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Le Van

Col des Ecandies - 03.01.2020

 

Vendredi 3.1, 7h15, nous voici 10 randonneurs motivés sur un parking à Châtel-St-Denis à nous rendre au confin du Valais à la recherche de poudreuse : Caroline, Lulu, Sandrine, Néné, Moteur, Sigi, Philippe (Malera), Philippe (Vial, le chef de course) et la soussignée. L'objectif est le col des Ecandies au départ de Champex dans le Val d'Arpette.

Après une première montée d'une heure le long des pistes, on se rend compte qu'on a choisi la piste la plus raide, ce qui nous oblige à redescendre une soixantaine de mètres. Après avoir quitté la piste, on chemine tout d'abord dans une forêt de mélèzes et d'Arolles qui s'éclaircit au fur et à mesure de la montée. Au-delà de la limite des arbres, nous continuons à travers les Pierriers d'Arpette jusqu'à une altitude de 2400 m environ.

Je profite d'un replat sur une ancienne moraine pour décider d'abandonner, et c'est accompagnée de Lulu et Sandrine que nous commençons notre descente dans de la neige devenue carton avec le vent. Très rapidement, nous perdons Sandrine partie trop à gauche, et qui doit remonter un bout sur la moraine.

La suite de la descente s'avère meilleure avec quelques beaux panneaux de poudreuse, bien que déjà tracés. Une fois la piste rejointe, nous descendons rapidement vers le Relais d'Arpette, lieu de rendez-vous prévu. Malheureusement, le bistrot étant fermé, nous attendons les autres un moment dehors. Mais en l'absence de soleil et commençant par avoir froid, nous reprenons notre route vers le parking en espérant trouver un café à proximité… Celui-ci sera finalement encore à 7 min. de marche, mais nous permettra de prendre un dessert puisqu'il s'agit d'un tea-room.

Pendant ce temps, nos compagnons du jour continuent en direction du Col des Ecandies, sous un vent de plus en plus fort, qui ne leur autorise qu'une très courte pause pour admirer la vue. Leur descente débutera comme la nôtre dans une neige oscillant entre le carton et le placo-plâtres des plus désagréables, ce qui confortera les 3 drôles de dames d'avoir abandonné prématurément.

Merci à Philippe pour cette journée.

 

Françoise