Nous avons démarré notre journée à 7h45 au Café-Restaurant Quai de l’Ours à Orsières. Anecdote amusante, Giulia et Silvio avaient réservé une chambre dans le même établissement sans le savoir, ce qui leur a permis de nous rejoindre directement après leur petit-déjeuner.

 

Le groupe, composé d’Émilie Rapin, Giulia Moresco, Silvio Sopranzi, Didier Favre et moi-même, a pris la route en direction de Dranse, point de départ de la montée vers Crêta de Velle. La neige était présente dès le début, ce qui nous a permis de chausser les skis immédiatement. Le soleil accompagnait nos premiers mètres, avec une neige un peu dure mais agréable à skier.

 

Nous avons marqué une première pause aux alentours de 1700 mètres, après la forêt, puis une seconde vers 2100 mètres, où le sommet est enfin apparu. La dernière partie s’est révélée plus exigeante avec des sections plus gelées, mais sans réelle difficulté.

 

Au sommet, un peu de soleil nous a permis de profiter du paysage et de manger tranquillement avant d’entamer la descente. Nous avons choisi une pente plus raide sur une courte section, entre 30 et 35 degrés sur 100 à 200 mètres, où la neige était tantôt cartonnée, tantôt légère. Plus bas, elle s’est alourdie, mais l’ensemble de la descente est resté agréable.

 

De retour à Orsières, nous avons terminé la journée autour d’un café au Quai de l’Ours, tous satisfaits de cette belle sortie.

Une belle journée malgré une météo capricieuse

 

C’est à 7h45 que le rendez-vous était donné dans un café près du parking de Bourg-Saint-Bernard. Une bonne occasion pour faire connaissance avec l’équipe du jour : Yves Vincke, Sylviane Cochet, Didier Favre et moi-même. Autour d’un café, l’ambiance est détendue avant de rejoindre le départ. À 8h15, skis aux pieds, nous entamons la montée en direction du Grand Lé sous une météo plutôt clémente, avec quelques éclaircies et une couverture nuageuse encore discrète.

 

Les conditions de neige étaient bonnes, avec un danger limité. De quoi offrir une belle sortie, d’autant plus que la neige fraîche tombée récemment promettait une descente agréable.

 

La montée s’est déroulée tranquillement, avec une première pause dans la Combe de Drone, profitant des rayons de soleil avant que les nuages ne commencent à s’épaissir. Plus haut, vers 2600m, une deuxième pause s’est imposée, juste avant la dernière pente menant au sommet. À ce stade, la fatigue se faisait sentir pour certains membres du groupe et la météo commençait à se dégrader. La question du sommet s’est posée.

 

Nous avons finalement décidé de pousser encore 100m plus haut pour atteindre un deuxième replat, avant d’évaluer la situation pour l’ascension finale. Mais entre la fatigue accumulée et le ciel de plus en plus menaçant, la décision a été prise de renoncer aux 200 derniers mètres. Une décision sage qui a permis à tout le monde de profiter de la descente sans pression.

 

10 cm de neige fraîche nous attendaient, offrant quelques beaux virages dans la partie haute. Plus bas, la neige devenait plus collante, mais cela n’a en rien entaché le plaisir du retour. L’ambiance était sereine, malgré un jour blanc qui rendait la visibilité parfois compliquée.

 

De retour au parking, nous avons conclu cette journée autour d’un café et d’un débriefing convivial. Pas de sommet, mais aucun regret, car la sortie était réussie et chacun est reparti satisfait. Une belle course, où le plaisir et la sécurité ont primé.

 

Feedback Les Monts Telliers

 

La course initialement prévue le lundi a été avancée au dimanche en raison de conditions météorologiques défavorables. Avec ce changement, deux désistements ont eu lieu : Lionel Schwander, pour raison de santé, et Stéphanie Gaillard, qui a préféré nous laisser partir le dimanche, craignant que le rythme du groupe soit un peu trop lent pour elle. 

 

Le groupe final était composé de Didier Favre, Bénédicte Pivot, Olivier Perrier, et Émilie Zabloz qui formaient une équipe motivée et pleine d’énergie. Le départ a eu lieu à 6h, avec une arrivée à Bourg-Saint-Bernard à 9h, après une petite panne de véhicule électrique. Les conditions météo étaient correctes, avec quelques pluies le matin mais un bel ensoleillement l’après-midi et un vent finalement modéré. 

