Ski de fond dans le jura vaudois, 4 février 2023
Faute à un manteau neigeux trop faible, la sortie prévue à la vallée de Joux est déplacée dans la région de Ste Croix.
C’est dans une ambiance bruineuse et brouillardeuse que Catherine, Jeanne, Yolande, Jean-François et le soussigné nous retrouvons sur le parking des Cluds, entre Mauborget et Bullet. Notre chef de course, Catherine, propose une boucle d’une vingtaine de km passant par les lieux dit , Croisée de La Caravane, chalet de La Combe, chalet auberge de la Ronde Noire puis retour sur les Cluds.
Nous effectuons nos premiers kms de glisse sous un petit crachin, à travers des pâturages boisés légèrement vallonnés, comme chacun à son rythme le groupe s’étire et se sépare rapidement. Je suis le plus souvent seul à l’avant et me retourne régulièrement pour voir où se trouve mes compagnons. Après un petit arrêt à la Croisée de la Caravane pour regrouper la petite équipe, nous repartons pour une nouvelle partie de glisse sur un faux-plat montant longeant une forêt avant d’entamer une légère descente dans un pâturage pour atteindre le chalet de la Combe. De là, le tracé s’effectue sur la route menant dans le val de Travers, toujours en léger faux plat montant. Après quelques hectomètres nous bifurquons pour atteindre notre lieu de casse-croûte, la Ronde Noire. Après une bonne pause nous prenons le chemin du retour. A mi-chemin, le soleil fait enfin son apparition et nous permet d’apprécier le magnifique paysage jurassien qui nous entoure.
Merci à Catherine pour l’organisation.
Eric
Ce week-end, un objectif : manger de la glace. Après une petite introduction à l’escalade de glace, nous avons enfin pu la déguster à pleines dents de piolets et de crampons. La glace était bonne, du pur sorbet. Suite à plusieurs heures de grimpe, nous sommes allé•e•s nous régaler à l’hôtel. Le lendemain, nous avons avalé un petit-déjeuner gastro-nomic, ensuite direction le torrent de Tsarmine pour 500m de montée. Nous avons escaladé, marché, tapé, assuré et sommes finalement arrivé•e•s devant un sublime paysage. Après l’escalade, la désescalade dans le territoire des chamois, des bouquetins et des pierriers enneigés.
Enfin des courses d’hiver !
Dimanche 22 janvier 2023. Nous devions parcourir le Widdersgrind et l’Alpiglemäre dans le Gantrisch mais la neige
soufflée n’ayant pas suffit à couvrir les pares sommitales, David (chef de course) et son adjoint Julien nous proposent
le PLAN DE LA DOUVE depuis Gérignoz après Château d’Oex. Environ 1100 D+. Ils l’ont testé la veille depuis l’Evaz,
conscience professionnelle !
La terrible bise semble s’être calmée mais dans le doute nous partons habillés chaudement. La rando démarre à travers
des pâturages. Se succèdent quelques talus et faux-plats, un bout de chemin le long de la Gérine en direcon du Rocher
du Midi. Incroyable mais vrai nous sommes seuls, et pas de trace depuis la fin de la route de la Pierreuse.
David et Julie se relaient pour tracer dans une neige assez légère bien que datant de plusieurs jours déjà, à un rythme
régulier et soutenu. La luminosité est un peu fagante sous un ciel plombé percé toutefois de clarté encourageante.
Puis une combe avec des pentes un peu plus raides nous remeent dans le bain des conversions. Une plaque soufflée
nous oblige à garder la distance sur le dernier tronçon plus raide.
Après le passage d’un pet goulet très pierreux nous longeons l’arête de la Douve pour terminer sur un replat nommé
« Plan de la Douve ». En passant l’arête nous avons la chance d’admirer 6 bouquens à l’aise dans la descente d’un pic
rocheux et à l’inverse 2 chamois remontant le même sommet.
Il est midi, besoin de se restaurer rapidement malgré le courant plus froid, avant d’entamer la descente vierge de trace
mais parsemée de rochers qu’il vaut mieux éviter. La qualité de l’or blanc, même sans trop de fond, nous fait saliver.
Un dernier pet arrêt devant un chalet pour le dessert et nous voici déjà aux voitures.
Belle journée dans une nature magnifique. Merci à David et Julien et à la bonne compagnie de Titus, Véronique,
Virginie, Cristelle, Gérald, Marie-Pierre.
Au Jaunpass a ski de fond
Un hiver doux qui ravit nos autorites fédérales : pas de panne d’électricité en vue. Mais
les adeptes de la neige désespèrent…
Pour Catherine, notre cheffe de course, il s’agit de s’assurer des conditions des pistes
même si la sortie était au programme depuis un moment. On annule ou on n’annule pas ?
Entre les jours de pluie et les éclaircies en plaine du début de la semaine, elle déduit que
vers 1,500m d’altitude, dans un couloir assez froid, il a dû neiger ces dernières nuits.
Et c’est parti ! Jeudi 12 janvier, Anne-Marie, Francis, Jean-François et moi répondons
présents à Catherine, direction le Jaunpass.
Peu de neige mais de la poudreuse tombée la nuit dernière donne de bonnes conditions :
6 km de piste ouverte et damée de la veille.
L’accueil sur la piste, grâce à un rayon de soleil sur les Gastlosen est grandiose. Mais le
ciel se couvre vite, ce qui n’est que plus rassurant pour nous car la neige va tenir et la
température restera sous zéro !
Francis part au grand galop dès les premières foulées sur la piste. Nous le croiserons ici
ou là au cours de la matinée oû il nous informera sur la condition des pistes. Catherine,
Jean-François et Anne-Marie progressent à un rythme moins soutenu car je ralentis la
vitesse moyenne par mes quelques chutes dans les descentes ! Eh oui, c’est ma première
sortie de l’hiver en ski de fond et les prés me sont plus rassurants que la montagne en
début d’hiver !
Après 9 km et un dénivelé de 170m. nous pique-niquons dans un abri juste assez grand
pour nous 5, oû nous sommes protégés de la bise mais avec vue sur les pistes.
La sortie se termine par un breuvage chaud à la buvette car personne ne montre l’envie
de refaire un tour de piste. On rentre !
Merci à Catherine et aux participants pour ce bon moment au Jaunpass .
Jeanne
Au Jaunpass a ski de fond
Comme la météo fut favorable mais la neige un peu rare, nous sommes allés du côté d’Allières et sommes montés à Pierra Perchia. Magnifique vue dégagée dans toutes les directions. Aigles, chamois et bouquetins nous ont observés à bonne distance, mais en profitant comme nous du soleil et des températures clémentes ! Nous sommes montés par la comba d’Allières et sommes redescendus par Orgevau, magnifique boucle et itinéraire facile des deux côtés.
Par manque de neige et suite à une météo exécrable la course à ski du 30.12 s’est transformée en randonnée pédestre du 31.12 à la Berra pour finir l’année en beauté! Au départ de la Valsainte, nous sommes montés vers l’Auta Chia et avons suivi la crête assez venteuse jusqu’au sommet de la Berra. Après un pic nic sous le sommet à l’abri du vent nous sommes retournés à notre point de départ en passant par la Gîte d’Allière. Participant(e)s: Bosson Jean-Marie, Malera Philippe, Riklin Lauper Marianne, Robatel Véronique, Weyermann Laurence, Stéphan Lauper
Par manque de neige et suite à une m&eac ...
Branson- Leytron
1er décembre 2022, sans doute la dernière sortie avant le ski pour cette année. Mais notre cheffe de course Catherine est confiante, si on prévoit une course à basse altitude, la neige ne sera pas encore là ! Je me retrouve donc chez Catherine le 18 nov. pour le café mais aussi parce que je lui ai demandé de m’initier à la préparation d’une course . Indications : prévoir le froid, les pentes glissantes si trop de pluie, face ensoleillée, basse altitude… Nous orientons notre sortie vers le Valais côté nord de la plaine du Rhône.
Catherine, Yolande, Jean-François, Eric, Jean-Jacques et la scribe (moi) commençons notre marche depuis la Pont de Branson dès 9h. . C’est encore frisquet car nuageux mais dès les premières grimpées dans le vignoble, au rythme des aboiements du chenil d’en face, nous sommes réchauffés. Suivre ce tracé du vignoble en terrasse de la région, permet de jouir du paysage que nous offre la plaine du Rhône en contrebas et les montagnes enneigées du second plan. Mais on y croise aussi des cactus, des figuiers de barbarie, des amandiers, des oliviers et des plans de romarin près des nombreuses guérites, à faire pâlir les méditerranéens ! C’est en surplombant « la Combe de l’Enfer » que s’explique, par sa seule appellation, le climat des hauts de Fully. Il y fait chaud en été et même le 1er décembre car le soleil sort alors de derrière les nuages !
