Ski de rando au Queyras 3mars au 9 mars 2024
L’équipe se retrouve au complet au restauroute de la Côte pour un café avant de prendre la route par la France de crainte que le Mont-Genèvre ne soit fermé à la circulation avec les grosses précipitations annoncées. Nous sommes huit: Dave, notre guide, Chantal, Catherine, Charles, Max, Jean, Jean-François et Ueli.
Au hameau de la Rua près de Molines en Queyras nous sommes magnifiquement accueillis par Maïk et Fabrice nos hôtes pour la semaine au Gite des Arolles et par madame la neige.
Gardiole de l’Alp, lundi 4 mars
Un retour d’est a fait tomber 1 m de neige en deux jours, nous sommes sous le charme, heureux tels des enfants découvrant la neige ! Le danger d’avalanche est de 4-5 sur 5 autant dire que l’on cherche les pentes faibles. Nous chaussons les skis au gîte (1700 m) et nous enfilons dans l’étroit passage entre deux chalets puis montons vers Gaudissart. Nous avons de la neige jusqu’au genoux. Dave, notre guide, trace droit haut dans 50 cm de poudreuse sous un ciel bleu magnifique. Après une pause pic nic sur une bosse à 2350m, nous montons encore jusqu’à 2500 m mais renonçons au sommet par mesure sécurité. Nous entamons une inédite descente : un ski en demi chasse-neige dans la trace de montée, l’autre freinant dans la neige du bord avec le tibia ! Une première pour la plupart d’entre nous mais pas la dernière hélas! Ce jour là, la neige est toute poudreuse et hormis la fatigue, les skis restent maniables, je trouve même cela assez rigolo.
Au retour, Max l’infatigable, repaute et monte du coté de la Chapelle Saint-Simon avec Dave dans l’espoir de trouver une pente skiable mais hélas ce n’est guère mieux.
Catherine
Col de Lauze (2551m), mardi 5 mars, journée carton !
Pour cette 2e journée, nous partons depuis le parking de la « station » d’Aiguilles (1451m). Elle se résume à un skilift, un demi Petit-Vérolly. Plus haut nous observons un demi Borbuintze désaffecté depuis 10 ans, les mélèzes recolonisent déjà le terrain. Dans les pâturages en dessus de 2000m, 3 installations ont été démontées, on ne s’en plaint pas, c’est là qu’on veut aller jouer. On ne peut s’empêcher de penser à nos Paccots qui plafonne juste 1000m plus bas !
Au parking nous observons des plus matinaux que nous qui rentrent de course, avec des trajectoires de descente un peu surprenantes ! Comme un slalom géant au ralenti. A leur avis cela ne vaut pas la peine de monter, c’est impossible de tracer à la montée et de skier ! Ils ne connaissent pas encore Dave ! Mais peu après on découvre que c’est du costaud. Toujours 40 cm de poudreuse, mais cachée sous 4 cm de carton qui ne porte pas. Tracer signifie casser la croûte, c’est sportif. Les 2e et 3e se chargent d’égaliser les plaques de carton et derrière c’est assez confortable.
On persévère, surtout Dave, et plus haut on retrouve les 50 cm de poudreuse dans les forêts et les pâturages boisés de mélèzes et d’arolles. Magnifique ! Le temps se bouche sérieusement à l’ouest, le vent se lève, un voile de nuage nous fait craindre un jour blanc qui n’arrangerait pas nos affaires. On en vient à se demander si ce ne serait pas mieux de vite rentrer ! La bière nous attend au gîte. La bande à Dave ne lâche pas si facilement, on atteint tous le col en profitant encore des paysages. Mais on a tous une appréhension justifiée pour la descente.
Et ce sera difficile : droit dans la pente, ça n’avance pas, pas moyen de rester en dessus de la poudreuse, il faudrait des skis larges comme des paddles ! Alors on expérimente le traçage à la descente ! Si c’est bien ça. Dave marche de longs zig-zags dans la poudreuse avec une pente pas trop forte pour que les suivants ne prennent pas de vitesse. Les premiers suivants élargissent en mordant de côté d’une jambe, c’est un ski crispé, épuisant. Depuis le 3e ou 4e skieur, parfois il est possible de faire un demi chasse-neige quand ça va trop vite. C’est pas plus reposant. Si on sort de la trace pour s’arrêter c’est blocage immédiat, culbute et ensevelissement dans la poudreuse, avec bien des difficultés à retrouver nos jambes, nos bras, nos skis et bâtons et tout remettre à la bonne place et se remettre debout. Plusieurs ont expérimenté cette situation.
A mi-descente, nos jambes sont à moitié mortes lorsqu’on rejoint une route avec l’espoir qu’il suffira de se laisser glisser. Eh bien non, pente trop forte, avec en plus une trace de montée durcie ! Et rebelote l’élargissement en mordant à gauche ou à droite pour se freiner un peu. Mais cette fois on mord dans du carton. Nos pantalons tournent autour de nos chaussures, heureusement qu’elles sont assez hautes sinon nos mollets ne seraient pas beaux à voir. Oh joie, pour les 50 derniers mètres de dénivelé certains osent se permettre de vrais virages dans une neige très lourde. C’est pas élégant, assez laborieux, mais ça tourne un peu. Au bilan ça fait 1000 m de descente sans virage !
Hier, Dave disait que c’était les pires conditions qu’il ait vues, et aujourd’hui, c’est encore pire, le pire du pire. On repense aux randonneurs du matin, ils n’avaient pas totalement tort. Encore une journée comme celle-ci et on vend nos skis. On s’inscrit à un stage de billard, c’est plus cool, le parquet n’a pas d’état d’âme lui, il ne se laisse pas influencer par la météo !
