi-même.
Notre randonnée démarre au lieu-dit « La Planche » sur la commune de Novel. Le chemin est humide et traverse pour commencer une forêt. Nous marchons en silence et pouvons ainsi apprécier le chant des oiseaux. Au loin, de l’autre côté de la vallée, un berger appelle son troupeau. Le sentier devient ensuite un peu plus raide et c’est maintenant les clapotis de l’eau d’un torrent qui nous accompagne, sur notre gauche la Dent du Vélan. Nous nous trouvons au milieu de grandes herbes sauvages et de fleurs multicolores toutes plus belles les unes que les autres.
Arrivés aux petits chalets de Neuteu, assis sur des gros cailloux au milieu des fleurs nous faisons une petite pause tout en admirant la vue sur le lac Léman au fond de la vallée. Nous lui tournions le dos durant la montée et comme pour nous rappeler d’où nous venions, nous remarquons que juste en face de nous, nous pouvons reconnaître facilement la montée du Niremont côté Grande Moille et Le Moléson.
Nous poursuivons notre montée au milieu d’un charmant alpage où quelques moutons broutent au bord du chemin. Nous sommes toujours entourés d’innombrables fleurs pour notre plus grand plaisir : diverses anémones, myosotis, primevères, boutons d’or, trolls, orchis jaunes et fuchsias tachetés, petites et grandes gentianes bleues mais aussi jaunes et pourpres, centaurées, raiponces, rhododendrons, civettes, œillets, lys martagon encore en bouton, marguerites, pensées sauvages, euphorbes, etc. mais cela n’est encore rien par rapport aux autres merveilles qui nous attendent un peu plus haut.
Juste avant d’arriver au col de Pavis, nous remarquons assez rapidement que nous ne sommes pas seulement entourés de champs de fleurs mais également de nombreux bouquetins qui ont pour certains de majestueuses cornes. Il y en a un peu partout, un troupeau entier est installé dans un pierrier, plusieurs se trouvent juste à côté de nous et nous pouvons les entendre brouter paisiblement, il y en a même un qui dort coucher sur le flanc au bord du sentier, un autre sort sa tête de derrière un rocher que nous venons de contourner. Petit moment merveilleux suspendu dans le temps.
Il a bien fallu se résigner à continuer notre marche et après avoir franchi le col de Pavis, nous redescendons de l’autre côté avec précaution car le sol est glissant. Nous pouvons admirer en contre-bas le joli lac vert de Darbon et sur notre droite la Dent d’Oche. Une fois arrivés juste en dessus du lac, nous remontons jusqu’au col de Floray où nous découvrons en face de nous la Pointe de Bénévent et à notre gauche Les Cornettes de Bise ainsi que le 3ème col que nous allons franchir, le col de Bise. Mais avant de nous y attaquer, nous redescendons et pique-niquons un peu plus bas assis dans l’herbe ou sur des rochers.
Un nuage et un petit vent ont la bonne idée de nous accompagner durant la montée au col de Bise où là encore une nouvelle vue s’offre à nous sur le Grammont, le lac de Neuteu juste en contre-bas et sur le Léman. Il ne nous reste plus qu’à redescendre et Catherine nous propose un autre itinéraire en passant par un chemin forestier au-dessous de l’alpage de Neuteu, certainement un peu plus long mais aussi moins raide.
A force de monter et descendre, nous avons effectué 12 km de marche avec environ 1'100 mètres d’ascension et autant de descente ! Un immense merci à Catherine pour cette superbe découverte et la parfaite organisation comme à son habitude ainsi qu’à toute l’équipe pour leur charmante compagnie.
Nadia
Drôle de météo qui nous accompagne depuis ce printemps. Nous en avons encore fait l’observation ce dimanche 09.juin lors de notre randonnée au Schopfenspitz. Mais je ne vous explique pas la difficulté à opter pour un choix judicieux. On y a, on n’y va pas… ???
Finalement, et comme l’expérience me la déjà démontrée, je décide de tenter le coup quitte à faire demi-tour si les conditions devaient s’aggraver.
Le choix a été payant. Nous avons profité d’une journée magnifique entre deux créneaux d’averses. « Un jour volé » comme on dit !
Personnellement, je n’ai jamais vu une situation pareille. Les nuages étaient très bas, englobant les reliefs des Préalpes. L’atmosphère était tropicale (chaleur humide).
Nous avons un créneau entre 8h du matin et 14-15h pour passer entre les gouttes.
Danielle, Muriel, Jean-Michel et moi prenons la route depuis Châtel. Stephan, Marianne et Véro nous rejoignent au départ de la course dans le vallon de l’Essert près de la Valsainte.