Nous faisons halte dans la châtaigneraie pour reprendre ensuite le chemin vers le haut du village de Saxé et Mazembroz . Des voliers de choucas virevoltent dans la falaise abrupte et sur les hautes arêtes. Leurs cris arrivent même à dépasser celui des marcheurs ! Nous rejoignons ensuite le canal de Gru où le vignoble est remplacé par des cultures variées et hérissé ça et là de nombreuses serres. Mais nous attendrons de retrouver le vignoble de Saillon pour la pause de midi, assis au soleil sur les murs en terrasse face à Isérables qui s’offre sa demie-heure de soleil des jours de décembre juste à ce moment là.
Nos pas nous conduisent ensuite jusqu’aux anciennes carrières de marbre à Sarvaz. Devant la beauté de la pierre de cet endroit, comme en lanières juxtaposées, nous nous arrêtons pour admirer ; mais nous ne savions pas encore que ce marbre était à l’époque, très recherché et qu’il a orné de grands édifices dans le monde. (Le marbre de Saillon a été découvert en 1832. Au début, seuls le blanc et le turquin étaient extraits de la montagne et travaillés sous forme artisanale. C'est la découverte, à la fin de l'année 1873, du fameux marbre cipolin (mot tiré de l'italien "cipolla" qui veut dire veiné comme un oignon) qui lancera l'exploitation industrielle. Ce marbre, à veines vertes, violettes et souvent rubanées fera la gloire de cette carrière à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème.) (https://www.saillon.ch/tourisme)
En contournant le village de Saillon, Catherine nous propose une variante : grimper à la passerelle à Farinet plutôt que de rejoindre directement, comme prévu, le village de Leytron . Nous sommes tous d’accord et ce sera notre exercice cardio de la journée. A 816m d’altitude nous surplombons cette fracture de la roche qui creuse à nos pieds une crevasse profonde de 136m. C’est bien là que Farinet, semble-t-il, trouvait de l’or pour sa fausse monnaie ! Ce torrent fixe la frontière géographique entre Leytron et Saillon. Nous rejoignons ensuite Montagnon et de là, pour économiser nos rotules, nous prenons le bus qui nous ramènera tout près du Pont de Branson.
Une magnifique journée qui se termine comme elle a commencé, dans la fraîcheur car le soleil est déjà derrière la montagne. 16 km, 780m de dénivelé en 4h30. Merci à Catherine et à l’équipe.
Jeanne
près un départ à 9h00 de la Sammvaz et un crochet par Bulles et Fribourg, nous retrouvons Simon au Noiremont. Et après une petite marche d'approche, nous faisons la traversée de l'arête des Sommêtres. Très jolie sortie "ambiance du sud" grace au pins présents sur la crête. Le soir, retour à la voiture direction le chalet des Illars, ou deux retraités et une famille nous accueille chaleureusement. Après une bonne soupe à la courge, on élabore le programme OJ 2023 entre deux parties de carembole et de 10'000.
Le dimanche, réveil à 8h00, et direction les gorges de l'Areuse pour faire de l'artif dans une grotte. Bonne séance de grimpe avec les échelles, puis départ à 16h30 et retour à Chatel.
Merci à tous pour ce beau week-end, et bienvenue à notre nouveau guide Frédéric Maillard.
Folly et Molard par Orgevaux le 10 novembre 2022
En préambule je souhaiterais vous partager une réflexion quant aux récits de courses de la section que nous lisons périodiquement dans le bulletin. Soit Catherine organise des sorties plus que tous les autres chefs de course, auxquels j’ai le plaisir de participer , soit les autres récits de course ne sont pas tous rédigés et ou publiés. Perso je prends beaucoup de plaisir à lire ces récits, en particulier sur les sorties auxquelles je n’ai pas participé, car je découvre ainsi une autre région.
Une journée d’automne encore lumineuse et colorée en ce 10 nov. : nous sommes 7 à vouloir en profiter. Catherine notre cheffe de course, cette fois-ci secondée par Nadia qui en a réalisé la préparation, Grethe, Marita, Jean-François, Ronald et moi-même. En effet, le « life long learning » (apprentissage tout au long de la vie) est un concept que Catherine met en pratique. C’était donc au tour de Nadia de proposer la sortie. Après étude détaillée de la carte, cette dernière, dans son enthousiasme, entraîne son mari sur le sentier dimanche, pour le repérage. Aujourd’hui, c’est avec assurance qu’elle conduit la marche avec Catherine.
Départ du stationnement sous l’Auberge de la Cergniaulaz dans le Vallon d’Orgevaux a 1,315m.. Comme il a plu abondamment hier les sentiers sont encore bien mouillés et la montée prévue par le pré, le long de l’Avessan est remplacée par la route sinueuse mais sèche qui nous conduit au Plan de Chatel où nous empruntons pour un moment le Sentier du Syndic. La vue sur le lac Léman est dégagée et entre quelques nuages résiduels nous nous arrêtons observer ses rives sinueuses et fortement populeuses côté Suisse et sur l’autre rive, ses quelques ports esseulés encore dans l’ombre. Mais plus près, à nos pieds, la pluie de la veille a laissé sur les tiges fanées des milliers de gouttelettes qui, au soleil, nous rappellent la richesse de ce paysage comme des milliers de perles posées là pour ravir nos sens.
Nous poursuivons notre marche jusqu’au Folly pour ensuite faire halte au chalet de la Forcla. Adossés au mur de bois bien réchauffé par le soleil, nous parcourons des yeux ces tons chauds et lumineux qu’a revêtit la forêt , tout en croquant quelques noix ; il est trop tôt pour le diner. Nous reprenons la marche direction Le Molard. Sur le sentier , persistent ça et là quelques résidus de la neige des derniers jours. Arrivés au sommet, la Dent de Lys apparaît, portant sur les épaules une voluptueuse écharpe de nuages. A ses côtés le Vanil des Artses , pour sa part, s’est paré de quelques bouquetins gambadant sur sa crête. La Cape au Moine veut aussi afficher ses contours devant la Dent de Jaman et les Rochers de Naye. La descente demande plus d’attention car le sentier est étroit et virevolte entre les nombreux buissons de myrtilles.
Nous cassons la croute au Chalet d’alpage le Chessy. Jean-François nous instruit alors sur le métier de tavillonneur, sur les tavillons, les ancelles et les bardeaux. La vue du toit de ce chalet a beaucoup à raconter sur la maîtrise de cet art du bois. Entre forêts et pâturages nous nous dirigeons vers le Col de Soladier. C’est là que Nadia fait une découverte dans l’herbe jaunie du pré : une plante, une fleur, un champignon ou un crustacé laissé là par un promeneur??? Nous devons attendre le retour pour identifier la chose : un champignon nommé Clathrus archeri ! Le sentier devient ensuite assez abrupt et glissant entre la pente de l’Echarpe et la rivière en contre-bas. Nous terminons notre course à l’Auberge de la Cergniaulaz , heureux d’avoir profité de cette belle journée de novembre en montagne avant d’enfiler prochainement raquettes et skis.
Lac de Sénin (Sanetschsee)
En ce jeudi 14 juillet, Catherine notre cheffe de course, prévoit la Lammerenhütte par le col de la Gemmi. Une montée Sud S-E par ces canicules n’étant pas très raisonnable, elle modifie la course et propose en pente Nord, le lac de Sénin depuis Innergsteig.
Arrivé au parking du téléphérique, le petit groupe composé de Jeanne, Jean-François, Catherine et le soussigné, après s’être équipé, s’engage sur un chemin forestier assez pentu et sinueux qui longe un beau torrent parsemé de quelques blocs de grosse dimension. Après un léger replat qui devait être un alpage à l’époque mais reboisé de mélèzes et épicéas, nous continuons sur un sentier entouré d’impressionnantes falaises. La pente est forte mais le sentier sinueux et régulier est très agréable à suivre ; nous progressons rapidement dans ces pentes si bien qu’après la première heure de marche nous sommes déjà montés de 450m. Le sentier nous mène au pied des falaises, Jeanne s’inquiète et se demande où nous allons devoir grimper. Une petite vire engazonnée sur notre gauche nous permet de continuer en toute quiétude ce bel itinéraire. Après 2 heures de marche, nous atteignons le sommet des falaises et nous retrouvons sur des prairies et alpages encore bien fleuris. Le sentier devient presque plat et c’est à flanc de côteau que nous rejoignons le barrage du lac de Sernin. Nous traversons ce dernier et longeons la rive gauche du lac parsemée également de gros blocs de rocher. La pause pique-nique se fait au bout du lac proche de l’embouchure du torrent qui l’alimente. Celui-ci n’est autre que la Sarine, eh oui ! Nous sommes tout proches de sa source.
Retour par la rive droite du lac, arrêt boisson à l’auberge du barrage puis descente avec le petit téléphérique privé de huit places des Force Motrices bernoises.
