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Staldehore

Tour de Famelon, depuis le lac de Longrin

Pour ce qui est de la situation nivologique, les brusques changements météo ont pour conséquence de faire subir au manteau neigeux des fluctuations difficiles à cerner par les responsables de courses. Ce qui pourrait être pris, dans un premier temps pour une encouble, s'avère aussi être un plus. En effet, ça oblige à rechercher la course qui va bien et qui correspond aux conditions du moment.

Pour ce qui est de la course prévue au Staldehore, la météo s'annonçait pluvieuse pour le dimanche. Donc, avec Stephan, nous avons décidé d'avancer la course d'un jour (au grand dam des participants inscrits et qui n'ont pas pu venir, mais pour la grande joie d'autres membres en fil d'attente.

Les conditions d'enneigement nous ont contraints de modifier la course prévue au Staldehore pour se rabattre sur la Tour de Famelon au départ de la route du lac de Longrin.

La météo du jour annonçait une journée relativement ensoleillée le matin avec l'arrivée d'un front froid pour la fin de journée. Un foehn soutenu a un peu changé la donne. Dès le matin, l'atmosphère s'est chargée d'un voile relativement opaque de couleur brunâtre et qui s'est épaissi au fur et à mesure que les heures s'écoulaient. Le foehn transportait un amas de sable depuis le Nord de l'Afrique (Ouest saharien).

Nous décollons donc de la route du lac de Longrin. Nous contournons l'avant-sommet de l'Aussemont par la droite pour rejoindre ensuite l'itinéraire classique qui vient du Sépey. Le panorama est irréel. Tous les sommets sont enveloppés par une brume épaisse brunâtre, comme s'il allait pleuvoir. L'ambiance est apocalyptique. Le foehn souffle sensiblement, mais la température est agréable. Nous atteignons le sommet au bout de trois petites heures. On ne va pas s'éterniser, le foehn ne nous incite pas à piqueniquer au sommet. Les conditions de neige pour la descente sont étonnement bonnes. Le manteau neigeux est compact et les conditions de ski sont printanières. La première partie de la descente est une suite de traversées à flanc de coteau, par contre, en seconde partie, nous passons par une magnifique pente exposée Nord, qui ne nous fera pas regretter notre choix de course, au contraire, c'est un itinéraire qui mérite d'être refait avec une ou deux petites modifications de trajectoire.

Au final, il ne manque qu'une chose : la petite terrasse pour savourer une bonne bière. Satané pandémie !

Jean-Marie