Le ciel est presque dégagé, juste un voile de nuage d’altitude nous cache un soleil très timide.
Nous pensions trouver un sol gras et glissant, vu les précipitations des jours précédents mais, étonnement, rien de tout ça.
La progression est rapide et nous atteignons le sommet au bout de 3 petites heures. La vue est très surprenante. Le plateau est englobé dans un stratus bas, le Moléson est dans la gniole et du côté des Gastlosen, c’est très manaçant. Et nous, au milieu de tout ça, sommes au sec. Même que le soleil fait quelques apparitions de temps à autre.
Pour la descente, nous passons par la longue arête qui rejoint le Patraflon. Nous ferons une brève pause pic-nic à la hauteur de la Pointe de Balachaux. Nous ne nous attardons pas si nous ne voulons pas nous faire rincer et nous rejoignons les voitures bien avant les averses annoncées. Même que le ciel nous gratifie d’une belle éclaircie pendant que nous clôturons la journée sur une terrasse à Charmey devant un rafraichissement bien mérité
Jean-Marie
Jeudi 9 mai 2024
Départ tôt le matin avec 6 petits degrés depuis Palézieux où nous nous sommes donnés rdv pour prendre le train à 6h30. Nous partons 4 jours à VTT pour effectuer une partie de la GTJ (Grande traversée du Jura) avec Aurélie, Markus, Florence, Laurent et moi-même les musculaires ainsi que Fabienne, Mumu, Olivier et Roby les moteurs.
Une météo clémente avec 4 jours de beau successifs se profilent (je crois bien les 4 premiers depuis le début de l’année). D’ailleurs, il aura fallu jouer un peu à Tetris avec les vélos dans le train car bcp de monde a eu la même idée. Après 4h de train, nous arrivons à Porrentruy où le soleil se fait timide. Markus nous commente le parcours du jour: 44km et 500m de dénivelé pour se chauffer gentiment mais sûrement les guiboles. Joli parcours à travers les champs fleuris qui s’est finalement transformé en véritable jungle avec de gros arbres qui nous barraient le chemin. Olivier en décrocha et cassa même sa sacoche.
Juste après la frontière, Roby nous trouva un joli petit coin au moulin de la Doue pour pique-niquer. En fin de parcours, nous longeons le Doubs jusqu’à St-Hippolyte. Chacun prend possession de sa chambre à l’hôtel Bellevue. Après un petit apéro, nous soupons comme des papes et allons nous coucher le ventre bien plein, demain les choses sérieuses commencent 😉.
Charlotte
VTT GTJ 2ème étape, 10.05.2024
St-Hippolyte vers Le Pré de la Biche
La joyeuse équipe démarre pleine d’énergie, dans un vrai temps d’automne, frais et brouillardeux. La première montée, pour la mise en jambes, voit l’arrivée du soleil accueilli avec enthousiasme.
Notre périple nous permet de tester l’adhérence et les capacités d’équilibre de nos valeureux vététistes. Nous suivons de jolis chemins de forêt, parfois très pentus, alternant par des singles, plus sportifs, dont certains plutôt mouillés, voire très gluants ! N’est-ce pas Aurélie ? Le bain de boue , c’est bon pour la peau ;-)
Un bref passage à Fesse…villers, clin d’œil à certains propos, parfois en dessous de la ceinture (que seul le groupe saura garder pour lui ;-)
600 m de dénivelé plus tard, nous voilà à Goumoins - village frontière - pour le repas de midi, au restaurant Savagnin, avec un service très lent, à tel point qu’on a ouvert la bouteille de rouge nous-mêmes ! Certains sont aussi restés sur leur faim… et je cite « pas une truite, un alevin, ouais ! ».
Redémarrage plutôt piano… par de superbes chemins et sentiers, le long du Doubs, entre Suisse et France.
La dernière montée jusqu’au lieu dit « le Pré de la Biche », nous offre une magnifique vue sur les Franches-Montagnes et le Chasseral. Vue que certains ont eu le temps d’admirer plus longuement, en poussant, avec des jambes « sans jus », voire plus de jus dans la batterie !
Cette superbe journée se termine par un sympathique apéro au soleil - avec une agréable température - et de délicieux menus à choix pour le souper, arrosé selon la capacité de chacun.e à absorber, voire distiller - burp, et qu’est-ce que c’est bon !
