Jonquilles sauvages frigourgeoises à St. Antoni (F

Au petit matin, c'est à vingt qu'ils partirent à la recherche des jonquilles sauvages fribourgeoises, sous la direction d'un chef de course pessimiste mais déterminé.

Après un passage dans l'église du village, pour implorer Saint-Antoine ou simplement visiter ce bel édifice, ils prirent le chemin désigné, sans le café annoncé. Au bout de la Seeligraben, c'est au sortir du bois que le dieu Éole vint leur tenir compagnie. Heureusement, les Hyades (nymphes de la pluie) restèrent elles discrètes, cachées derrière de gros nuages.

Arrivés au mont Chutz (886 m.), la vue offerte sur les monts enneigés ou sur les champs dégagés n'a pas été de nature à éclaircir leur recherche florale. Après un picnic qui fut frugal et en rafales, décision a été prise de garder l'itinéraire prévu mais d'avancer l'heure de notre départ afin d'éviter les foudres des nymphes.

Sur le chemin du retour, quelle ne fut pas leur surprise de découvrir, au coin d'un champ, derrière une bâtisse isolée, les fleurs sauvages tant convoitées. 
 

Juste récompense pour cette fine équipe pour qui la bonne humeur aura été le fil rouge de la journée.

Grand merci.

10,8 km

D +\- 290 m.