 

Les conditions de neige étaient toutefois plus complexes : un risque marqué (degré 3) pour la neige soufflée au-dessus de 2200 m, et un risque de glissements (degré 2) en dessous de 2000 m. Nous avons entamé la montée avec prudence, mais l’objectif initial, le sommet des Monts Telliers, s’est avéré difficilement atteignable. Le rythme du groupe, bien qu’appliqué, était un peu plus lent que prévu, rendant l’estimation de 4 heures insuffisante pour atteindre le sommet. À midi, nous étions à une altitude de 2560 mètres, encore trop bas pour entamer la dernière montée. 

 

Une pause a permis de réajuster l’itinéraire. J’ai proposé au groupe de viser le col du Bastillon, un objectif plus sûr et plus accessible en vue des conditions et du timing. Tout le monde a accepté cette proposition avec enthousiasme. 

 

L’arrivée au col s’est faite vers 13h, dans des conditions météo idéales. Nous avons pris notre pause pique-nique avec une belle vue avant d’entamer la descente. Celle-ci s’est déroulée prudemment, avec des distances respectées pour éviter toute surcharge du manteau neigeux. La qualité de la neige, bien que lourde et humide, a permis une descente sans encombre. 

 

De retour à Bourg-Saint-Pierre aux alentour de 15h, nous avons terminé la journée par un moment convivial dans un café. Un débriefing a confirmé la satisfaction générale. Malgré l’ajustement des plans et une neige exigeante, l’objectif principal de passer une belle journée en montagne a été pleinement atteint. 

Ski rando, samedi 21 décembre 2024

Participant•e•s: Sophie, Carole, Lionel, Odile, Didier, Amandine

Chef de course : Antoine Gardiol

 

Départ à 6:15 de Chavornay au Verneret pour une sortie intitulée "Recherche de la neige" organisée par Antoine Gardiol. Nous sommes 7, dont deux qui se forment à devenir cheffes de course et un jeune qui participe à sa première sortie au CAS d'Yverdon.

Antoine nous présente le parcours lors du café à Bourg-St-Pierre au Bivouac de Napoléon. Il a été décidé de ne pas monter aux Monts Telliers car le risque d'avalanches est trop élevé et d'opter pour le Col du Bastillon. Le chef de course nous rend attentifs/ves aux points plus exposés et présente l'itinéraire choisi.

Départ de la course au parking du Grand St Bernard où il fait -7°. La partie de la montée à l'ombre reste assez froide. Début assez à plat sur la route menant à l'hospice, puis montée à droite dans la Combe du Drône par une traversée facile de la Drense d'Entremont. Nous quittons ensuite la Combe afin d'éviter l'exposition d'une pente raide à notre gauche pour nous engager dans une zone marécageuse où notre chef de course nous trace un tracé au milieu des cailloux. Première conversion.

Montée à nouveau à droite pour atteindre le soleil !

Tout le long du parcours, notre chef de course nous commente le parcours afin de nous rendre attentifs/ves aux risques d'avalanches, celles-ci pouvant être déclenchées à distance par un•e skieur•se puisqu'il y a à ce moment-là une couche fragile entre de l'ancienne neige et la neige fraîche. A deux reprises, nous laissons 10 m entre nous.

Le paysage est magnifique, avec en plus cette couche de neige fraîche et la vue sur le Mont Vélan et le Grand Combin ! Nous observons quelques skieurs monter aux Monts Telliers.

Antoine continue de tracer notre chemin dans la poudreuse et nous mène jusqu'au Col du Bastillon. Un peu de vent en haut mais surtout une superbe vue sur le Mont Dolent, la Tête de Ferret, la Dodse, les Grandes Jorasses et le Mont Blanc !

Nous descendons puis remontons la dernière pente menant au Col afin de se faire plaisir dans la poudreuse ! La neige est légère. Avant de redescendre tout en bas, nous admirons nos jolies traces de virages dans la poudreuse.

Lors de la descente, je perds ma gourde qui par chance est ramassée par Sophie qui ferme la marche tout au long de la balade.

Le dernier bout comporte quelques cailloux qu'Antoine nous aide à éviter. L'arrivée au parking est plus chaude que notre départ !

Un arrêt encore au bivouac de Napoléon pour le bilan qui est très positif grâce aux conditions neige fraîche + soleil, à la bonne ambiance et aux explications très appréciées non seulement par nos 2 futures cheffes de course mais également par le groupe que le chef de course a données lors du café matinal à l'aide d'une carte papier A4 et lors de la rando !

Amandine Perret