Laurent
GTJ Samedi 11 mai 2024
Après le petit-déjeuner traditionnel, nous partons à 08h00 du Bois de la Biche avec la batterie bien pleine ! Départ en direction d’Hauterive-la Fresse en passant par Fournet, Le Barboux, le Lac des Brenets, Morteau, Grand’Combe-Châteleu. Certains se trouvent un peu léger… mais il ne faut pas oublier de mettre le sac à dos ! Nous traversons : pâturages, forêts avec de longues descentes sur chemins secs en gravier et aussi parfois un peu boueux. Longeons des haies et suivons le Doubs sur une partie de notre parcours sans oublier un petit single, mais en montée. Nous admirons enfin quelques chevaux et modzons qui sont séparés par des passages VTT. Chacun essaie de les passer avec une certaine chorégraphie plus ou moins artistique… A midi nous mangeons à Morteau ou Markus essai d’envoyer un mail concernant le Bivouac en compagnie de deux excellentes secrétaires. Le soir après la douche nous avons eu assez de temps pour prendre l’apéro car le souper prévu à 19h00 est arrivé plutôt vers 20h00. Nous avons dégusté une salade et une tranche de viande spéciale au « bois fumé ». Personne n’a été malade même ceux qui en ont mangé un tout petit peu !!! Nous avions vraiment faim après les 57 km et 1’600m de montée. Après réclamation, le patron nous a apporté un deuxième plat de demies pommes de terre et une deuxième salade. Le dessert est enfin arrivé vers 22h00. Le ventre bien rebondi nous nous sommes couchés.
Roby
Récit du dimanche 12 mai 2024
Nous quittons notre jolie « Auberge de la Perdrix » aux environs de 8 heures pour nous rendre direction Les Fourgs. Ouf, personne n’est malade suite à la succulente viande ingurgitée la veille par la plupart des participants… Aujourd’hui nous avons droit à une montée régulière dans la forêt nous amenant à un magnifique point de vue sur le Château de Joux. Puis, le groupe se divise en deux, et c’est rejoints par Jean-Mi que nous nous retrouvons à la Pizzeria « L’Hermitage », à Les Fourgs ». Un merci particulier à Roby et Charlotte d’avoir demandé un explicatif de la recette de la succulente pâte à pizza ! Grâce à eux, nous avons patienté un peu à l’abri de la flotte avant de poursuivre notre route. Une monstre « embojâlée » et un axe pété pour Olivier… merci Michelle pour le taxi du retour 😉 ! Puis, direction Métabief avec montée en télésiège et réparation de crevaison pour Mumu. Petite remointse sur le Mont-d’Oret nous entamons la longue descente sur Vallorbe. Nous prenons le train du retour à Le Day.
Merci à Aurélie et Markus pour ce magnifique week-end, avec une organisation au top et une excellente météo ! On se recommande…
Flo
Les jeudistes en avril ou la premiere sortie du printemps, 18.4.24
Départ en train depuis Palezieux direction Vuiteboeuf. Plan A : les Crêtes du Jura, plan B : les
gorges de Covatanne. Depuis Yverdon, le paysage est plutôt blanc dans les hauteurs, la neige des
derniers jours ayant vite fait oublier le printemps ! Catherine, notre cheffe de course opte donc
pour le plan B. Nicolas, Nadia, Jean-François, Grethe, Ronald, Eric et moi-même sommes ravis car
nous sommes chaussés de bottes de marche et non de raquettes.
Depuis la gare de Vuiteboeuf, traversée du village direction Les Gorges de Covatanne. Un
parcours sur 5 km. dans un décor issu d’une époque lointaine. En effet, entre les hautes parois
rocheuses coule l’Arnon, parfois en cascades, en chutes ou en serpentant les méandres. Le tuf
s’est laisse sculpter au cours des siècles pour former des « marmites glaciaires » par l’usure de
l’eau et du sable. Mais au dessus de nos têtes, des rochers imposants surplombent le sentier qui,
d’après les pierres à nos pieds, laissent pleuvoir de temps à autre sur les marcheurs, des pierres
acérées.
Arriveés à la STEP, la neige recouvre de plus en plus le sentier. Devant nous, batifolent dans le
pré, une douzaine de chamois. Malgre notre présence, ils soulèvent la neige pour y trouver une
bouchée d’herbe tendre.