Récompense des randonneurs persévérants, un bon vin chaud dans le resto de la mini station ! On finit avec une évaluation de la fiabilité de nos DVA, selon leur date d’achat et leur dernière mise à jour. Quelques investissements sont à prévoir pour la saison prochaine vu l’âge canonique de certains !
Charles Cottet
Saint-Véran - Refuge de la Blanche (2500m), mercredi 6 mars
Le degré encore élevé de danger d’avalanches nous impose un tracé plus touristique qu’alpin.
Depuis le village de St-Véran (, plus haute commune d’Europe(2040m), nous empruntons un itinéraire doux, remontant en pente douce la vallée de l’Aigue Blanche. 600 m de dénivelé, partagés avec marcheurs, raquetteurs et fondeurs. Une visite d’un patou bien calme nous rappelle, qu’en été, il sera plus agressif au milieu de son troupeau de moutons et que le loup ne sera pas loin…
Après la Chapelle de Clausis, nous arrivons au refuge de la Blanche. Une halte bienvenue puisque le temps se couvre, ce qui n’empêche pas Dave, Max et Charles de poursuivre jusqu’au Col Blanchet pour y dénicher, enfin ! , quelques secteurs de poudreuse skiable.
Après une descente le long de la même route et de ses faux plats qui font chauffer les bras s et sortir ses plus beaux pas de patineurs, nous nous retrouvons tous sur une terrasse de Saint-Véran, l’occasion de visiter brièvement ce charmant village très typique et touristique.
Jean
Les Guardioles (2621m), Jeudi 7 mars
LA belle journée ! Après une nuit passée à réfléchir au meilleur itinéraire à nous proposer pour la journée, Dave se décide pour une rando dans le nord-est du Queyras. Départ un peu rock&roll (pur carton dans les traces gelées du fondu de la veille) du hameau de Le Roux (1700m), nous remontons la pente dans une forêt ajourée de beaux vieux mélèzes, avant d’arriver sur les pâturages de Choulirasses. Vue panoramique, carte postale, que du blanc et du bleu à perte de vue ! Puis un passage intéressant, mais éthiquement un peu dérangeant : nous passons à côté d’un trou abandonné récemment de tétra lyre. Nous ne sommes donc pas responsables de la fuite de l’oiseau, mais certainement ceux qui ont tracé devant nous … Nous poursuivons dans un décor merveilleux pour atteindre le sommet à 2621m. Pic-nic, photos et discussion : par quel côté descendre ? On se décide pour le versant nord, décision payante : de la poudre comme on n’y croyait plus ! De ces moments où l’on se rassure en se rendant compte qu’en fait, on sait encore skier. On finit évidement sur une terrasse de bistrot à Abriès. La bière est excellente, mais avec un petit arrière-goût d’arnaque quand même. Bon, pas grave. La journée se poursuit au gîte avec un film proposé par un des gardiens du parc régional du Queyras sur le thème de la coexistence entre la faune et le ski hors-piste. L’animal emblématique à respecter est le tétra lyre … un ange passe. Pas d’apéro ce soir-là, par contre un repas 5 étoiles concocté par nos hébergeurs Maïck et Fabrice.
Max
Col voisin du col de la Rousse (2572m), vendredi 8 mars
C'est une troupe heureuse qui prend le chemin de cette dernière journée de randonnée. Après avoir passé quatre journées bien ensoleillées les prévisions météo de ce jour nous annoncent de la neige aux environs de 14h00. Donc pas de temps à perdre, nous prenons la route pour le petit village de Brunissard (1800m) . Parcage des voitures au départ des pistes de ski de fond. Notre excursion débute dans une magnifique forêt de pins parcourue par les pistes de ski de fond que nous traversons en relevant la belle préparation de ces dernières. La montée devient plus raide avant d'atteindre « Pré Premier » que nous contournons par la gauche. Cette endroit doit être très charmant en été car composé d'une prairie d'un petit lac et le tout est surplombé par une falaise de couleur ocre. Mais pas de temps pour de la romance, nous poursuivons pour arrivée sur « Le Collet » à 2207 m où nous faisons une petite pause, boissons et énergie pour les moteurs. La suite de la montée nous rapproche toujours plus de notre but, « le col de la Rousse ». Une magnifique pente d’ environ 32° menant vers un col, se présente devant nous. Dave notre guide décide de nous y conduire sachant que pour le col de la Rousse il faut encore poursuivre plus au fond de la vallée et le temps est compté avant l'arrivée des nuages. Après une succession de conversions exécutées avec maestria l'équipe arrive au sommet de cette belle pente à 2572 m d'altitude. En regardant de l'autre côté de ce petit col, la précision des prévisions météo se confirment. Le retour se fera par le même itinéraire sur une neige plus ou moins poudreuse et ponctuée de quelques pièges dû au vent et à la visibilité qui diminue. Arrivée groupée de l'équipe aux voitures en même temps que les premiers flocons. Débriefing de la course sur place dans un sympathique restaurant où sont exposé des cloches et des toupins de la Gruyère, propriété d'un collectionneur ami du patron de ce restaurant.
Un tout grand merci à Dave de nous avoir conduit durant la semaine et fait découvrir cette belle région du Queyras. Et aussi un tout grand merci à Catherine notre meilleure organisatrice.
Ueli Nydegger
La Berra, récit de course, 29.2.24
Madame la neige nous ayant fait faux bond au Jura et ailleurs, il n’y a pas moyen de faire du ski de fond. Anne-Marie, Grethe, Nadia, Jean-Jacques, Ronald et moi prenons le départ pour une randonnée.