Merci encore à Catherine pour l’organisation et le choix judicieux (toute la montée s’est faite à l’ombre) de cette jolie rando.
Eric
Récit de la course du 11 septembre 2022 – la Dent-de-Lys
Pour boucler la boucle et clôturer dignement notre diagonale du 100ème anniversaire, quoi de plus beau et symbolique que de gravir notre Dent-de-Lys ?
Soit, le « jour d’après » les festivités de la journée officielle de l’Univers@lle, un petit groupe de 7 personnes s’est constitué sous la houlette de Jean-Marie Bosson et s’est donné rendez-vous au Lac des Joncs à 8h30.
Avec un petit rythme polet-polet, nous avons gagné le Col de Lys, puis l’arête sommitale de la Dent-de-Lys.
Les chaînes sont toujours là ! L’amorce de via ferrata pour le franchissement de la cheminée et les spits de la Compagnie des Alpes, aussi !
En débouchant sur l’arête sommitale, nous avons eu la chance d’observer un vol en escadrille de sept vautours fauves. Quel spectacle magnifique de les voir évoluer si proches de nous.
Puis avec l’arrivée au sommet, c’est l’occasion pour tous de se serrer la main (ou un petit bisou), boire un verre de vin blanc et surtout :
d’inaugurer notre nouveau fanion de la section CAS de Dent-de-Lys, au sommet de la Dent-de-Lys.
Mission réussie dans la bonne humeur et par un magnifique soleil !
Fred Boudry
Malgré une météo légèrement incertaine, nous voilà réunis à Châtel-St-Denis pour regagner Tanay afin de passer la nuit à l'Auberge de Tanay.
Notre équipe du weekend, Fred'Eric, Christine and Christine, Nico, Madeleine et notre cheffe de course toujours aussi efficace Caro s'élance pour une montée d'échauffement jusqu'au lac avant un apéritif bien mérité sur la terrasse du Refuge du Grammont.
Après un excellent repas composé de quatre plats (très bonne adresse cette auberge !!) nous regagnons nos chambres, car le réveil sera tôt…
0400, Diane debout !! 0430, c'est le départ. Certains plus en forme que d'autres, peut-être quelques ronflements de trop à l'origine de quelques insomnies, nous montons tout de même à un bon rythme puisque le sommet est atteint à 0625 pour les premiers et 5 minutes plus tard pour le reste du groupe. L'aube au Grammont est une expérience visuelle magnifique et nous dégustons ses différents effets lumineux jusqu'à ce que notre Astre solaire, qui s'est fait un peu prier, nous fasse grâce de sa lumineuse présence. Toute la chaîne du Jura s'étend devant nous, les Préalpes fribourgeoises, quelques 4000 un peu voilés et surtout nous pouvons observer la lumière de la cabane d'Antème (clin d'œil pour Caro et Christine) et une luminosité exceptionnelle sur la Dent d'Oche et ses voisines.
Une heure de descente plus tard, nous nous présentons au petit-déjeuner frais est dispo et ravis de cette belle expérience qui est à renouveler assurément.
En résumé, un beau weekend, une bonne ambiance, une météo idéale et une auberge accueillante, ce sont les ingrédients de cette sortie " A l'aube du Grammont "
On se lève tous pour l'Grammont, l'Grammont !!!
Nicolas
Pic Chaussy
1er septembre, premiers stratus en plaine, premières rosées blanches au petit matin dans les hauteurs et Catherine, notre cheffe de course, pleine d’ardeur rassemble l’équipe pour une montée au Pic Chaussy. Les rendez-vous pour le départ sont orchestrés comme du papier à musique ! Catherine, Jean- François et Isabelle cueillent Grethe à Chatel. Nadia et Christian attendent Jean-Jacques et moi-même à Remaufens à 7h15 précises.
Arrivés au Col des Mosses, nous entamons la montée vers les trois Lacs. Après 1h30 de marche nous rejoignons la « Buvette des Petits Lacs ». Certains se laissent charmer par l’odeur de café et s’attablent. Pour les autres le temps d’une collation et on endosse le sac à nouveau, les yeux attirés par les sommets ciselés qui nous entourent. Nous n’y avons pas vu de bouquetins mais bien des yacks qui broutaient l’herbe de l’alpage. Les trois lacs semblent taris en cette fin d’été aride.
Nous poursuivons notre marche et arrivés à 2300 m. , pause pour admirer les pentes d’en-face sur Les Diablerets. Un petit effort supplémentaire et arrivons à destination : 2,351m. avec vue dégagée sur 360°. Nous profitons des tables d’orientation pour identifier les sommets (ici je parle pour moi car mes 8 coéquipiers connaissent le nom de chaque crête à l’horizon !) Nous profitons de cette vue splendide pour pique niquer. Mais une guêpe s’est aussi invitée au festin et trouve auprès de Christian le cou idéal à piquer. Aie ! Catherine vient aussitôt à son secours. Christian, à risque de réaction anaphylactique, avale 2 comprimés sans regimber et constate que l’enflure est maîtrisée.
Nous reprenons la descente mais cette fois-ci du côté du Lac de Lioson surnommé « la perle émeraude des lacs alpestes » Arrêt au resto du lac pour se désaltérer et admirer le décor dans ce cirque naturel formé par les montagnes qui le surplombe. Nous terminons notre descente sur une pente douce jusqu’aux Mosses.
Merci à Catherine et à toute l’équipe pour cette magnifique sortie
Cabane de Prarochet, jeudi 28 juillet 2022
Nous sommes à nouveau six randonneurs, à croire que ce chiffre nous porte bonheur, Catherine notre
cheffe de course, Grethe, Yolande, Nadia et se sont joints à nous pour notre plus grand plaisir Bina et
Jean-Jacques. Le départ est matinal car une nouvelle journée chaude est annoncée, direction le
Valais et le col du Sanetsch, ou Sénin en français, à 2’251 mètres.
La route sinueuse qui nous conduit au col remonte la vallée de la Morge. Elle est étroite et à flanc de
montagne, après une série de lacets sans grande visibilité, elle traverse plusieurs galeries et un tunnel
en voûte creusé dans la roche. Personne en sens inverse, que rêver de mieux pour les deux
conductrices ! Et pour nous détendre encore un peu, notre ami Alexandre est interviewé à la radio !
Plusieurs itinéraires sont possibles pour se rendre à la cabane de Prarochet. Catherine a choisi celui
des lapiés, ou lapiaz des Cloujons, pour la montée et pour la descente, ce sera certainement par le
chemin de la moraine.
Notre ascension commence par la traversée d’un alpage. Il y a encore de la rosée sur l’herbe et l’air
est agréablement frais. Des gentianes pourpres nous souhaitent la bienvenue. Un berger surveille son
impressionnant troupeau de vaches d’Hérens et l’écho de leurs cloches nous ravit.
Puis, nous voici déjà sur les lapiés, ces roches calcaires déformées lors du plissement des Alpes et
sculptées au fil du temps par l’eau du glacier avant que celui-ci ne se retire. Nous marchons
allégrement sur ces blocs de roche plats et polis entrecoupés de stries plus ou moins profondes.
Certains trous semblent sans fond.
Il fait maintenant plus chaud avec une légère brise très plaisante. Les cris des marmottes nous
accompagnent mais nous n’en apercevrons qu’une seule aujourd’hui ainsi que furtivement une petite
belette lors d’une pause. Il ne suffit que d’un peu de terre à certains endroits pour que de la ciboulette
sauvage, de minuscules gentianes bleues ou encore de l’arnica y fleurissent.
Le paysage est insolite, de rocaille et de pierre. Le panorama est grandiose et incroyable sur les Alpes
valaisannes, la Quille du Diable qui nous surveille depuis notre départ mais aussi la Tête de Barme, le
sommet des Diablerets, l’imposant Mont Brun ou encore le majestueux Becca d’Audon.
Le sentier est varié et nécessite toute notre attention pour bien suivre le balisage. Parfois une montée
un peu plus abrupte nous attend et puis c’est une légère descente. Petit à petit, à notre rythme, nous
voici arrivés après 2 h 30 de marche à la cabane de Prarochet située à 2’563 mètres au pied du
glacier de Tsanfleuron. Pas un très grand rendement mais un immense plaisir !
Nous nous arrêtons un bref instant pour lire le panneau d’information situé à côté de la cabane et
prenons conscience de l’impressionnant recul du glacier qui a fondu et perdu près de 50 % de sa
surface depuis 1850. Pendant ce temps, le bruit incessant des rotations d’un gros hélicoptère bleu,
transportant certainement quelques touristes, nous interpelle.
Sur notre droite, les remontées mécaniques du glacier. Nous continuons encore un peu notre montée
sur les roches moutonnées entrecoupées de petites gouilles avant de nous arrêter pour pique-niquer
sur un surplomb. Il est déjà temps de penser au retour et après un petit café à la cabane, comme
prévu, nous redescendons par le chemin de la moraine.