Direction le Granit de la Procession oû l’on doit enfiler les guêtres car la neige se fait de plus en
plus épaisse. La bise se met de la partie et la montée vers le Mont de Baulmes exige gants et
bonnets. Entourés d’une forêt aux nombreuses essences dont le sous bois est parsemé d’arbres
tombés par les vents, je profite des compétences d’Eric pour m’instruire sur les réflexions qui
guident le choix d’un garde forestier lors du marquage en forêt. (Le partage de connaissances et
d’expériences est une facette très importante qui accompagne aussi la marche.) Plus loin me
revenait à l’esprit la parole du philosophe Hegel : « Ecouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre
qui tombe. »
Arrivés à l’observatoire, la montée en valait la peine. A nos pieds la plaine de l’Orbe découpée de
prés verdoyants incrustés de champs de colza en fleurs avec aux extremités le lac Leman et le lac
de Neuchâtel. On se croirait devant une tapisserie des Gobelins. Quelques selfies sur le
promontoire mais certains ont déà repéré le drapeau du resto du Mont-de-Baulmes. La pancarte
extérieure annonce l’ouverture printanière pour le lendemain. Jean-François, en éclaireur avisé
pousse la porte du resto et s’informe. D’un signe de la main, il nous fait signe d’entrer. C’est ainsi
que nous avons remisé le pique-nique pour s’offrir une délicieuse fondue accompagnée d’un vin
de la région car la suite de la course se fera à la descente. Bien réchauffés et repus, nous
empruntons la route pour rejoindre Ste-Croix car à travers la forêt, les bûcherons sont à l’oeuvre.
Une marche d’environ 10 km avec un dénivelé de 780m., nous a permis, une fois dans le train
depuis Ste-Croix, de revoir en sens inverse la richesse du paysage . Merci à Catherine et à toute
l’équipe pour ce jeudi de printemps au Jura.
Jeanne
Suivra bientôt....
Ski de rando au Queyras 3mars au 9 mars 2024
L’équipe se retrouve au complet au restauroute de la Côte pour un café avant de prendre la route par la France de crainte que le Mont-Genèvre ne soit fermé à la circulation avec les grosses précipitations annoncées. Nous sommes huit: Dave, notre guide, Chantal, Catherine, Charles, Max, Jean, Jean-François et Ueli.
Au hameau de la Rua près de Molines en Queyras nous sommes magnifiquement accueillis par Maïk et Fabrice nos hôtes pour la semaine au Gite des Arolles et par madame la neige.
Gardiole de l’Alp, lundi 4 mars
Un retour d’est a fait tomber 1 m de neige en deux jours, nous sommes sous le charme, heureux tels des enfants découvrant la neige ! Le danger d’avalanche est de 4-5 sur 5 autant dire que l’on cherche les pentes faibles. Nous chaussons les skis au gîte (1700 m) et nous enfilons dans l’étroit passage entre deux chalets puis montons vers Gaudissart. Nous avons de la neige jusqu’au genoux. Dave, notre guide, trace droit haut dans 50 cm de poudreuse sous un ciel bleu magnifique. Après une pause pic nic sur une bosse à 2350m, nous montons encore jusqu’à 2500 m mais renonçons au sommet par mesure sécurité. Nous entamons une inédite descente : un ski en demi chasse-neige dans la trace de montée, l’autre freinant dans la neige du bord avec le tibia ! Une première pour la plupart d’entre nous mais pas la dernière hélas! Ce jour là, la neige est toute poudreuse et hormis la fatigue, les skis restent maniables, je trouve même cela assez rigolo.
Au retour, Max l’infatigable, repaute et monte du coté de la Chapelle Saint-Simon avec Dave dans l’espoir de trouver une pente skiable mais hélas ce n’est guère mieux.
Catherine
Col de Lauze (2551m), mardi 5 mars, journée carton !
Pour cette 2e journée, nous partons depuis le parking de la « station » d’Aiguilles (1451m). Elle se résume à un skilift, un demi Petit-Vérolly. Plus haut nous observons un demi Borbuintze désaffecté depuis 10 ans, les mélèzes recolonisent déjà le terrain. Dans les pâturages en dessus de 2000m, 3 installations ont été démontées, on ne s’en plaint pas, c’est là qu’on veut aller jouer. On ne peut s’empêcher de penser à nos Paccots qui plafonne juste 1000m plus bas !
Au parking nous observons des plus matinaux que nous qui rentrent de course, avec des trajectoires de descente un peu surprenantes ! Comme un slalom géant au ralenti. A leur avis cela ne vaut pas la peine de monter, c’est impossible de tracer à la montée et de skier ! Ils ne connaissent pas encore Dave ! Mais peu après on découvre que c’est du costaud. Toujours 40 cm de poudreuse, mais cachée sous 4 cm de carton qui ne porte pas. Tracer signifie casser la croûte, c’est sportif. Les 2e et 3e se chargent d’égaliser les plaques de carton et derrière c’est assez confortable.
On persévère, surtout Dave, et plus haut on retrouve les 50 cm de poudreuse dans les forêts et les pâturages boisés de mélèzes et d’arolles. Magnifique ! Le temps se bouche sérieusement à l’ouest, le vent se lève, un voile de nuage nous fait craindre un jour blanc qui n’arrangerait pas nos affaires. On en vient à se demander si ce ne serait pas mieux de vite rentrer ! La bière nous attend au gîte. La bande à Dave ne lâche pas si facilement, on atteint tous le col en profitant encore des paysages. Mais on a tous une appréhension justifiée pour la descente.