Nous chaussons donc nos chaussures de marche à la Chartreuse de la Valsainte en direction du sommet de la Berra. Alternant chemin blanc et sentier, l’itinéraire nous mène tranquillement par Bi Gito jusqu’à la crête pratiquement à pieds secs. De là, nous découvrons du coté de la zone de protection, les pentes nord, encore bien enneigées et d’impressionnantes avalanches de glissement, expérience très didactique ! Sur la crête d’élégantes et éphémères petites sculptures nous montrent le travail du vent. Arrivés au sommet nous profitons de l’incroyable panorama qui s’offre à nous, c’est vraiment beau ! Quel bonheur d’être là !
Puis nous entamons la descente espérant profiter de la terrasse du gîte d’Allières mais que nenni, tout est barricadé. Ronald nous déniche quelques troncs d’arbres qui nous accueillerons le temps du pic-nic. Puis restant sur la crête des Botteys nous rejoignons les fermes de la Cierne et nous plongeons sur l’impressionnante chartreuse où vivent encore 15 moines d’un ordre unique en Suisse en ce Val de tous les Saints. Réunies dans une enceinte, les maisonnettes individuelles des moines comprennent un lit, un atelier, un petit jardin clos, un lieu d’étude et un lieu de prière. Au centre de l’ensemble, des bâtiments rassemblent la communauté à certaines occasions.
Merci à tous de votre participation.
Catherine
Ski de fond à la Vallée de Conches. 20-21 janvier 2024
Avant la réservation, question cruciale : où y aura-t-il de la neige le 20-21 janvier 2024 ? La question s’est posée par +15° sous les pluies de décembre. Etre chef de course c’est aussi avoir des dons divinatoires !
Départ en train le samedi 20 à 7h depuis Palézieux. Dès Vevey l’équipe est complète : Catherine notre devin, Jean-François, Anne-Marie, Murielle, Jean-Michel, Yolande et moi.
Consultation avec météo Suisse, dans la vallée de Goms il fait -17°. A Brig, café pour se réchauffer et dans le train Matterhorn Gotthard, on prépare déjà bonnets, caches-cou, mitaines… « ça va être fret » (expression québécoise pour parler d’un froid qui pique les joues).
Montée à l’hôtel Walliser Sonne avec à la main les skis, le sac et le sac à dos sur un sentier glacé. Certains y ont montré de jolies figures acrobatiques.
Et c’est le départ depuis Gluringen sur une neige qui crisse sous les pieds, mais le soleil est au rdv.
L’équipe est composite : deux gazelles en skating qui nous sèment en quelques minutes, un noyau rapide en ski classique et les rêveurs à l’arrière. Rdv est donné pour une soupe chaude à Ulrichen. On y arrive échelonnés mais on y arrive ! On poursuit ensuite sur la piste jusqu’à Oberwald. Tout au long, des paysages fabuleux, à deux pas du Rhône qui lui, est en partance vers la Méditerranée, mais qui, si près de sa source, semble bien inoffensif : un petit ruisseau qui gazouille entre les arbres couverts de frimas.
D’ Oberwald, certains reviennent à l’hôtel avec le train et les autres par leurs propres chevaux vapeurs. Le billet de train étant inclus dans le billet journalier pour les pistes, on en profite ! Sauf quand le contrôleur se présente et que l’attestation de paiement a disparu dans les spams d’un membre du groupe. A deux minutes de l’arrivée, on retrouve l’objet mais qu’à moitié.
Retour à l’hôtel par une pente, cette fois-ci, enneigée et moins casse-cou que le sentier à l’arrivée.
Le lendemain la température est plus clémente -12° au départ des pistes. On se rend en train jusqu’à Oberwald mais on découvre cette fois-ci qu’une photo est nécessaire pour valider nos billets ! On s’y résoud !
Depuis Oberwald, on entame une boucle dans la forêt à l’arrière du village. On y rencontre quelques skieurs sur notre piste mais ces derniers, s’exprimant dans un langage peu coloré d’outre Sarine. On découvre ensuite qu’on s’est engagés en sens inverse sur la piste. Pas grave, nous sommes les Welsch et perso, je ne saisis pas la « subtilité de leurs expressions » quoique leurs visages trahissent une certaine hostilité.
De là, on se laisse glisser vers le bas de la vallée de villages en villages découvrant ces maisons noircies par le soleil, aux toits bombés de neige, ceinturant un clocher d’église.
Retour en train, les joues rougies par le froid et l’esprit aéré…
Merci à Catherine pour cette organisation digne des concepteurs de papier à musique et à toute l’équipe pour la bonne humeur.
PS : Une recette « secrète » a circulé dans le train de retour quant à un pain santé pour sportif averti. Je laisse le soin à Catherine de la divulguer puisque c’est elle qui en possède le secret.
Jeanne
Fraicheur à l’arrivée au Mayen de Conthey à 8h30 mais après 15min de marche, le soleil pointe déjà et nous permet déjà de tomber une couche !
Belle cohésion dans le groupe et bon rythme jusqu’à l’Alpage de Florey. 2ème partie à slalomer dans les bosses pour atteindre le sommet avec un groupe de 3 locaux vers 12h30.
Nous descidons de profiter des bonnes conditions et de la poudre pour tracer des couloirs jsuqu’à l’alpage de Florey où nous faisons une pause pic-nic.
Encore 250m de montée avant d’atteindre la grande combe de Terty pour une descente freestyle ! Ca serre au fond de la combe et la sortie dans la forêt devient rock-roll…
Juste assez de neige et un slalom entre les mottes permet de rejoindre les voitures ….
Fraicheur à l’arrivée au Ma ...
En cette fin d’année 2023 les conditions d’enneigement sont aussi merdiques que toutes ces dernières années ….
Le travail de chef de course devient de plus en plus difficile.
Etant donné qu’il faut monter à 10’000m pour voir les premières neiges, autant dire que Patraflon… c’est cuit !!!