La pente est douce et agréable. Nous passons aux abords de magnifiques petits lacs, qui se sont
formés au cours du temps. Puis notre vue plonge sur le torrent du Lachon et sur son petit delta que
nous serons contraints de traverser sans nos chaussures. Génial et quel plaisir, surtout pour nos
petits petons !
Nous rencontrons alors trois vaches d’Hérens qui se sont éloignées du reste de leur troupeau qui
pâture un peu plus bas. Le ciel entre-temps s’est couvert et une petite averse nous surprend juste
avant que nous retrouvions nos voitures.
Nous garderons de ces lapiaz de Tsanfleuron le plus beau des souvenirs. Décidément encore une
randonnée qui a tenu toutes ses promesses ! Un grand MERCI à Catherine.
NadiaCabane de Prarochet, jeudi 28 juillet 2022
Nous sommes à nouveau six randonneurs, à croire que ce chiffre nous porte bonheur, Catherine notre
cheffe de course, Grethe, Yolande, Nadia et se sont joints à nous pour notre plus grand plaisir Bina et
Jean-Jacques. Le départ est matinal car une nouvelle journée chaude est annoncée, direction le
Valais et le col du Sanetsch, ou Sénin en français, à 2’251 mètres.
La route sinueuse qui nous conduit au col remonte la vallée de la Morge. Elle est étroite et à flanc de
montagne, après une série de lacets sans grande visibilité, elle traverse plusieurs galeries et un tunnel
en voûte creusé dans la roche. Personne en sens inverse, que rêver de mieux pour les deux
conductrices ! Et pour nous détendre encore un peu, notre ami Alexandre est interviewé à la radio !
Plusieurs itinéraires sont possibles pour se rendre à la cabane de Prarochet. Catherine a choisi celui
des lapiés, ou lapiaz des Cloujons, pour la montée et pour la descente, ce sera certainement par le
chemin de la moraine.
Notre ascension commence par la traversée d’un alpage. Il y a encore de la rosée sur l’herbe et l’air
est agréablement frais. Des gentianes pourpres nous souhaitent la bienvenue. Un berger surveille son
impressionnant troupeau de vaches d’Hérens et l’écho de leurs cloches nous ravit.
Puis, nous voici déjà sur les lapiés, ces roches calcaires déformées lors du plissement des Alpes et
sculptées au fil du temps par l’eau du glacier avant que celui-ci ne se retire. Nous marchons
allégrement sur ces blocs de roche plats et polis entrecoupés de stries plus ou moins profondes.
Certains trous semblent sans fond.
Il fait maintenant plus chaud avec une légère brise très plaisante. Les cris des marmottes nous
accompagnent mais nous n’en apercevrons qu’une seule aujourd’hui ainsi que furtivement une petite
belette lors d’une pause. Il ne suffit que d’un peu de terre à certains endroits pour que de la ciboulette
sauvage, de minuscules gentianes bleues ou encore de l’arnica y fleurissent.
Le paysage est insolite, de rocaille et de pierre. Le panorama est grandiose et incroyable sur les Alpes
valaisannes, la Quille du Diable qui nous surveille depuis notre départ mais aussi la Tête de Barme, le
sommet des Diablerets, l’imposant Mont Brun ou encore le majestueux Becca d’Audon.
Le sentier est varié et nécessite toute notre attention pour bien suivre le balisage. Parfois une montée
un peu plus abrupte nous attend et puis c’est une légère descente. Petit à petit, à notre rythme, nous
voici arrivés après 2 h 30 de marche à la cabane de Prarochet située à 2’563 mètres au pied du
glacier de Tsanfleuron. Pas un très grand rendement mais un immense plaisir !
Nous nous arrêtons un bref instant pour lire le panneau d’information situé à côté de la cabane et
prenons conscience de l’impressionnant recul du glacier qui a fondu et perdu près de 50 % de sa
surface depuis 1850. Pendant ce temps, le bruit incessant des rotations d’un gros hélicoptère bleu,
transportant certainement quelques touristes, nous interpelle.
Sur notre droite, les remontées mécaniques du glacier. Nous continuons encore un peu notre montée
sur les roches moutonnées entrecoupées de petites gouilles avant de nous arrêter pour pique-niquer
sur un surplomb. Il est déjà temps de penser au retour et après un petit café à la cabane, comme
prévu, nous redescendons par le chemin de la moraine.
La pente est douce et agréable. Nous passons aux abords de magnifiques petits lacs, qui se sont
formés au cours du temps. Puis notre vue plonge sur le torrent du Lachon et sur son petit delta que
nous serons contraints de traverser sans nos chaussures. Génial et quel plaisir, surtout pour nos
petits petons !
Nous rencontrons alors trois vaches d’Hérens qui se sont éloignées du reste de leur troupeau qui
pâture un peu plus bas. Le ciel entre-temps s’est couvert et une petite averse nous surprend juste
avant que nous retrouvions nos voitures.
Nous garderons de ces lapiaz de Tsanfleuron le plus beau des souvenirs. Décidément encore une
randonnée qui a tenu toutes ses promesses ! Un grand MERCI à Catherine.
Nadia
Le samedi, nous sommes partis pour monter sur le glacier de Moiry afin d’effectuer des exercices de sauvetage ainsi que de réviser différents noeuds. Nous avons terminé la journée avec la belle équipe à la cabane de Moiry. Le lendemain matin, nous sommes partis à 6:00 pour aller au sommet de la Pointe de Mourti. La course a commencé par une marche d’approche jusqu’au glacier, une fois équipés nous l’avons traversé, zigzaguant entre les crevasses. Pour finir une jolie arête nous a amenés vers le sommet. Nous sommes redescendus et avons dégusté une magnifique tarte pour clôturer le week-end.
Merci au chef de course pour ce super week-end.
Quentin
Sortie VTT Sion – Martigny 16 juillet 2022
La météo annonce 32° en pleine…
Après café croissant à Sion départ pour 1100 mètre de dénivelée de montée en espérant d’échapper à la chaleur de la pleine. En pédalant, transpirant, papotant nous apprenons les critères d’acceptation de nos deux cheffes de course Christelle et Aurèlie ; David pour la mécanique, Markus pour le GPS et peut-être pour les variantes ;-), Muriel pour son coté humoristique, Jean-Mi pour ses petits soins du dernier et moi-même pour les Arnica et les massages.
A la Tzoumaz nous avons remplis les réservoirs et reposé nos fessiers. Avant la dernière montée de 500m pour rejoindre le col du Lein, nous faisons une petite descente dans un décor sauvage sous la Pierre Avoi. Depuis le col il y a deux options, celle de Markus rouge pointillé sur la carte ou parcours d’origine par la route. La variante s’avère très vertigineuse, mais tout le monde est bien arrivé à Martigny pour boire un dernier verre bien apprécié.
Merci aux organisatrices et participants pour cette belle journée.
Fabienne
La sortie est raccourci à un jour. Montée par les Chevalleyres jusqu’en Pautex puis repas de midi aux Mo7. Suite par les Gueduères et Corbettaz pour revenir sur Châtel. Il fait chaud et une bière fraîche est la bienvenue. JeanMi nous rejoint après sa course de la BerGiBike
Sortie du Torrent Neuf, dimanche 26 juin 2022
Toujours sur un air de fête, car c’est le 100e de la section, Catherine a préparé cette fois-ci, en invitant plus particulièrement les seniors, un « gâteau d’anniversaire » : une marche au Bisse du Torrent Neuf à Savièse. Un décor à couper le souffle et un petit dénivelé d’à peine 100m.
Parties de bonne heure depuis Ecoteaux Catherine et moi, on covoiture avec Nadia depuis Remaufens et nous rendons à Savièse pour y trouver Nicolas et Rosa.
Comme la journée s’annonce très chaude nous entamons notre marche à l’ombre de la forêt et dans la fraîcheur du bisse . Arrivés tôt à la Buvette des Vouasseurs, avant la tenancière : pas encore ouvert donc pas de café ! Après quelques contours de la falaise sur la passerelle en bois survient la passerelle aérienne : vertige ou pas ? Je dois avouer que c’est ma première expérience de funambule et, le sol ferme est loin sous les pieds ! Ne pas regarder en bas mais à l’horizontale ! Je suis de très très près les coéquipiers mais au lieu du vertige c’est un mélange de roulis et de tangage qui me surprend. Je reprends pied car je me sens en terrain connu comme en mer et le vertige a disparu !
Nous marchons, bien sécurisés par les barrières, mais laissons quand même naviguer nos pensées vers les constructeurs de ces merveilles qui défient l’apesanteur afin de mener l’eau jusqu’aux coteaux saviésans.