Et ce sera difficile : droit dans la pente, ça n’avance pas, pas moyen de rester en dessus de la poudreuse, il faudrait des skis larges comme des paddles ! Alors on expérimente le traçage à la descente ! Si c’est bien ça. Dave marche de longs zig-zags dans la poudreuse avec une pente pas trop forte pour que les suivants ne prennent pas de vitesse. Les premiers suivants élargissent en mordant de côté d’une jambe, c’est un ski crispé, épuisant. Depuis le 3e ou 4e skieur, parfois il est possible de faire un demi chasse-neige quand ça va trop vite. C’est pas plus reposant. Si on sort de la trace pour s’arrêter c’est blocage immédiat, culbute et ensevelissement dans la poudreuse, avec bien des difficultés à retrouver nos jambes, nos bras, nos skis et bâtons et tout remettre à la bonne place et se remettre debout. Plusieurs ont expérimenté cette situation.
A mi-descente, nos jambes sont à moitié mortes lorsqu’on rejoint une route avec l’espoir qu’il suffira de se laisser glisser. Eh bien non, pente trop forte, avec en plus une trace de montée durcie ! Et rebelote l’élargissement en mordant à gauche ou à droite pour se freiner un peu. Mais cette fois on mord dans du carton. Nos pantalons tournent autour de nos chaussures, heureusement qu’elles sont assez hautes sinon nos mollets ne seraient pas beaux à voir. Oh joie, pour les 50 derniers mètres de dénivelé certains osent se permettre de vrais virages dans une neige très lourde. C’est pas élégant, assez laborieux, mais ça tourne un peu. Au bilan ça fait 1000 m de descente sans virage !
Hier, Dave disait que c’était les pires conditions qu’il ait vues, et aujourd’hui, c’est encore pire, le pire du pire. On repense aux randonneurs du matin, ils n’avaient pas totalement tort. Encore une journée comme celle-ci et on vend nos skis. On s’inscrit à un stage de billard, c’est plus cool, le parquet n’a pas d’état d’âme lui, il ne se laisse pas influencer par la météo !
Récompense des randonneurs persévérants, un bon vin chaud dans le resto de la mini station ! On finit avec une évaluation de la fiabilité de nos DVA, selon leur date d’achat et leur dernière mise à jour. Quelques investissements sont à prévoir pour la saison prochaine vu l’âge canonique de certains !
Charles Cottet
Saint-Véran - Refuge de la Blanche (2500m), mercredi 6 mars
Le degré encore élevé de danger d’avalanches nous impose un tracé plus touristique qu’alpin.
Depuis le village de St-Véran (, plus haute commune d’Europe(2040m), nous empruntons un itinéraire doux, remontant en pente douce la vallée de l’Aigue Blanche. 600 m de dénivelé, partagés avec marcheurs, raquetteurs et fondeurs. Une visite d’un patou bien calme nous rappelle, qu’en été, il sera plus agressif au milieu de son troupeau de moutons et que le loup ne sera pas loin…
Après la Chapelle de Clausis, nous arrivons au refuge de la Blanche. Une halte bienvenue puisque le temps se couvre, ce qui n’empêche pas Dave, Max et Charles de poursuivre jusqu’au Col Blanchet pour y dénicher, enfin ! , quelques secteurs de poudreuse skiable.
Après une descente le long de la même route et de ses faux plats qui font chauffer les bras s et sortir ses plus beaux pas de patineurs, nous nous retrouvons tous sur une terrasse de Saint-Véran, l’occasion de visiter brièvement ce charmant village très typique et touristique.