Du coup, je pioche dans mes neurones pour trouver une course de remplacement. Eureka… Hervé me donne un filon en me parlant de la région d’Isenau où il a trouvé de quoi faire du bon ski.
Entre temps, lors d’une rando pédestre dans la région du Haut Intyamon, on a trouvé des pentes encore bien enneigées. Décision est prise d’opter pour ce coin.
On se retrouve donc Moteur, Valérie, Roby, Lulu, Bruno et moi à Châtel. Stephan, Marianne et Véro nous rejoignent à Albeuve.
De là, nous remontons la route au-dessus des Ciernes d’Albeuve jusqu’à la limite de la neige à Teraula d’Avau à 1’300m.
Au début, un petit portage s’impose, mais très vite on peut chausser les skis avec couteaux obligatoires.
Nous grimpons en direction du col de Lys, premier but de la journée. Ça souffle un tentinet donc nous ne perdons pas de temps pour dépeauter et profiter de la première pente Sud en neige dure mais très agréable à ski. Sur le plateau de "En Lys", nous recollons les peaux pour filer plein Sud et gravir le Folliu Borna. Nous nous arrêtons au milieu de l’arête qui mène au sommet pour un pique-nique au soleil sans une brique de vent. Le soleil brille, tout est parfait. En plus, une magnifique pente nous attend pour la descente. Nous nous délectons sur cette neige juste ramollie à souhait jusqu’aux premières mottes de terre à 1'400 mètres d’altitude et rejoignons les voitures à pied par un chemin de traverse.
Magnifique journée ! Qui l’eût cru qu’on puisse trouver de si belles pentes enneigées à si basse altitude. Comme quoi, ça vaut la peine de se creuser un peu les méninges.
Jean-Marie
De Cully à Puidoux par la Tour de Gourze-16 novembre 2023.
Entre les fortes pluies de novembre, la neige qui s’annonce en basse altitude et les grandes rafales qui interdisent la marche en forêt, notre cheffe de course cogite. Nous n’irons pas au Col de Savalène comme prévu.
En ce jeudi 16 novembre, c’est décidé, nous optons pour la sécurité : les terrasses du Lavaux direction la Tour de Gourze. Mais la météo de ce jour est plus que capricieuse. Rendez-vous à la gare de Palézieux et descente à Cully en bus pour Catherine notre cheffe de course, Grethe, Ronald, Jean-François et moi. Eh oui, dans ce groupe nous privilégions les transports en commun et la baisse de notre empreinte carbone !
Depuis la gare de Cully nous longeons d’abord la voie ferrée et nous dirigeons vers le village de Riex que nous traversons. Une route goudronnée avec 30 % de pente direction Le Lussy. Le temps est gris mais la couleur ambrée qu’a adopté la vigne depuis fin octobre, rend le décor des plus chatoyants. Un passage obligé via escaliers, bruit et air vicié : on enjambe l’autoroute.
Plus haut, de somptueuses demeures avec vue imprenable sur le lac, le Lavaux et les montagnes de la Haute Savoie en arrière plan. Nous arrivons au Lanciau. Dans un virage, à l’entrée d’une habitation cossue, une petite stèle qui, à l’origine, surmontait une fontaine à Riex, témoin de l’emprise bernoise sur le Pays de Vaud.
En jetant un œil vers l’arrière: le soleil perçant d’ici-delà les nuages, joue à créer sur le lac, des puits de lumière dorée. Mais regardant vers l’avant, le brouillard monte tranquillement depuis l’ouest. Nous quittons la route goudronnée pour un sentier forestier le long de la Côte de Pin.
Arrivée à la Tour de Gourze, une tour de guet de l’époque médiévale ayant été incendiée, reconstruite, propriété des bernois, des vaudois… Catherine propose d’y monter par l’escalier interne avant le café au bistrot. Nous profitons du dégagement en haut de la tour pour identifier les nombreux hameaux à nos pieds. Mais depuis la tour, nous voyons avancer les nuages venant de l’ouest , cette fois-ci gorgés de pluie.
Pause au bistro et nous entamons la descente, bifurquons vers la Duflonne, passons vers le bois de Romont, vers Montchervet et la Daucretaz direction la gare de Puidoux, sous une pluie intermittente.
Arrivée en gare de Puidoux juste à temps pour attraper le bus qui nous ramène à Palézieux. Certains jouissent du train pour rentrer, d’autres, moins chanceux, ferons la route Palézieux- Ecoteaux sous la pluie !
Merci à Catherine pour cette belle randonnée automnale.
Jeanne
Belle ambiance dans les gorges du Chaudron, on se croirait en Thailande ;-) Jolie course régionale qui vaut la peine de faire.
Après avoir eu l’opportunité d’assister à un bout de la désalpe d’Albeuve, nous nous sommes dirigés du côté de Rougemont pour profiter de cette belle journée ensoleillée. Entre échanges et rigolade, nous avons marché une petite heure pour approcher la voie de l’arête du Pointu du Rocher à Pointes : 7 longueurs de pur bonheur dans une roche calcaire de qualité où le soleil a pointé le bout de son nez dès les premières longueurs. Et cela, heureusement pour nos doigts légèrement engourdis par la fraîcheur automnale. Nous étions six participants (et les seuls sur la voie d’ailleurs ihihi !), soit 3 cordées de 2, dont la première reliait les relais pour les suivants.
Bref, une magnifique journée avec des participant.e.s tous.tes autant motivé.e.s les un.e.s que les autres pour arpenter ces quelques pas d’adhérence, de surplomb et de brèche !