Un peu plus loin, voyant descendre des petits cailloux depuis les hauteurs de la falaise, en levant la tête on y aperçoit un bouquetin occupé à brouter quelques brins d’herbe en haute altitude. Catherine nous conseille, pour éviter des blessures à tout le groupe, en cas de chute de pierres, de poursuivre la marche en passant un à un sous ce découvert. Sage précaution.
Nous devrons malheureusement faire demi-tour à la chapelle Notre Dame du Torrent Neuf car la suite est fermée pour rénovations.
Catherine, qui tient toujours une solution de rechange dans son sac à dos, au cas où… nous invite à une suite à notre rando écourtée . Le choix se porte sur « La Brune » depuis Anzère, option proposée par Nicolas, qui connaît bien le parcours et nous décrit la montée comme facile car en paliers avec descente en téléphérique.
Et nous nous engageons sous un soleil de plus en plus chaud pour la montée vers Plan des Larzes. Cherchant l’ombre, nous oscillons sur le chemin caillouteux et « relativement raide » tout en croisant soudain des trottinettes qui descendent à vive allure en soulevant la poussière. Et nous montons en espérant au prochain virage trouver « le palier ». Mais pour Nicolas, palier signifie un peu moins abrupte ! La montée est raide mais nous conduit, pour la pause de midi à 2054m. avec vue imprenable sur la vallée et les sommets du Weisshorn au Mont Blanc. Ensuite montée jusqu’au Pas de Maimbré en téléphérique pour le café. Descente en téléphérique jusqu’à Anzère.
La journée fut belle comme l’annonçait le « gâteau d’anniversaire » du 100e
Jeanne
Samedi 18 juin 2022
Les participants : Caroline et Frédéric Etter, Muriel Gillier, Jean-Michel Jordi, Marie-Pierre Matthey, Titus, Philippe Malera et moi-même.
Après une organisation quelque peu compliquée, nous voilà tous au rendez-vous à Wilderswil pour prendre le train en direction de Schynige Platte. A ces heures, il y a déjà foule, et il faudra bien trois compositions de train pour amener tout ce monde à destination.
Après un petit café à la sortie du train, nous démarrons notre long périple (16km pour 900m de dénivelé) en direction de First. La météo ensoleillée présage une journée très chaude. La première partie du trajet chemine le long d’une crête où l’on peut apercevoir à gauche les lacs de Thoune et Brienz et à droite les célèbres faces Nord des bernoises. Le paysage est magnifique quoique légèrement brumeux. Après trois heures d’effort, les grenouilles tapent sur la table, la pause pique-nique s’impose.
La suite du parcours passe… ou pas… par le sommet du Faulhorn. Les plus fatigués opterons pour contourner le sommet et les autres bénéficierons d’une vue splendide sur 360°. Nous nous rejoignions dans la descente sur Frist. Au lac de Bachsee, la chaleur nous incite à prendre un bain de pied pour refroidir les ferodos, à défaut d’y plonger une tête, mais il faut dire que l’eau est plutôt froide à 2'200m d’altitude, et les névés ne sont pas loin.
Fred a pris un peu de retard, il souffre gravement d’un genou. Il finira tranquillement sur les chapeaux de roue jusqu’à destination.
Au First, la terrasse nous accueille à bras ouvert avec un superbe panorama sur le Wetterhorn, le Schreckhorn, le Finsteraarhorn, le Fiescherhorn, l’Eiger, la Jungfrau, et j’en passe.
La suite, souper copieux et dodo !
Jean-Marie
Dimanche 19 juin 2022, second jour.
First (2184m)
Fred et Caro décident de rentrer because le genou douloureux de Fred ; Mumu a un tendon sensible, et préfère ne pas insister en marchant, Jean-Mi abdique avec elle. Du coup, nous ne sommes plus que 4 randonneurs à nous lancer sur le sentier menant au pied du sommet du jour : le Schwarzhoren (2927m). Le temps de se mettre en jambe en croisant quelques marmottes, un jeune chamois et les courbes de niveau se resserrent ! Au point 2421 le sentier se partage pour s’engager vers la via ferrata qui suit la crête jusqu’au sommet convoité ou vers le tracé alpin que nous gravissons au milieu d’images splendides et ensoleillées de glaciers et de monstres majestueux… et de troupeaux de jeunes chamois !
Seuls au monde sur ce généreux sommet nous profitons d’une vue à 360°. Petite pause, petit selfi….et nous entamons le retour (pique-nique compris) jusqu’à Grosse Scheidegg (1962m) d’où le bus nous conduira à Grindelwald et de là…….commence le périple infernal du retour en trainS un dimanche après-midi chaud, très chaud !
Quel magnifique week-end, merci à John pour l’organisation et ….prenez soin de vous !
Marie-Pierre
Jeudi 16 juin
Réveil bien top matinal pour tout le monde. A 10h30 a Appenzell on arrive pile pour la cérémonie de la fête dieu.
Départ sur le goudron avec un ciel voilé qui nous a rendu la journée bien agréable. Apres moultes montées et descentes passant par Schwägalp, le Säntis nous fait signe entre les nuages. Nous zizagons entre les boezes pour atteindre le Risipass qui se trouve en L 'Agonie ...n'est ce pas Laurent ? .. Yesss , Anne a enfin découvert que son AE possède une position marche. Depuis le Risipass. Markus nous annonce quelques variantes qui nous amènent au Grapelensee d’ou le Säntis nous apparaît du côté du Toggenburg. Puis une jolie descente herbeuse , rocailleuse sur les magnifiques chutes du Thur. Apres plus de 5h de vélo et 1500m de dénivelé il est temps de s’arrêter pour boire un jus menthe limette sureau et un suure most bien mérité. Apres une bonne douche , il nous reste juste l’énergie pour aller manger et puis dodo.
Vendredi 17 juin
(Le chasseur fatigué c'est réveillé agil.) Après un déjeuner gargantuesque, nous nous sommes élancé sur le parcours bucolique le long de la Thur . Très rapidement nous entamons une longue montée soutenu entre forêts et pâturages pour atteindre Vorder Höhi à 1534m. Et là nous avons en magnifique panorama à l'est sur le Säntis et au sud le Tödi. Christiane nous fait deviner des chansons en claquant des cliques. Descente sur Amden puis régalade à la boulangerie. Après la pause reprise d'une montée progressive jusqu'à 20% jusqu'à l'alpage Unterpütz sur un chemin forestier agréable. Un contrôle des plaquettes de frein s'impose. Déscente variée sur chemins d'alpage romain jusqu'à la plage de Weesen et plouf. Longeant la Linth jusqu'à Netstal pour le repos bien mérité
Samedi 18 juin
Après une nuit un peu bruyante à Nestal en raison d’une circulation importante, nous entamons l’étape la plus costaud de notre périple, 52km pour 1500m de dénivelé positif.
Une première montée de 600m sur la vieille route de la vallée du Klöntal aux pourcentages réguliers, bien ombragée par les forêts environnantes nous permet d’atteindre de magnifiques pâturages entourés de falaises impressionnantes puis le point de vue du Schwammhöchi culminant à 1100m. Vue grandiose sur le Klöntalersee et le fond de la vallée que nous emprunterons pour rejoindre le Muotatal. Il y a encore
quelques heures de pédalage. Descente par un joli single technique jusqu’au lac. Seuls les vététistes avec assistance électrique continueront par la route. Après le plat du lac, la seconde grosse difficulté du jour se dresse devant nous. Une montée de 700m en plein « cagnard » car presque continuellement dans des alpages, nous attend. Heureusement les voitures sont interdites durant les week-ends sur cette route touristique, sauf pour les agriculteurs du lieu, bien entendu. La route s’élève régulièrement et est particulièrement raide sur les deux derniers kilomètres. Soulagement d’arriver au Pragelpass, point culminant du jour à 1550m. La précieuse aide d’Olivier pour transporter les sacs à dos de Laurent et de votre serviteur sur le dernier « béquet » est appréciée. Du col, une magnifique vue sur le Muotatal, de grands alpages bien fleuris et sur de belles faces de rochers de part et d’autre de la vallée. Pique-nique au col puis arrêt boisson et dessert au resto du coin. Laurent hésite à s’offrir un joghourt chocolat fait maison de 5dl. Il renoncera, la route étant encore longue. De là, première partie de descente sur des chemins agricoles caillouteux et pentus à travers les pâtures. Bon exercice pour Christiane qui fait ses premières tentatives de descente avec souliers clipsés sur les pédales sous l’œil expert de Markus. Nous rejoignons la route officielle goudronnée et ses pentes à 18 %, heureusement en descente ; quant à Markus, il s’offre un joli single technique pour rejoindre le fond de la vallée. Nous l’attendons au bistrot du coin où les anciens de la vallée, sages et barbus, tapent le carton, pipe au bec et bière à la main.