Jean
Les Guardioles (2621m), Jeudi 7 mars
LA belle journée ! Après une nuit passée à réfléchir au meilleur itinéraire à nous proposer pour la journée, Dave se décide pour une rando dans le nord-est du Queyras. Départ un peu rock&roll (pur carton dans les traces gelées du fondu de la veille) du hameau de Le Roux (1700m), nous remontons la pente dans une forêt ajourée de beaux vieux mélèzes, avant d’arriver sur les pâturages de Choulirasses. Vue panoramique, carte postale, que du blanc et du bleu à perte de vue ! Puis un passage intéressant, mais éthiquement un peu dérangeant : nous passons à côté d’un trou abandonné récemment de tétra lyre. Nous ne sommes donc pas responsables de la fuite de l’oiseau, mais certainement ceux qui ont tracé devant nous … Nous poursuivons dans un décor merveilleux pour atteindre le sommet à 2621m. Pic-nic, photos et discussion : par quel côté descendre ? On se décide pour le versant nord, décision payante : de la poudre comme on n’y croyait plus ! De ces moments où l’on se rassure en se rendant compte qu’en fait, on sait encore skier. On finit évidement sur une terrasse de bistrot à Abriès. La bière est excellente, mais avec un petit arrière-goût d’arnaque quand même. Bon, pas grave. La journée se poursuit au gîte avec un film proposé par un des gardiens du parc régional du Queyras sur le thème de la coexistence entre la faune et le ski hors-piste. L’animal emblématique à respecter est le tétra lyre … un ange passe. Pas d’apéro ce soir-là, par contre un repas 5 étoiles concocté par nos hébergeurs Maïck et Fabrice.
Max
Col voisin du col de la Rousse (2572m), vendredi 8 mars
C'est une troupe heureuse qui prend le chemin de cette dernière journée de randonnée. Après avoir passé quatre journées bien ensoleillées les prévisions météo de ce jour nous annoncent de la neige aux environs de 14h00. Donc pas de temps à perdre, nous prenons la route pour le petit village de Brunissard (1800m) . Parcage des voitures au départ des pistes de ski de fond. Notre excursion débute dans une magnifique forêt de pins parcourue par les pistes de ski de fond que nous traversons en relevant la belle préparation de ces dernières. La montée devient plus raide avant d'atteindre « Pré Premier » que nous contournons par la gauche. Cette endroit doit être très charmant en été car composé d'une prairie d'un petit lac et le tout est surplombé par une falaise de couleur ocre. Mais pas de temps pour de la romance, nous poursuivons pour arrivée sur « Le Collet » à 2207 m où nous faisons une petite pause, boissons et énergie pour les moteurs. La suite de la montée nous rapproche toujours plus de notre but, « le col de la Rousse ». Une magnifique pente d’ environ 32° menant vers un col, se présente devant nous. Dave notre guide décide de nous y conduire sachant que pour le col de la Rousse il faut encore poursuivre plus au fond de la vallée et le temps est compté avant l'arrivée des nuages. Après une succession de conversions exécutées avec maestria l'équipe arrive au sommet de cette belle pente à 2572 m d'altitude. En regardant de l'autre côté de ce petit col, la précision des prévisions météo se confirment. Le retour se fera par le même itinéraire sur une neige plus ou moins poudreuse et ponctuée de quelques pièges dû au vent et à la visibilité qui diminue. Arrivée groupée de l'équipe aux voitures en même temps que les premiers flocons. Débriefing de la course sur place dans un sympathique restaurant où sont exposé des cloches et des toupins de la Gruyère, propriété d'un collectionneur ami du patron de ce restaurant.
Un tout grand merci à Dave de nous avoir conduit durant la semaine et fait découvrir cette belle région du Queyras. Et aussi un tout grand merci à Catherine notre meilleure organisatrice.
Ueli Nydegger
La Berra, récit de course, 29.2.24
Madame la neige nous ayant fait faux bond au Jura et ailleurs, il n’y a pas moyen de faire du ski de fond. Anne-Marie, Grethe, Nadia, Jean-Jacques, Ronald et moi prenons le départ pour une randonnée.
Nous chaussons donc nos chaussures de marche à la Chartreuse de la Valsainte en direction du sommet de la Berra. Alternant chemin blanc et sentier, l’itinéraire nous mène tranquillement par Bi Gito jusqu’à la crête pratiquement à pieds secs. De là, nous découvrons du coté de la zone de protection, les pentes nord, encore bien enneigées et d’impressionnantes avalanches de glissement, expérience très didactique ! Sur la crête d’élégantes et éphémères petites sculptures nous montrent le travail du vent. Arrivés au sommet nous profitons de l’incroyable panorama qui s’offre à nous, c’est vraiment beau ! Quel bonheur d’être là !
Puis nous entamons la descente espérant profiter de la terrasse du gîte d’Allières mais que nenni, tout est barricadé. Ronald nous déniche quelques troncs d’arbres qui nous accueillerons le temps du pic-nic. Puis restant sur la crête des Botteys nous rejoignons les fermes de la Cierne et nous plongeons sur l’impressionnante chartreuse où vivent encore 15 moines d’un ordre unique en Suisse en ce Val de tous les Saints. Réunies dans une enceinte, les maisonnettes individuelles des moines comprennent un lit, un atelier, un petit jardin clos, un lieu d’étude et un lieu de prière. Au centre de l’ensemble, des bâtiments rassemblent la communauté à certaines occasions.