Merci Mimi pour la sortie 😊
Brâme du cerf à la Combe de l’A-28 &29 septembre 2023
C’est à cinq que nous embarquons pour Vichères : Grethe, Claude, Ronald, Jean-François et Catherine. Il était prévu de partir de Dranse et de monter par le Tommelley mais nous savons déjà que les cerfs sont plus haut dans la combe en raison de la chaleur, alors nous laissons la voiture au télé de Vichères pour aller jusqu’à l’alpage de Vouasse.
Nous rejoignons le bisse de la Tour et c’est à l’ombre et dans le silence de la magnifique forêt des Torrents que nous cheminons jusqu’à la prise d’eau.
Passé le pont de bois nous rejoignons la route d’alpage qui nous conduit qu’à la cabane de la Tsissette.
La cabane a été transformée en 2021, quel changement ! Quel confort! Quelle belle ambiance ! Quelle convivialité !La gardienne, responsable de tout l’alpage et de ses 150 génisses est très accueillante.
Nous observons nos premier cerfs à la jumelle, guidés par les habitués du lieu. Puis nos poursuivons notre montée vers le fond de la combe en prêtant l’oreille. Bientôt les cerfs brament et nous repérons plusieurs groupes au fur et à mesure que nous montons. Les myrtilliers ont déjà pris leur belle couleur d’automne, rouge flamboyant, nous faisons provision de couleur pour l’hiver. Enfin nous atteignons l’alpage de Vouasse, le bâtiment tout en pierres sèches, a été restauré en 2004 avec des méthodes ancestrales. Au retour, Claude et Jean-François repèrent trois bouquetins et des edelweiss.
Le lendemain après un bonne nuit, bercée par le brame tout proche, nous partons en direction de Revedin, histoire de voir quelques bouquetins et chamois, nous ne verrons qu’un seul chamois mais de grosses marmottes courent ici et là. La pente d’abord agréable se poursuit par des ressauts bien raides, aussi est-ce un peu essoufflés que nous parvenons à Revedin. De là, les montagne du Val Ferret nous font face, le Dolent, le Tour Noir, la pointe d’Orny et la cabane et coté Val d’Entremont, le Velan. Certains, par curiosité, vont jusqu’au Roc de l’Oiseau tout proche, le terrain est beaucoup plus accidenté, le calcaire affleure et il y a des trous partout, gare à l’inattention ! Nous y trouvons tout plein d’ edelweiss.
Après nous en être mis plein les yeux, nous entamons la longue descente du retour entrecoupée du pic-nic et d’un petit café à la cabane.
Nous rentrons sans encombre et c’est sur la terrasse de Claude que se termine cette belle sortie.
Merci à tous de votre bonne humeur et de votre agréable compagnie.
Catherine et Jean-François
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Récit de course |
Jeudi |
21.09.2023 |
Grand Bisse d'Ayent |
Heure |
08:05 |
Départ de Vevey en train. |
Jeudistes |
x 4 |
Catherine, Jean-François, Yolande et Nadia |
Heure |
08:56 |
Arrivée à Sion. |
Chef de course |
+ 1 |
Nicolas a la gentillesse de venir nous chercher avec sa voiture. |
Altitude |
1'359 |
Anzère |
Jeudiste |
+ 1 |
Rosa nous a rejoint directement sur place. |
Degrés |
17°C |
La température est idéale avec un léger vent. |
Pente |
1,5/1000 |
La pente est très faible et nous commençons dans la forêt notre randonnée au fil de l'eau. Quelques rayons de soleil traversent les mélèzes et autres feuillus, nous nous permettons de marcher sur leurs racines rampantes. Régulièrement au bord du chemin des champignons aux magnifiques chapeaux orange nous rappellent que nous arrivons à la fin de l'été. |
Année |
1831 |
Date de construction d'un tunnel que nous traversons têtes baissées. A son milieu, c’est à quatre pattes que nous nous dirigeons vers une plate-forme qui nous offre une vue impressionnante sur l'ancienne installation du bisse à flanc de montagne. |
Mètres |
95 |
Est la longueur de ce tunnel. A sa sortie, nous prenons le temps d'écouter les jolis clapotis d'une roue à eau et découvrons l'incroyable travail des anciens qui ont aménagé à main nue des chéneaux le long de la paroi rocheuse à pic. Ceux-ci n'ont plus qu'une signification nostalgique car l'eau du bisse coule maintenant à l'intérieur du tunnel que nous venons de traverser. |
Francs suisse |
100 |
Ces chéneaux ont été immortalisés au verso des billets de 100 francs. |
Mètres |
~800 |
Nous arrivons dans une partie un peu plus vertigineuse où des cordes sont à notre disposition pour nous rassurer. Le sentier creusé dans la roche est à flanc de coteau. La vue est à couper le souffle et nous pouvons admirer la passerelle du bisse de Ro de l'autre côté de la vallée. |
Mètres de dénivelé |
+ 500 |
Première et dernière montée effectuée tout en traversant quelques passages en forêt et en prairie. |
Altitude |
1'774 |
Barrage de Tseuzier |
Tunnels |
2 |
Pour le retour, nous traversons d'abord les 2 étroits tunnels de la route d'accès au barrage mais pour notre plus grande chance, il n'y a presque pas de circulation. |
Bisse |
2ème |
Au lieu dit Les Rousses, nous rejoignons le bisse de Sion. Celui-ci est à ciel ouvert mais contrairement à celui d'Ayent, l'eau n'y coule plus. Des tuyaux souterrains ont été préférés et l'eau du bisse est maintenant cachée. |
Mètres de dénivelé |
- 500 |
Une bonne descente nous attend en fin de randonnée. Il fallait bien s’y attendre, la pente était délicieusement douce tout au long du bisse ! |
Kilomètres |
18 |
Distance effectuée. |
Heures de marche |
5 |
Temps de déplacement. |
Pas |
« 29’302 » |
« Selon la Garmin à Nadia ». |
Photographies |
37 |
Toutes plus belles les unes que les autres et prises par Rosa. |
InterRegio |
90 |
Descente en voiture jusqu’à Sion et retour à la maison en train. |
TOTAL = |
1 |
Très belle découverte. |
MMerci beaucoup à Nicolas et Catherine pour l'organisation de cette superbe journée. Nadia
Lac de Fenêtre- 31 Août 2023
C’est à cinq que nous embarquons pour Ferret : Catherine, Valérie, Grethe, Jean-Jacques et Jean-François.
