100ème la Lenk - les Mosses - Bex

02 La Lenk-Les Mosses-Bex (18-20 septembre)

Récit de course du 1er jour :

Par ce magnifique samedi de septembre, la course débute en MOB depuis la gare de Montreux : Aurélie et Christel se collent à un bout du train, pendant que Marie-Pierre, Fred, sa fille Salomé et moi-même s'installons sans le savoir à l'autre bout avec nos VTT. Markus, notre chef de course pour ces 3 jours, nous rejoint à la gare de Fontanivent. Destination La Lenk où nous devions retrouver Sandrine en vacances dans le coin, mais qui, suite à une chute nocturne dans le camper, a dû rejoindre le domicile pour aller consulter.

Après le train panoramique, et ben…toujours pas de vélo ! Montée en cabine pour rejoindre Betelberg. L'effort débute sur le sentier qui traverse le Gryden composé de roche volcanique et ses Stübleni, petits cratères de roche crayeuse qui se sont formés par la lente infiltration d'eau de pluie …un vrai paysage lunaire. Après le Trütlisbergpass, Salomé trouve le sentier trop étroit et se fait une frayeur et une écorchure au genou. Marie-Pierre la panse et on repart jusqu'à la pause du dîner. Petit salto avant de Christel avant d'entamer la longue descente sur Gstaad.

La fin de l'étape jusqu'à Château-d'Oex fût raccourcie afin d'être à l'heure pour la bière des vaccinés et aux tests PCR des non-vaccinés.

Pour clore ce premier jour, souper au centre du village et nuit réparatrice dans charmant gîte rural.

Gérald

 

Château-d'Oex - Les Mosses - Les Diablerets - Dimanche 19.09.2021

Le réveil commence bien ... il ne pleut pas ... il ROILLE...

Déjeuner à 8h pour prendre des forces pour notre parcours de 23 km et 750 dénivelé positif. Le déjeuner est très bon dans cette jolie auberge, presque tout est fait maison (yoghourt, pain, confiture, etc.) Au vu du temps, Salomé rejoint la gare pour prendre le train et rentrer car lundi... c'est école pour elle.

Après avoir enfilé toutes les couches de pluie, il nous manque juste le masque et le tubas. Nous décidons de nous mettre en route malgré la pluie... elle s'est calmée un peu....

Nous ferons très peu de temps au sec mais on se motive et on commence par une longue montée assez raide dans la forêt qui nous abrite un peu... on arrive au sommet du col des Mosses avec une température de 2,1 degrés et la neige se trouve sur le Pic Chaussy.

La descente vers les Diablerets a été très froide voir trop froide. En effet après être trempés jusqu'aux os, le problème était de passer les vitesses et de freiner avec les mains congelées. On a dû faire un arrêt pour changer les gants (certaines personnes n'arrivaient même plus à décrocher la ventrale de leur sac à dos).

Finalement, nous arrivons à l'Auberge de la Poste aux Diablerets et nous filons sous la douche pour réanimer nos mains et nos pieds. Après avoir repris un peu de couleur et de chaleur, nous mangeons une fondue fromage... vaudoise qui nous a bien réchauffée. En fin de journée Jean-Marie nous rejoint pour continuer le parcours jusqu'à Bex et Marie-Pierre s'en va pour aller travailler lundi.

Christel et Aurélie

 

Les Diablerets - Maison,  Lundi 20 Septembre

Initialement était prévu de suivre le parcours 68 de Suissemobil en passant par Les Meillerets, Lac des Chavonnes, Bretaye, Col de la Croix, Taveyanne, Les Chaux, Solalex, Les plans sur Bex et descendre le long de l'Avançon.

Mais il pleuvait toujours et même les Applications les plus optimistes sur nos Smartphones ne voyaient une éclaircie à l'horizon. En vue de l'expérience vécu la veille on a décidé de plier bagages et de rentrer. John avec Christel et Aurélie en voiture, Gérald, Fred et moi en train jusqu'au Sepey….Terminus ? Eh oui, des travaux sur la ligne obligeaient les voyageurs de prendre le bus de remplacement. Mais le chauffeur de bus refusait catégoriquement de charger nos vélos malgré que le bus était quasi vide. Alors on s'est équipé en habits de vélo et pluie et on a entamé la descente le long de la ligne de chemin de fer en direction de Aigle. Un régal pour des Vététistes avertis ; la boue, des racines, cailloux et autres obstacles glissants nous faisaient monter les pulses.

Arrivé à Aigle un peu crade, on charge dans le train et départ direction maison.

Markus