Merci à tous de votre participation.
Catherine
Ski de fond à la Vallée de Conches. 20-21 janvier 2024
Avant la réservation, question cruciale : où y aura-t-il de la neige le 20-21 janvier 2024 ? La question s’est posée par +15° sous les pluies de décembre. Etre chef de course c’est aussi avoir des dons divinatoires !
Départ en train le samedi 20 à 7h depuis Palézieux. Dès Vevey l’équipe est complète : Catherine notre devin, Jean-François, Anne-Marie, Murielle, Jean-Michel, Yolande et moi.
Consultation avec météo Suisse, dans la vallée de Goms il fait -17°. A Brig, café pour se réchauffer et dans le train Matterhorn Gotthard, on prépare déjà bonnets, caches-cou, mitaines… « ça va être fret » (expression québécoise pour parler d’un froid qui pique les joues).
Montée à l’hôtel Walliser Sonne avec à la main les skis, le sac et le sac à dos sur un sentier glacé. Certains y ont montré de jolies figures acrobatiques.
Et c’est le départ depuis Gluringen sur une neige qui crisse sous les pieds, mais le soleil est au rdv.
L’équipe est composite : deux gazelles en skating qui nous sèment en quelques minutes, un noyau rapide en ski classique et les rêveurs à l’arrière. Rdv est donné pour une soupe chaude à Ulrichen. On y arrive échelonnés mais on y arrive ! On poursuit ensuite sur la piste jusqu’à Oberwald. Tout au long, des paysages fabuleux, à deux pas du Rhône qui lui, est en partance vers la Méditerranée, mais qui, si près de sa source, semble bien inoffensif : un petit ruisseau qui gazouille entre les arbres couverts de frimas.
D’ Oberwald, certains reviennent à l’hôtel avec le train et les autres par leurs propres chevaux vapeurs. Le billet de train étant inclus dans le billet journalier pour les pistes, on en profite ! Sauf quand le contrôleur se présente et que l’attestation de paiement a disparu dans les spams d’un membre du groupe. A deux minutes de l’arrivée, on retrouve l’objet mais qu’à moitié.
Retour à l’hôtel par une pente, cette fois-ci, enneigée et moins casse-cou que le sentier à l’arrivée.
Le lendemain la température est plus clémente -12° au départ des pistes. On se rend en train jusqu’à Oberwald mais on découvre cette fois-ci qu’une photo est nécessaire pour valider nos billets ! On s’y résoud !
Depuis Oberwald, on entame une boucle dans la forêt à l’arrière du village. On y rencontre quelques skieurs sur notre piste mais ces derniers, s’exprimant dans un langage peu coloré d’outre Sarine. On découvre ensuite qu’on s’est engagés en sens inverse sur la piste. Pas grave, nous sommes les Welsch et perso, je ne saisis pas la « subtilité de leurs expressions » quoique leurs visages trahissent une certaine hostilité.
De là, on se laisse glisser vers le bas de la vallée de villages en villages découvrant ces maisons noircies par le soleil, aux toits bombés de neige, ceinturant un clocher d’église.
Retour en train, les joues rougies par le froid et l’esprit aéré…
Merci à Catherine pour cette organisation digne des concepteurs de papier à musique et à toute l’équipe pour la bonne humeur.
PS : Une recette « secrète » a circulé dans le train de retour quant à un pain santé pour sportif averti. Je laisse le soin à Catherine de la divulguer puisque c’est elle qui en possède le secret.
Jeanne
Fraicheur à l’arrivée au Mayen de Conthey à 8h30 mais après 15min de marche, le soleil pointe déjà et nous permet déjà de tomber une couche !
Belle cohésion dans le groupe et bon rythme jusqu’à l’Alpage de Florey. 2ème partie à slalomer dans les bosses pour atteindre le sommet avec un groupe de 3 locaux vers 12h30.
Nous descidons de profiter des bonnes conditions et de la poudre pour tracer des couloirs jsuqu’à l’alpage de Florey où nous faisons une pause pic-nic.
Encore 250m de montée avant d’atteindre la grande combe de Terty pour une descente freestyle ! Ca serre au fond de la combe et la sortie dans la forêt devient rock-roll…
Juste assez de neige et un slalom entre les mottes permet de rejoindre les voitures ….
Fraicheur à l’arrivée au Ma ...
En cette fin d’année 2023 les conditions d’enneigement sont aussi merdiques que toutes ces dernières années ….
Le travail de chef de course devient de plus en plus difficile.
Etant donné qu’il faut monter à 10’000m pour voir les premières neiges, autant dire que Patraflon… c’est cuit !!!