Nous laissons la voiture aux Ars-Dessous et entamons la montée, la route d’alpage cède bientôt la place au sentier. La neige tombée quelques jours plutôt a déjà fondu, vaches et les moutons sont encore là. Nous atteignons bientôt la croix des 2400m puis le premier lac, nous les visiterons tous tant ils sont beaux. Là- haut, le col du Bastillon que nous avons fait l’an passé depuis Bourg Saint-Bernard nous paraît bien raide mais bien tentant aussi. Nous pic-niquons près du troisième lac. A la descente, nous avons la chance d’apercevoir un aigle planant majestueusement !
Le retour se fait sur le même tracé.
C’est une randonnée, qui accompagnée des belles vaches d‘Herens et au loin du sifflement des marmottes, sait par ses paysages, nous donner des étoiles dans nos yeux.
Valérie et Catherine
Col de Golette -Van d’en Haut
En ce jeudi 10 août, la petite équipe composée de Catherine, Jeanne, Nadia, Bina, Jean-François et Eric se déplace en direction des Marécottes.
Première petite angoisse pour une participante sur la route sinueuse de Martigny en direction de Salvan : les falaises des gorges du Trient. Seconde petite angoisse pour la même participante lors de la montée en télécabine : l’arrêt brusque de ce dernier à quelques encâblures de l’arrivée à la Creusaz, point de départ de notre randonnée.
De là, grandiose panorama sur tout le massif du Mt-Blanc et la chaîne du Sud des Alpes et début du parcours sur un chemin de montagne menant au sommet des installations hivernales. Pour couper les virages en épingle, un sentier escarpé nous oblige à faire quelquefois de grandes enjambées sur des gros cailloux qui font office de marche. Epuisant pour l’une ou l’autre des participantes.
Après la première heure de marche, nous atteignons le sommet des installations. Petite pause avant d’entamer la montée du couloir menant au col, le sentier bien pentu traverse en alternance de gros pierriers et de belles praires verdoyantes. Garde-manger idéal des bouquetins, le dernier secteur est même équipé de quelques cordes pour faciliter le passage entre gros cailloux et rochers. Lorsque nous parvenons au col, une magnifique vue s’offre à nous. Côté ouest, les Dent du Midi sur un flanc inhabituel pour nous et côté Est, tout le Sud des Alpes du Vélan au Cervin et même bien plus loin.
Après une bonne pause pique-nique, nous entamons une descente dans une gros pierrier, suivi de petits replats formant une mosaïque de gouilles, de mares et de petits prés. La suite est un dédalle de rochers lisses et arrondis de couleurs très variables allant du gris au rose en passant par le du vert, tout ceci parsemé de jeunes mélèzes avec au loin le lac de Salanfe.
Nous passons également à côté d’ancienne mine d’or et d’arsenic.
Arrêt au barrage où l’on aperçoit un jeune bouquetin scotché dans le mur à lécher le salpêtre sortant du béton, image totalement surréaliste.
La fin de la descente suit la route d’accès au barrage avant de plonger par des escaliers dans des falaises en serpentant entre rochers et forêt, sentier très abrupte mais permettant de rejoindre rapidement le camping de Van d’en Haut où là, nous croisons par hasard Moteur et Marie, puis Gérald installés pour quelques jours avec leur camping car.
Après 5 heures de marche pour 12 km, 750m de dénivelé positif et 1000m de négatif, Jeanne nous offre le verre de la récompense avant le retour en bus sur les Marécottes, version rallye, pour la troisième et avant -dernière angoisse d’une participante avant la descente sur Martigny et le retour sur Châtel.
Merci à toute l’équipe pour cette belle journée et à Catherine pour son organisation.
Eric
Kandersteg-Arvenseeli, jeudi 14 juillet 2023
C’est par une agréable température de 12 degrés que nous nous mettons en route près de l’usine électrique au pied du téléphérique de Sunnbühl-Kandersteg. Le chemin serpente dans la forêt entre les barres rocheuses en direction du col de la Gemmi. Il fut déjà utilisé au temps des Romains. Puis ce sont soldats, pèlerins et voyageurs de commerce qui l’empruntèrent. Les voyageurs fortunés le franchissaient en chaise à porteur. Le chemin est large mais bien raide, nous croisons deux hommes entretenant le chemin qui semblent bien surpris de voir ces originaux monter à pied alors qu’il y a un téléphérique. Le décor est magnifique, d’imposantes parois rocheuses nous entourent. Plus haut la pente s’adoucit, nous arrivons du coté de Nasse Bode, puis nous remontons le vallon en dessous de Winteregg. Nous poursuivons en suivant la limite des éboulis jusqu’à l’Arvenwald, magnifique forêt d’arolles et de mélèzes qui a repoussé après un gigantesque éboulement au temps jadis. En chemin Jean-François découvre deux bolets poivrés au bord du chemin. Le Rinderhorn et l’Altels nous dominent majestueux, en face du Gallihore à la Wyssi Flue l’Uschenegrat nous surplombe. Les strates grises de la Wyssi Flue sont bien visibles. Le lys martagon, les rhododendrons, les scabieuses, les centaurées, les aconits tue-mouche, les marguerites et les orchis sont quelques fleurs que nous reconnaissons parmi la riche flore de ce terrain très varié. Par contre, point d’animaux hormis une marmotte qui se signale par son cris près de la fin du parcours. En contournant, l’Arvenwald nous foulons pour quelques centaines de mètres le sol valaisan. Puis c’est le grand replat de Spittelmatte qui contraste avec le paysage rencontré jusque là. Un petit crochet par les Arvenseeli, petits lacs alimentés par l’eau de fonte nichés dans un écrin de verdure dont l’un est déjà à sec et c’est le dernier effort avant les rafraîchissements bien mérités et la descente en téléphérique.