De là, nous descendons tantôt à travers les beaux villages et leurs vieilles demeures souvent boisées, tantôt sur un joli single le long de la rivière Muota ou dans les prairies fraîchement fauchées, vraiment bucolique ! Après quelques kilomètres, nous voici sous le funiculaire de Stoos dont nous admirons la technologie. Engin ultra- moderne dont les cabines rondes tournent au fur et à mesure que la pente augmente afin que les passagers soient toujours confortablement assis sur leur siège.
Ce n’est pas toujours le cas pour nos fessiers à nous qui commencent à chauffer après ces différents périples. La fin se fait toujours en bordure de la rivière entre forêt et prairie pour enfin s’ouvrir sur le plateau de Schwytz avec au loin les Mythen et le Lauerzersee. Magnifique !
Avant de rejoindre l’hôtel, nous cherchons un endroit de baignade sur la rivière, les accès sont compliqués, Markus, Olivier et votre serviteur nous retrouvons pour le Sauermost à la table de l’hôtel alors que Christiane, Fabienne, Anne et Laurent insistent et finissent par trouver un accès pour la trempette.
Sur le retour ils trouveront le resto du soir avec sa belle terrasse et ses délicieux mets qui concluront une journée mémorable.
Eric
Dimanche 19 juin
4ème étape - de Schwyz à Rothenthurm
En quittant Schwyz, la température est déjà bien élevée. Suffisamment pour que les plus courageux décident de partir tôt et attaquer les 900 m de dénivelé pour atteindre Müsliegg (1427 m). Pendant ce temps, Laurent va faire les emplettes, plus précisément la commande de sandwich, qu’il va acheminer via la cabine qui part de Rickenbach pour rejoindre Rotenflue (1571 m), en face des mythiques Mythen. Et quel coup d’œil à 360 ! Les lacs des 4 cantons et de Lauerz, les Alpes BE, LU, SZ, UR, GL, AI-AR, SG, GR…, s’offrent dans un ciel sans nuage : Pilatus, Rigi, Alpstein, Glarnisch, c’est sans fin et si beau !
Mais trêve de rêveries, les fadas - dégoulinants - arrivent déjà et à nous les singles! La descente vers Einsiedeln est des plus variées, alternants chemin caillouteux, sentiers (pour ceux qui veulent), puis un magnifique parcours le long de la rivière Alp.
Avant d’arriver à Einsiedeln, les tremplins se voient de loin, tout comme l’Abbaye. Markus accepte un bref détour, qui nous permet de passer voir la Vierge Noire, et aussi déguster un délicieux frappé avec vue sur l’abbaye.
De là, nous rejoignons Schnabelsberg et basculons du côté des célèbres marais de Rothenturm, le nom très symbolique d’une victoire en faveur de la nature, dans les années huitantes. Le parcours est super agréable, tantôt sur des chemins caillouteux, tantôt sur des sentiers et des racines, voire des passerelles sur lesquelles il vaut mieux rester :-)
Notre dernière destination, le village de Rothenthurm, nous permet de reprendre le train. Après un changement à Lucerne, nous rejoignons Berne, où Anne nous quitte pour le Valais, alors que les Dzodzets poursuivent jusqu’en terres fribourgeoises.
Grand merci à Markus pour l’organisation parfaite, à la météo de nous avoir gratifiés de 4 magnifiques journées plus qu’ensoleillées et à la joyeuse équipe de VTTistes. On en redemande !
Christiane et Laurent
Samedi 11 juin 2022
Départ en train depuis la gare de Vevey jusqu’à la gare de Troistorrents, on sera 5 vététistes (Markus, Fred, Salomé, Jean-Marie et Aurélie). Nous traversons Val D’Illiez, le Grand-Paradis pour ensuite commencer une montée raide, trop raide pour être sur le vtt, jusqu’au col de cou. Après 1300 m de dénivelé positif, la pause de midi s’impose afin de reprendre des forces et admirer la vue (Dents du Midi). Il nous reste plus que 6 km de descente entre petit chemin à flanc de coteau et route 4x4 afin de rejoindre la Cantine de Barmaz où nous passons la nuit. Une vue juste magnifique sur les Dents du Midi et les Dents Blanches. Après un apéro en compagnie d’amis de Jean-Marie que nous avons croisés sur le chemin et le souper en commun, nous passons une bonne nuit pour reprendre de l’énergie.
Aurélie
Dimanche 12 juin 2022
Après une bonne nuit interompu uniquement par le son des cloches des vaches et une bande de fêtards pas loin de la cantine, nous entamons le retour par Planachaux et une traversée sur les hauts des Crosets et le col des portes du soleil, sous la pointe de l’Au jusqu’à la Foilleuse. Une descente sur Morgins par la piste DH bleu (Downhill) laisse certaines traces.Après un petit jus deuxième partie de la descente en plaine par la fôret au dessus de Monthey aux noms à dormir debout ; Dévaloir de la geule, Vaitsau, Grande Chaînie et j’en passe. Un Week-end en montagne bien ensoleillé.
Markus
En l’absence de Françoise pour raisons médicales, la course est reprise par Philippe.
Nous sommes donc 6 (Claude, Frédéric, Stephan, Marianne, Sylvianne et le soussigné) à rejoindre Jérôme Gremaud, biologiste et ornithologue reconnu, au parking CO2 à la Tour-de-Trême. De là nous faisons route vers la vallée du Motélon où nous laissons les véhicules. Nous montons vers les Merlas par les Murs Blancs. Très rapidement, Jérôme nous fait écouter l’environnement sonore, et nous pouvons distinguer 3 chants d’oiseaux courants : le pinson des arbres, la fauvette à tête noire et le rouge-gorge, mais nous ne les voyons pas. La première chose à retenir : l’ornithologie se pratique d’abord avec les oreilles.
En progressant en direction des Merlas, nous parcourons divers milieux naturels – forêt, pâturage, lande à rhododendrons – chacun avec sa flore et sa population d’oiseaux. Certains oiseaux, comme le tarier des prés et l’alouette des champs, sont devenus rares sur le Plateau mais on les trouve encore en montagne.
Depuis les Merlas, nous continuons sur le Van et le Tsermon, puis le col de Bounavalette. En route, nous apercevons divers rapaces comme le vautour fauve, le milan royal et le milan noir ou le gypaète barbu. Nous entendons aussi la perdrix bartavelle que certains ont même la chance d’apercevoir en vol. Dans la descente depuis Bounavalette par Porcheresse, nous avons l’occasion de faire de superbes observations de chamois et bouquetins.
Un grand merci à Jérôme pour avoir partagé sa passion pour la nature et ses connaissances avec nous.
Philippe
sortie décalé au weeekend du 11-12 juin pour un weekend d’escalade avec la jeunesse autour d’Interlaken
1er jour à Neuhaus et second jour à Wilderswil avec nuit au campinmg d’Interlaken
sortie décalé au weeekend du 11-1 ...
De Bramois à La Luette par les gorges de la Borgne, jeudi 19 mai 2022
« Valais gravé dans ton cœur ! »
En ce jeudi du joli mois de mai, nous sommes six amis randonneurs (Catherine notre cheffe de course, Grethe, Martine, Nadia, Alexandre et Eric). Au programme : les gorges de la Borgne de Bramois à La Luette par la rive droite.
La randonnée débute dans les vignes et il fait déjà chaud. La température annoncée devrait atteindre les 30 degrés dans la journée.Sur notre droite, l’imposante usine électrique de Bramois aux murs blancs coupés d’immenses fenêtres. Un chemin de croix nous amène jusqu’à l’Ermitage de Longeborgne. Nous découvrons ce lieu de recueillement accroché à la paroi rocheuse, les rosiers sont en fleur. Nous prenons le temps d’admirer un instant la vue sur les gorges et sur un petit coin de vigne en terrasse qui semble perdu au milieu de la verdure. Le sentier entrecoupé d’escaliers monte maintenant plus abruptement au milieu des arbres pour ressortir dans des vignes gorgées de soleil avant de traverser à nouveau une partie boisée. Puis, nous voici dans les anciennes vignes historiques d’Erbioz aux ceps imposants où nous décidons de faire une petite pause.Pas après pas, l’usine électrique de Bramois n’est plus qu’un petit point blanc. La commune de Vex surplombant la vallée semble nous surveiller depuis l’autre côté des gorges et ensuite ce sera au tour d’Hérémence et sa pittoresque église.