Du coup, je pioche dans mes neurones pour trouver une course de remplacement. Eureka… Hervé me donne un filon en me parlant de la région d’Isenau où il a trouvé de quoi faire du bon ski.
Entre temps, lors d’une rando pédestre dans la région du Haut Intyamon, on a trouvé des pentes encore bien enneigées. Décision est prise d’opter pour ce coin.
On se retrouve donc Moteur, Valérie, Roby, Lulu, Bruno et moi à Châtel. Stephan, Marianne et Véro nous rejoignent à Albeuve.
De là, nous remontons la route au-dessus des Ciernes d’Albeuve jusqu’à la limite de la neige à Teraula d’Avau à 1’300m.
Au début, un petit portage s’impose, mais très vite on peut chausser les skis avec couteaux obligatoires.
Nous grimpons en direction du col de Lys, premier but de la journée. Ça souffle un tentinet donc nous ne perdons pas de temps pour dépeauter et profiter de la première pente Sud en neige dure mais très agréable à ski. Sur le plateau de "En Lys", nous recollons les peaux pour filer plein Sud et gravir le Folliu Borna. Nous nous arrêtons au milieu de l’arête qui mène au sommet pour un pique-nique au soleil sans une brique de vent. Le soleil brille, tout est parfait. En plus, une magnifique pente nous attend pour la descente. Nous nous délectons sur cette neige juste ramollie à souhait jusqu’aux premières mottes de terre à 1'400 mètres d’altitude et rejoignons les voitures à pied par un chemin de traverse.
Magnifique journée ! Qui l’eût cru qu’on puisse trouver de si belles pentes enneigées à si basse altitude. Comme quoi, ça vaut la peine de se creuser un peu les méninges.
Jean-Marie
De Cully à Puidoux par la Tour de Gourze-16 novembre 2023.
Entre les fortes pluies de novembre, la neige qui s’annonce en basse altitude et les grandes rafales qui interdisent la marche en forêt, notre cheffe de course cogite. Nous n’irons pas au Col de Savalène comme prévu.
En ce jeudi 16 novembre, c’est décidé, nous optons pour la sécurité : les terrasses du Lavaux direction la Tour de Gourze. Mais la météo de ce jour est plus que capricieuse. Rendez-vous à la gare de Palézieux et descente à Cully en bus pour Catherine notre cheffe de course, Grethe, Ronald, Jean-François et moi. Eh oui, dans ce groupe nous privilégions les transports en commun et la baisse de notre empreinte carbone !
Depuis la gare de Cully nous longeons d’abord la voie ferrée et nous dirigeons vers le village de Riex que nous traversons. Une route goudronnée avec 30 % de pente direction Le Lussy. Le temps est gris mais la couleur ambrée qu’a adopté la vigne depuis fin octobre, rend le décor des plus chatoyants. Un passage obligé via escaliers, bruit et air vicié : on enjambe l’autoroute.
Plus haut, de somptueuses demeures avec vue imprenable sur le lac, le Lavaux et les montagnes de la Haute Savoie en arrière plan. Nous arrivons au Lanciau. Dans un virage, à l’entrée d’une habitation cossue, une petite stèle qui, à l’origine, surmontait une fontaine à Riex, témoin de l’emprise bernoise sur le Pays de Vaud.
En jetant un œil vers l’arrière: le soleil perçant d’ici-delà les nuages, joue à créer sur le lac, des puits de lumière dorée. Mais regardant vers l’avant, le brouillard monte tranquillement depuis l’ouest. Nous quittons la route goudronnée pour un sentier forestier le long de la Côte de Pin.
Arrivée à la Tour de Gourze, une tour de guet de l’époque médiévale ayant été incendiée, reconstruite, propriété des bernois, des vaudois… Catherine propose d’y monter par l’escalier interne avant le café au bistrot. Nous profitons du dégagement en haut de la tour pour identifier les nombreux hameaux à nos pieds. Mais depuis la tour, nous voyons avancer les nuages venant de l’ouest , cette fois-ci gorgés de pluie.
Pause au bistro et nous entamons la descente, bifurquons vers la Duflonne, passons vers le bois de Romont, vers Montchervet et la Daucretaz direction la gare de Puidoux, sous une pluie intermittente.
Arrivée en gare de Puidoux juste à temps pour attraper le bus qui nous ramène à Palézieux. Certains jouissent du train pour rentrer, d’autres, moins chanceux, ferons la route Palézieux- Ecoteaux sous la pluie !
Merci à Catherine pour cette belle randonnée automnale.
Jeanne
Belle ambiance dans les gorges du Chaudron, on se croirait en Thailande ;-) Jolie course régionale qui vaut la peine de faire.