Catherine
Après un petit couac au départ, nous voici sur l’autoroute en direction du Grand Saint Bernard : David, Francis, Sylvain , José, ceci par une magnifique journée d’été.
Arrivés au col, départ immédiat à une bonne allure en direction du Pas des Chevaux. Avant celui-ci nous bifurquons à gauche en direction de l’arrête de la Grande Chenalette.
Nous nous équipons et départ en deux cordées pour une première longueur en 5a suivie d’une deuxième en 5b, nous voilà chauds pour le reste de la course. Le rocher est très adhérent, ce qui nous facilite grandement la tâche.
Les longueurs suivantes sont moins techniques, mais plus aériennes, et nous sommes souvent sur le fil de l’arrête.
Au sommet (2’900 m) nous mangeons notre pique-nique bien mérité, ceci sous une forte chaleur avant la descente qui se passe bien, mais les jambes en prennent un coup.
Arrivés au col nous filons droit vers la terrace du café et par chance nous trouvons une des places convoitées à l’ombre.
Même pas les bouchons traditionnels au retour sur l’autoroute, mais pourquoi vont-ils tous dans l’autre sens ??
Merci à Francis et David pour cette belle course.
Belle course dans un endroit moins connue des romands ;-)
Sortie escalade du 25 juin 2023 - Edelgrat au Brüggligräte (Jura soleurois)
Participants : Raphaël Gingins (Chef de course), Sylviane Lador Yersin, Raphaël Yersin
Pour une raison ou une autre (fête de la musique ?), en ce dimanche de grand beau temps, l’Edelgrat est étonnamment désert, en dehors des 3 chamois de la section Dent de Lys qui ont fait la route ensemble depuis le relais de la Gruyère. D’un pied et d’une main aussi lestes que sûrs, notre guide du jour Raphaël Gingins ouvre le chemin, pose les relais et assure ses deux compagnons du jour, qui peuvent se régaler dans ce décor méditerranéen, sans soucis d’itinéraire ou de manœuvre de corde. Très rapidement, la crète redressée émerge de la forêt et les grimpeurs évoluent tranquillement au soleil, d’un beccet à l’autre, slalomant entre de petits pins tordus. Ces « bonzaïs », jaillissant vaillamment des joints de stratification et fissures - si peu d’eau et d’humus ! - offrent leur tronc noueux aux sangles de la cordée et dégagent au soleil une puissante odeur de résine ; on se croirait vraiment en Provence…ou en Corse ! La partie « escalade » étant prestement expédiée grâce à la calme et joyeuse assurance du chef de course, une petite sente nous mène à un fantastique belvédère. Du banc scellé au bord de l’à-pic, on voit s’étaler sous nos pieds la campagne soleuroise et, loin au-delà des méandres de l’Aar, les Alpes bernoises se devinent sur l’horizon brumeux. Un immense et chaleureux merci à Raphaël Gingins , dont nous avons eu la joie de faire la connaissance à cette occasion. R.Y.
L’Aiguille de la Brâ sur Montbovon
Journées chaudes de juin, orages en fin de journée : la météo exige de la souplesse. Première destination prévue : les Gastlosen. On y prévoit en ce 8 juin, des orages en après-midi. Catherine opte pour la Brâ qui semble moins exposée aux orages ce jour-là et qui de plus, permet une marche en forêt, à l’ombre. Départ avec le train depuis Châtel pour Montbovon. L’équipe présente : Eric, Yolande, Nadia, Christian, Grethe, Catherine et moi.
Dès le quai de gare de Montbovon, l’envie de café conduit 2 des nôtres à une distributrice Lavazza. Malgré les francs offerts à l’appareil, les fortes pressions sur les boutons et à la fin les coups de pieds, elle reste de marbre : plus de gobelets à l’intérieur, donc pas de café ! Et c’est jour de la Fête-Dieu, férié sur Fribourg, avec le bistro du village fermé ! Il nous reste l’eau des gourdes !
Nous entamons la montée depuis l’usine hydroélectrique sur le lac de Lessoc tout en longeant la Sarine. La montée se fait régulière et relativement douce alternant entre pâturages et forêts jusqu’à la Grosse Chia direction le « Creux de l’Enfer ». C’est vrai qu’il commence à faire vraiment chaud dans la région !
La pente se fait ensuite plus raide et, c’est arrivé au chalet d’alpage de la Petite Chia, que nous ferons une pause. Le troupeau de génisses qui nous accueille est plutôt tranquille malgré la foison de mouches qui les assaille par cette chaude journée. Nous découvrons aussi dans l’une des nombreuses sinuosités du sentier, bien camouflé, un « fortin ». (Catherine nous informera le lendemain, suite à une rencontre avec Alex, que « ces fortins surplombent le verrou de la Tine en contrebas. Ces ouvrages étaient équipés de canons et destinés à barrer le passage aux allemands qui seraient venus par la Gruyère, donc à protéger le Haut Inthiamon. Les canons chauffaient et pour les refroidir les militaires avaient installé un approvisionnement en eau et ce jusqu’aux alpages »).