Tantôt à l’ombre des arbres, tantôt traversant de petits pâturages au soleil, nous continuons notre marche rythmée par les courbes changeantes du terrain pour notre plus grand plaisir. Au détour du sentier, parfois les ruines d’anciens mayens à l’abandon mais aussi beaucoup d’autres rénovés avec goût et aux magnifiques ardoises sur les toits. Le sentier est parfaitement entretenu et des ponts en bois nous permettent à plusieurs endroits de traverser de petits ruisseaux. Arrivés au charmant plateau d’Ossona, juste en dessous de Saint-Martin, nous pique-niquons à l’ombre de gros buissons de noisetiers. Qu’il fait bon prendre le temps d’apprécier l’instant présent en si bonne compagnie ! À quelques pas de là, nous nous arrêtons sur la terrasse d’une ravissante petite auberge. Sous notre table, deux chèvres profitent de l’ombre pendant que nous admirons la vue sur les pyramides d’Euseigne situées juste en face.
Il nous reste une bonne heure de marche. Nous suivons le flanc de la montagne et empruntons l’impressionnante passerelle de la Grande Combe d’environ 130 mètres de long. Magnifique ! Encore un petit effort en plein soleil et nous voici presque à la fin de notre randonnée. Nous traversons ensuite les eaux de couleur vert menthe de la Borgne pour arriver à La Luette. Typique petit village du Valais aux mazots entremêlés où le temps semble être arrêté. Catherine nous convie chez elle pour une petite pause mais pas le temps de traîner car nous redescendons avec le car postal et il ne faudrait pas le manquer !Nous sommes un brin nostalgiques et dans le car en silence, nous admirons le beau parcours que nous venons d’effectuer.
Merci à Catherine pour la parfaite organisation comme à ton habitude. En découvrant ce joli coin de pays, nous comprenons bien vite pourquoi il t’est si cher : « Valais gravé dans ton cœur ! ».
Nadia
Les Aiguilles de Baulmes
Jeudi matin, 28 avril, départ pour notre marche au massif du Jura. Le soleil est de la partie et nous permet, le long du trajet, d’admirer les champs de colza fleuris qui, sous cette douce lumière du matin, semblent luisants et déjà gorgés de pollen mellifère.
Catherine, notre cheffe de course, Jean- François, Grethe et moi laissons la voiture vers le terrain de football de La Sagne, près de Ste-Croix. L’air est vivifiant, pour ne pas dire frais à l’arrivée. Nous contournons au départ la Mouille de La Sagne et commençons la montée en suivant le sentier dans la forêt .
Arrivés au Mont de Baulmes-d’en Haut, le resto nous accueille, déjà ouvert en cette fin avril, où nous prenons le temps de boire un café et pour Jean- François de « combler un petit creux ». Une allée d’arbres digne des récits de Chateaubriand, nous conduit à un site dégagé avec vue à 180°. Le coup d’œil englobe alors le lac de Neuchâtel, la plaine de l’Orbe à nos pieds et, en second plan, le lac Léman et les Alpes. Une magnifique carte en laiton nous fournit les indications pour s’orienter à vue mais nous donne aussi la direction pour se rendre à Barcelone, à Paris…
Depuis le Puits de Jacob nous marchons sur la crête bordée de sapins sur la droite mais du vol des rapaces sur la gauche ; ces derniers ayant élu domicile dans les hautes falaises de calcaire.
Le sentier nous conduit jusqu’à La Cave Noire que nous préférons éviter pour se rendre plutôt pique-niquer un peu plus loin, sur une crête à 1,515m. d’altitude, car il est déjà midi ! Au pied de ces hautes falaises semble se dérouler un riche tapis d’orient tissé de motifs anguleux. Le jaune d’or des champs de colza, le vert jade des prés, le rose des vergers fleuris en animent les contours.
Nous poursuivons par une descente douce vers le Chalet des Aiguilles et ensuite en direction du Col de l’Aiguillon avant reprendre le cap vers l’est. En contrebas, du coté de la Gittaz, nous découvrons le chantier de construction des futures éoliennes de Sainte -Croix. Nous traversons ensuite la forêt de La Râpe pour arriver dans des prés où se dessine sur notre gauche un bunker et un peu plus loin un second. Ces constructions nous rappellent que nous sommes en bordure de frontière et que les riverains de part et d’autre n’ont pas toujours su entretenir des relations cordiales !
La forêt de Chantelet nous entoure jusqu’à notre arrivée au pied des Aiguilles de Baulmes, à La Sagne. Pause dans un bistro de Ste-Croix pour nous désaltérer et chemin de retour par Yverdon.
Ce sera vers Ogens que nous verrons les premiers signes d’une course à venir, empruntant le même chemin que nous ! Arrêtés par un agent de sécurité, nous sommes informés de l’arrivée imminente des cyclistes du Tour de Romandie.
Installés sur la chaussée avec vue imprenable sur la course avant Chapelle sur Moudon, nous terminons les dernières barres énergétiques du fond du sac en attendant la cohorte de cyclistes. Et les voilà qui arrivent, d’abord le premier et ensuite le peloton. Aussi vite que le vol du martin pêcheurs ils sont passés devant nous.
La journée s’est terminée au jardin pour y cueillir de la rhubarbe fraîche.
Jeanne
Les Follatères en avril
Avant de préparer le sac à dos, j’aime bien scruter la racine étymologique de notre destination : pourquoi Follatères?
Il y a plusieurs hypothèses. Le nom des Follatères pourrait venir de la nature du terrain de la station.
Ce terrain est presque complètement formé de sable et rappelle le temps où le Rhône vaguant en liberté dans la plaine, y formait des bancs de limon que le vent charriait ensuite sur les coteaux voisins, et dans la plaine où se constituèrent de la sorte, des dunes qui sont venues jusqu'à nous (on peut en voir dans la plaine, près de la berge du fleuve en face de Branson).Comme ces sables étaient excessivement mouvants, les habitants du pays leur donnèrent le nom de "folles-terres" d'où serait venu le nom local encore usité. (https://www.fullytourisme.ch/fr/Decouvrir/Les-Follateres)
Jeudi 14 avril, nous sommes 4 en route vers Fully, Catherine notre cheffe de course, Grethe, Alex et moi. D’abord poser une voiture à Dorénaz qui nous permettra de rallier , à la descente du téléphérique, notre point de départ à Fully.
Départ sur le chemin du vignoble qui grimpe jusqu’à Branson, joli village construit à même la roche de la pente, qui nous accueille avec l’odeur des lilas en fleurs. La montée nous conduit d’abord à travers des châtaigniers, suivie plus haut, dans la Forêt de la Lui, par des chênes qui semblent être là depuis la création du Valais tellement leurs troncs sont tordus par les vents. Quelques figuiers de Barbarie qui ont trouvé refuge sur cette terre hostile, attestent du climat méditerranéen de la région.
On m’avait prévenue que « dans la réserve des Follatères vivent les vipères ». Et voilà que marchant en second, je vois se tordre, en bordure de sentier une… chose qui m’a fait grande peur ! Elle mesurait presqu’un mètre de long . Voyant ma frayeur, Alex veut me rassurer en me disant que c’est une jeune vipère… d’environ 15 cm. ! Depuis là j’ai fait beaucoup de bruit avec mes bâtons et j’ai fait les pauses debout !
Le paysage change complètement en quittant la Forêt de la Lui qui suit le coude du Rhône. Nous grimpons jusqu’au Châble de la Corne en écoutant une grande variété de chants d’oiseaux dans les buissons secs et à nos pieds l’anémone pulsatille de montagne, l’anémone hépatique , la corydale à bulbe, l’orchis mascula… Le tout agrémenté de papillons aux couleurs vives. Nous devons encore parfaire nos connaissances en ornithologie et entomologie !
Après 2h45 de marche et 730m. de dénivelé nous atteignons les habitations de La Teinda puis Champex d’Alesse. En attendant le téléphérique, une animation nous est offerte : transport de tuyaux de canalisation par hélicoptère avec vacarme assuré. Fini le chant des rossignols : nous redescendons dans la civilisation …
Sur le chemin des adonis
En ce dernier jour de mars, Catherine nous propose une sortie en Valais, à basse altitude, afin d’éviter la neige : arpenter le sentier des adonis tout en extrapolant notre marche sur les hauteurs de Charrat en direction de la Pierre à Voir.
Départ de Palézieux sous un ciel chargé ; la pluie viendra embrouiller les vitres du train mais c’est à Martigny que le vent s’y mêle et que la météo maussade annoncée pour la journée se vérifie. Arrivées à Charrat, décision est prise de boire d’abord un café et laisser passer les nuages. Grethe, et moi en profitons pour questionner Catherine sur la lecture des cartes. Voyant la pluie s’intensifier, nous cherchons des alternatives : visite de musée, chiens St Bernard…
Et c’est en sortant du café que je regarde le ciel qui s’est un peu éclairci, que je propose à Catherine de persister pour voir au moins quelques adonis. Je me souvenais d’une boutade d’un ami marin qui disait : « pour savoir quand larguer les amarres, il est préférable d’aller humer l’air du large plutôt que de manger des peanuts sur la table à cartes ! »
Et sous une pluie fine nous traversons Charrat jusqu’au « doux » village de Vison. Dès la montée à la Combe vers la croix, nous découvrons ces fleurs d’or par petites touffes disséminées comme des soleils dans l’herbe encore fanée de l’hiver. Mais comme la pluie ne s’est pas intensifiée, nous décidons de poursuivre jusqu’au Mayen Moret. Ensuite nous verrons s’il faut redescendre ou poursuivre.
