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Staldehore

13 février 2022

Quelle journée ! mais quelle journée !! Déjà Jean-Marie nous fait grâce d'1/2h pour le départ, 7h au lieu de 6h30 La journée s'annonce belle comme toutes celles du début d'année d'ailleurs. Mais quelles conditions va-t-on trouver ? Jean-Marie y a réfléchi, hésitant à changer le sommet initial pour une échappée sur le Valais, mais…un dimanche…début des relâches…on oublie, à moins de vouloir trainer sur l'autoroute Et finalement, ont-ils plus d'or blanc qu'ailleurs ? Donc départ pour Grund bei Gstaad (1069m). Après un peu plus d'1h de trajet nous nous parquons auprès de la scierie locale. Nous sommes seuls. Il fait frisquet, -9°C, mais c'est bon pour la qualité de la neige, ça. 1 er talus, 1er coup de chaud et 1ère couche enlevée. Après une petite embûche, passage sous quelques arbres nous obligeant à déchausser par manque de neige, la trace est excellente, douce au glisser. Dans le ciel, des nacelles suspendues à leur ballon… On passe les chalets de « Vorders Läger » (env. 1400m) puis la zone de « Schneeweid » (1600m) ; une petite zone sensible, cotoyant une pente exposée ; passé le chemin d'alpage, quelques arbres, on se retrouve dans un « couloir » d'air frais qui nous saisit et on renfile la couche. Il semble que le foehn annoncé se lève. On aperçoit le sommet au bout d'une longueur qui nous parait interminable. Mais le rythme est bon, on avance presque sans s'en rendre compte. Et toujours seuls au monde. Dernière petite pause avant d'entamer la pente la plus ardue. Concertation prise, on ne met pas les couteaux, la trace est belle. Mais on tient les distances pour éviter les surcharges. 2 ème embûche : la trace se termine par un zigzag serré dans un couloir relativement étroit. Le nombre de conversions pousse Jean-Marie à préférer monter sous les rochers et longer le col par-dessous. Mais la progression est plus difficile que prévue et voyant cela nous sommes 6 à demander pour prendre le couloir. Les autres vont mettre les skis sur le sac pour le passage délicat. Dernière petite « contrariété » : le passage de la corniche formée sur la crête juste avant les derniers mètres du sommet. Neige un peu dure mais pas trop difficile vu la faible quantité de neige. Et nous voila atteignant la croix du Stadelhore à 2259m (soit 1190m de dénivel). Quelle n'est pas ma surprise en capturant dans mon viseur photo d'autres membres de Dent-de-Lys, en vadrouille pour leur compte. Pause midi au sommet, sans vent, et on prépare la descente. Quelle descente ! mais quelle descente !! Du pur bonheur de haut en bas : 1ère partie magique avec sa déclivité importante, puis des champs de neige légère, juste une couche de poudre sur un terrain de velours. A la moitié de l'itinéraire nous bifurquons sur la gauche nous octroyant le graal jusqu'au petit mais alors très étroit petit pont qu'il vaut mieux traverser en fermant les yeux Nous suivons le chemin d'été jusqu'au pré surplombant la scierie et terminons à la bonne franquette, qui en enlevant les skis pour traverser les champs, qui prolongeant par la route pour ne pas salir les chaussures, qui encore cherchant les taches blanches au milieu des taupinières. Mais tous heureux de cette splendide rando. Marianne, Stéphane, Moteur, Lulu, Robby, Alain, Véro, Julien, Gérald, MPierre te disent Jean-Marie