Quelques 200m. plus haut, c’est à l’alpage de Solomont que nous serons entourés de vaches Simmental ornées de leurs cornes élégantes. Qu’elles sont belles à voir dans ce décor montagneux, occupées à ruminer paisiblement tout en couvrant du regard les cimes environnantes.
Nous atteignons le chalet de la Brâ vers 11h. La vue y est magnifique sur cette crête intercantonnale. Catherine nous propose alors une vue plus dégagée, nous irons prendre le piquenique à l’Aiguille (1,713m). Tout en grimpant dans ce sentier tortueux et bien pentu, la question se pose à savoir si le sommet de cette aiguille peut tous nous accueillir !
Arrivés au sommet les vallées se découvrent : depuis le lac de Gruyère vers les Pays d’en Haut et de l’autre côté la vallée de l’Inthiamon,. Nous pouvons admirer la Dent de Lys depuis un angle nouveau ainsi que le Vanil blanc, la Cape aux Moines, le Vanil des Artes… Enfin c’est assis dans l’herbe à travers les narcisses, les anémones, les orchis, les silènes enflées (flatulées) et les nombreux papillons que nous admirons ce décor grandiose après 1,050m. de dénivelé.
Nous reprenons la descente par le même sentier jusqu’au chalet de la Brâ pour ensuite nous diriger vers Les Cerniettes et Verbus . Souvent à l’ombre de la forêt le chemin exige de l’attention car assez raide. Mais ce sera au pied de la descente, dans l’herbe du pâturage que l’une d’entre nous s’offrira un vol plané taguant fortement ses genoux d’un vert tendre ! Nous longerons ensuite le lac pour descendre en pente douce jusqu’à Montbovon. La journée fut belle et la sortie magnifique. Merci Catherine.
L’orage n’a pas menacé mais une question persiste entre nous, posée pendant la descente : Est-ce que la perception de bourdonnement d’abeilles lors d’un orage n’est perceptible qu’en altitude ? A vous de répondre chers/ères lecteurs/trices…
Jeanne
Randonnée au Suchet
Le petit groupe formé de Catherine, Grethe, Bina, Jean-François, Jean-Jacques, Ronald et le soussigné se retrouve à la gare de Palézieux pour rejoindre via Lausanne et Yverdon la halte de Six Fontaines sur la ligne de chemin de fer menant à Ste-Croix.
De là, nous entamons notre randonnée directement par un sentier sinuant à travers une forêt mélangée avec quelques beaux spécimens d’érables, de tilleuls, de chênes ainsi que de mélèzes et de douglas. Le sentier est agréable, la pente assez soutenue mais régulière. À plusieurs reprises nous traversons la route forestière menant à l’alpage du Suchet. Après un peu plus d’une heure, nous rejoignons le chalet d’alpage de la Mathoulaz pour une courte pause au frais. Sous un ciel gris et un brouillard scotché sur les sommets jurassiens, nous continuons en traversant en alternance pâturage et forêt. Au loin nous apercevons le chalet du Suchet et soudain le ciel s’ouvre et nous retrouvons avec joie le soleil. La fin de la montée se fait à travers de magnifiques pelouses couvertes de quelques orchis et de magnifiques brosses de petites et grosses gentianes d’un bleu somptueux rivalisant avec un ciel du même ton.
Arrivés au sommet, nous surprenons quelques chamois accompagnés de leurs cabris qui se mettent à courir dans ces belles pâtures.
Après le pique-nique, devant un beau panorama sur les aiguilles de Baulmes, le Chasseron et le Jura français, nous entamons la descente en longeant la crête du Suchet en direction de l’Est. Au sortir du pâturage, nous continuons sur la crête escarpée entre rochers, arbres rabougris et tortueux: l’ambiance est très sauvage !
Dans la descente, toujours en suivant la ligne de crête, on observe de vieilles grosses bornes territoriales et sur le bas du parcours, la forêt nous offre quelques ifs de dimension exceptionnelle. Un dernier passage surplombant une petite gorge nous permet de rejoindre la route du col de l’Aiguillon et de traverser le village de Baulmes pour atteindre la gare.
Merci à Catherine pour ce parcours original sur le Suchet.
Eric
Gros changements finalement pour cette course vtt. Dû au temps incertain,elle est raccourcie à 3 jours, dès vendredi,et puis loin le camping,on a trouvé de bons lits. Vendredi,départ de Pétra-Félix,longé la Dent de Vaulion,descente engagée sur Vallorbe,chute ridicule,mais anodine de votre serviteur,depuis,plusieurs personnes m’ont dit aimé les dessins sur mon short,en fait des traces de terre. Puis montée sur les Auges,petit alpage en-dessus de Premier,repas chaud très bienvenu.Apres,gentiment,retour sur les hauts de Vaulion,tour complet du village autour de sa cuvette, pour voir le Léman.Puis mollendruz,et voiture. Second jour,le meilleur,départ retardé car vraiment frais,depuis l’Abbaye,direction l’Orient le long du lac.De la,montée soutenue jusqu’en-dessous du col du Marchaituz,puis assez tranquille retour direction Mont Tendre. portage sur le dernier tronçon,et magnifique vue de là-haut! Enfin,très belle et longue descente vers les véhicules,fidèles au rendez-vous. Enfin,dimanche,le Risoux. Départ des Charbonnières direction du Sentier,bien des chamois,pas farouches pour un sou. Au Solliat,montée dans la forêt,et on en a suivi bien des méandres.Seul Markus a été de bot en bout du trajet,les autres ont coupé un peu en-dessus du départ du jour pour retrouver les voitures,et boire un verre,tout à fait bienvenu.
A part quelques problèmes dû à l’organisateur des ces journées, du traçage des parcours,tout s’est bien déroulé. Même mon short est redevenu lui-même. Bien à vous, Jean-Michel
Gros changements finalement pour cette c ...