Au cours de la montée, entre prés et forêts, nous atteignons une plantation d’abricotiers en fleurs. Une harmonie de couleurs s’offre à nous entre le rouge vif des bourgeons et le rose opaline des pétales ouverts. Décidément, la nature est généreuse en nuances, au printemps.
Arrivées au Mayen Moret, la pluie a presque cessé et c’est avec plaisir que nous faisons une pause sous un abri. Le ciel n’est plus menaçant et nous poursuivons plus haut.
Nous avançons maintenant vers Le Rosé , la Vouarde, entre vergers d’abricotiers , et à nos pieds, l’ adonis, l’anémone hépathique et d’autres espèces printanières. En face, sur l’autre versant de la montagne, nous apercevons des trouées dans les nuages laissant voir qu’à cette altitude, la neige avait tout recouvert durant la nuit. C’est en écoutant sonner de part et d’autre des villages, les 12 coups de midi, que nous décidons de faire halte sous un abri confortable avec table et vue imprenable sur la vallée.
La suite du parcours se fera sur le « Chemin du troupeau », longeant le village de Sapin Haut en bordure des vergers d’abricotiers. Nous arrivons par ce sentier, jusqu’au Torrent des Croix ( nom donné à cause d’une source chaude curative en aval qui aurait guéri bien des maladies dermatologiques, où les personnes guéries ont érigé des croix en remerciements) torrent qu’il faudra bien traverser à première vue en se mouillant les pieds ! Mais ils y ont construit un gué et la traversée s’est faite de cailloux en cailloux, au sec.
Une fois sur l’autre versant, c’est la maison de l’Enfiane (une vieille qui, selon la légende errait dans les vignes hautes de Charrat… au pied de la Pierre à Voir ) qui nous accueille avec ses trésors. Et le Sentier du troupeau nous amène a découvrir les talents des sculpteurs de la région, trésors cachés ici ou là entre les arbres : un renard, un aigle, un bouquetin… jusqu’à la tour de l’ancien château sur les hauts de Saxon.
De là nous retrouvons le sentier des adonis, à flan de coteaux, avec vue imprenable sur la vallée du Rhône. Ici il n’est pas trop conseillé d’admirer ces jolies fleurs tout en poursuivant la marche car la pente est raide, même aérienne entre Saxon et Charrat et le sentier est plutôt étroit. Mais voyant des coins de ciel bleu et le soleil qui commence à percer, on s’arrête pour se dire qu’on a bien fait de tenter notre chance malgré la pluie du matin.
Au total, nous avons parcouru 13.5 km avec 722m. de dénivelé.
Le retour en train s’est fait sous la pluie !
Jeanne
Di 27 mars 2022
Départ vers 07h30 pour rejoindre notre guide Urs à la station Schwyz Stoosbahn à l’entrée de la vallée de Mutotathal. Nous voilà tous présents, Véronique, Marianne, Stephan, Marie-Pierre, Gérald, Moteur, Jean-Marie, Roby et moi-même, au rendez-vous, à part Markus qui, pas de bol, s’est cassé une vertèbre lombaire suite à un soleil en VTT. Pour la mise en jambe de la semaine et vue les conditions, Urs nous propose de prendre le funiculaire au design futuriste et le plus raide du monde (pente de 110 % ce qui correspond à 47 degrés) pour atteindre la station de Stoos (impressionnant ! Surtout à la descente quand on est aux premières loges). Et ensuite d’effectuer deux petites randonnées d’environ 300 m de dénivelée chacune pour atteindre le Huser Stock 1904 m et ensuite le Rot Turen 1892 m. Petite anecdote du jour par Marianne : j’ai oublié mes bâtons !!! Heureusement ils n’étaient pas redescendus dans le funiculaire. Ouf... Sous un ciel de carte postale, nous profitons du magnifique panorama sur les Alpes de la Suisse centrale. Tout en suivant notre guide, très à l’aise pour trouver les meilleures conditions, nous marquons nos premières belles traces de la semaine sur une neige juste ramollie. Il fait chaud … une grande bière est la bienvenue avant de retourner aux voitures. En fin de journée nous nous installons à l’hôtel Alpenblick, à Muotathal, au style champêtre. Attention, les plafonds sont bas ! Aïe, Aïe. Soirée chaleureuse, c’est bien parti pour la semaine.
Lulu
Lu 28 mars 2022
Remonté de la vallée du Bibistal en voiture, au fond de laquelle coule la Muota, jusqu’au point 1090 environ.
On continue la route à ski, un peu long, mais dès qu’on la quitte, l’aventure commence. Au vu des conditions d’enneigement mieux vaut choisir le bon itinéraire; qui sera impressionnant, avec des passages en dévers et en neige dure, pour lesquels les crampons s’imposent. (Ce qui n’empêche pas Lulu de répondre au natel en pleine action)
De même pour le couloir suivant au fort dénivelé.
Après la technique, une large vallée s’ouvre à nous et nous atteignons un petit hameau encore endormi en cette fin d’hiver. On avance vers la Glattalphütte (1894m) pour une petite pause avant d’attaquer le sommet en pente tranquille, le PFAFF (2109m).
Pique-nique, avec une vue magnifique des sommets alentours.
Et on attaque la descente par de belles pentes juste relâchées, sportives parfois mais ludiques et l’on termine pour certains par un petit « rock’n roll » à la Urs à travers les sapins.
Magnifique itinéraire pour une semaine dont nous craignions le pire !
Marie-Pierre
Ma 29 mars 2022
La veille de la course, l'angoisse atteint les dames lors du souper. Le bruit court qu'il faudra porter les crampons, piolet etc. Et même 1400 m de dénivelé.
7h16, elles sont prêtes. En route pour le sommet du Blümenberg. La neige est dure, la pente raide. Gérald teste ses nouvelles peaux pasdutoutautocollantes et finit par monter à pieds.
Nous atteignons le col a 2348 m. Montée au sommet 56 m plus haut, sécurisée par un câble.
Il fait chaud, le sable du désert est à nouveau de la partie.
La neige a ramolli rapidement, les courbes s'enchainent et nous descendons rapidement vers les dernières pentes délicates.
Notre Lulu part sur le museau ou il ne faut pas... Heureusement que... Moteur est arrivé é é !!. Il bondit sur la désespérée et la stoppe facilement dans sa chute avant qu'elle ne passe à trépas.
La descente se termine sans encombre et la soirée se poursuit en civilisant les habitants de la vallée.
Moteur
Me 30 mars 2022
Aujourd’hui, la météo nous laisse un répit avant une perturbation annoncée pour la fin de semaine.
Au vu des conditions d’enneigement, Urs nous propose une sortie dans la vallée de Riemenstaldner Tal… (santé! comme dirait Moteur), vallée latérale au Sud du Muotathal, au départ de Sisikon sur la rive du lac des 4 cantons.
Le sommet convoité se nomme Hüendersädel (encore une fois santé!). Il culmine à 2’261m.
Au départ, à Martschen (1’232m) les pâturages sont verts avec quelques plaques de neige par-ci par-là, ce qui nous contraint, encore une fois, à faire du ski cross… un bout sur les skis, un bout à pied… Malgré tout, lorsque nous quittons le fond vallée et attaquons les pentes Nord, Urs nous trouve un cheminement potable en pente raide où les couteaux s’imposent, comme à l’accoutumée.
La progression est rapide et nous pousse dans le rouge. Mais au bout de 3 heures et des brouettes, nous atteignons le sommet. Un peu de grésil nous annoncent l’arrivée de la perturbation. On sort le pique-nique… la photo du sommet… et gaz pour la descente !
La neige est, comme d’hab, dure sur le haut et ramollie sur la deuxième partie inférieure, ce qui nous procure de bonnes sensations malgré les vagues de neige dure, pas toujours faciles à gérer.
Arrivée à la voiture, Roby et Moteur on tout prévu pour compenser le manque hydrologique.
Encore une journée volée… !
Jean-Marie
Je 31 mars 2022
A 7h15, nous sommes équipés pour partir en rando, mais vu la météo annoncée, pluie jusqu’à 1’300m. et le temps annoncé pourri pour vendredi et samedi, nous décidons, d’un commun accord de baster et de retourner dans nos foyers.
Ainsi se termine cette semaine au Muotathal… un peu en queue de poisson il est vrai, mais où nous avons pu profiter, quand même, de belles conditions de ski malgré le peu de neige.
Merci à toute l’équipe pour la chouette ambiance.
Jean-Marie